Falling Skies : Entre rêve et réalité... (terminé)

-Chapitre 3- Hal

Je le regarde, inquiète. Si il y a un mécha, il y a des rampants. Et normalement ils ne sont pas aussi près du camp.
- Il faut qu'on rentre, dit-il.
- Ne bouges pas, pour le moment, dis-je en plaquant ma main sur son torse pour le maintenir contre l'arbre.
Je sens son coeur accélérer sous ma main. Il doit avoir peur du mécha. Comme moi d'ailleurs. J'essaye de ne pas respirer trop bruyamment. Inconsciemment, ma main se referme sur le tee-shirt de Hal lorsque les lumières du mécha éclaire le côté opposé de l'arbre. Hal semble avoir les nerfs à vifs en ce moment, puisqu'il frissonne et ferme les yeux. Je relâche la pression lorsque les lumières s'éloignent.
- On a eu chaud, dis-je en souriant à Hal.
- C'est sûr, dit-il en regardant de l'autre côté de l'arbre pour vérifier qu'aucun Alien ne se cache là. On peut y aller.
Je me lève et contourne l'arbre pour monter sur ma moto. Je démarre et suis Dylan à travers les arbres. Soudain, un bruit inquiétant se fait entendre. Je tourne la tête, mais j'ai juste le temps de voir les six pattes d'un rampant se refermer sur moi et me balancer contre un arbre. Je tombe au sol et je regarde le rampant venir vers moi. Il ouvre et referme sa gueule. Je me plaque contre l'arbre et attrape mon couteau. Soudain, Hal jaillit de derrière un arbre et s'abat sur le rampant qu'il poignarde d'une dizaine de coups de couteau. Le rampant ne bouge plus. Je sens un liquide chaud couler le long de ma tête. Hal vient vers moi et s'accroupit, avant de porter sa main sur ma tempe.
- Il ne t'a pas loupé, dit-il en me montrant mon sang couler sur sa main.
- Je vois ça, dis-je en le regardant. Il faut qu'on rentre.
- Tu vas pouvoir conduire ? Demande-t-il.
- Oui, il le faut de toutes façons, dis-je en me levant difficilement.
Je marche jusqu'à ma moto et monte dessus avant de démarrer.

Je sors de la tente et me rends devant la tente de mon père. Ce dernier sort et me regarde avec une lueur étrange dans le regard.
- On part, la 2ème division doit se séparer, dit-il. Tom et son fils vont avec un groupe et nous partons avec un autre. On ouvre la marche. Ils partiront ce soir, nous, nous partons dans vingt minutes.
- D'accord, je vais voir Hal pour lui expliquer, il dort.
Je me dirige donc vers la tente et entre à l'intérieur. Hal est au fond de la tente, il est réveillé.
- On part, dis-je en m'approchant de lui.
- J'arrive, dit-il en souriant.
- Non, toi tu pars avec ton père et les civils, ce soir. Moi et mon père, on va avec les soldats, dans vingt minutes, dis-je en m'asseyant sur le lit en face du sien.
- Quoi ? Dit-il perdu.
- Je dois y aller, on se retrouve cette nuit vers une heure, dis-je en me levant.
- Attends, dit-il en attrapant mon poignet.
- Quoi ? Dis-je en me retournant pour le regarder.
Il est debout à présent.
- Sois prudente, dit-il avec un sourire en coin.
- Je suis toujours prudente, mais tu ne t'inquièterais pas pour moi ? N'est-ce pas Hal ? Dis-je en souriant d'un air moqueur.
- Non, pourquoi je serais inquiet ? Dit-il.
- Je ne sais pas. Bon, je dois y aller. À plus tard, dis-je en me libérant de sa main.
Je rejoins mon père dehors et le suis jusqu'aux motos.
- Tu vas partir devant avec d'autres jeunes soldats, m'explique-t-il.
J'attends le signal pour partir, pendant ce temps je regarde le campement. Les plus jeunes jouent avec un vieux ballon de foot, et les autres se préparent à partir.
- Lydia, tu peux avancer, annonce mon père depuis une vieille jeep.
J'acquiesce de la tête et avance jusqu'à la sortie du camp.
- Lydia ! Cri une voix dans mon dos.
Je me retourne et aperçois Hal qui court. Je lui souris et le regarde s'arrêter à un mètre de moi.
- Quoi ? Dis-je en souriant.
- Soyez prudent.
- Tu me l'as déjà dit, dis-je en démarrant la moto.
Je vois une main se poser sur la mienne sur la poignée. Je lève la tête et regarde Hal dans les yeux.
- Je sais, mais tu es la seule personne qui arrive à me faire oublier cet enfer, ma seule amie, fais attention.
- Tu ne me connais que depuis hier, dis-je en souriant.
- Je sais, mais, fais attention, s'il-te-plaît.
- Lydia, on y va ! Cri mon père.
Je regarde Hal et sans comprendre pourquoi, je l'embrasse pendant quelques secondes. J'ouvre les yeux et le regarde. Il sourit comme un niais.
- À ce soir, dis-je en souriant.
J'accélère et jette un oeil en arrière. Il n'a pas bougé, mais il sourit. Je regarde de nouveau devant moi et roule le plus vite possible avec les autres jeunes.

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Alors, Hal et Lydia se rapprochent ? ❤