[J'arrive assez rapidement et je me rends compte qu'il n'est pas dans son lit. Je regarde la chambre de fond en comble et remarque alors que le fauteuil n'est pas là non plus.]
Je réfléchis à toute vitesse pour trouver un endroit où il aurait bien pu aller. Puis je comprends alors. Je traverse le couloir avant de voir de la lumière passer sous des portes. Je pousse celles-ci lentement et le vois crisper aux barreaux. Je me précipite vers lui voulant le retenir.
Elyah - Non ! Attend moi de l'autre côté...
Je soupire doucement mais fais ce qu'il dit et vais me positionner en face de lui, de l'autre côté. Il avance lentement et chaque pas est une dure épreuve. Plusieurs plaintes s'échappent de sa gorge.
Moi - Vas-y mon cœur. Tu y es presque. Je suis avec toi. Tu peux y arriver.
Je continue à l'encourager jusqu'à qu'il arrive à moi. Il se laisse tomber contre mon torse et je lui attrape la taille.
Moi - Je suis fier de toi mon ange. Mais fais attention... ce n'est pas pour rien qu'on commence par deux heures minimum.
Elyah -Je sais.... Désolé... quand je t'ai pas vu...Il baisse les yeux rouges de honte.
Moi - Excuse-moi, j'ai été tellement pris dans mes dossiers que je n'ai pas vu l'heure passer... je suis vraiment désolé.
Il relève la tête vers moi et me sourit.
Elyah - C'est pas grave ! Au moins tu m'as vu à l'œuvre !
Je lui rends son sourire avant de hocher la tête et de l'embrasser. Il est pris au dépourvu mais me rend tout de même mon baiser. Puis après quelques minutes je l'aide à se rasseoir sur son fauteuil et l'emmène directement dans sa chambre. Je le borde tendrement tandis qu'il est exaspéré et me dit que je le traite comme un gosse de deux ans. Ce qui n'est pas faux, mais j'aime bien faire ça et ses yeux me disent que lui aussi apprécie.
Moi - Tu veux que je reste avec toi ce soir ?
Elyah - Oh, non ne t'en fais pas. Tu peux rentrer chez toi... je ne vais pas te faire dormir à nouveau sur un fauteuil !Je le regarde avant de sourire.
Moi - Ça ne me dérange absolument pas tu sais.
Elyah - Je t'ai dit : pas question que tu dormes sur un fauteuil.
Moi - Ouais mais...
Elyah - À moins que...
Moi - À moins que... ?
Elyah - Que tu ne dormes avec moi !
Moi - Elyah... non ce n'est pas possible.
Elyah - Roh... aller... personne n'en saura rien ! Viens !Il relève la couette. Je regarde l'offre avec envie mais me résigne. Il lève les sourcils avant de faire sa tête de déterrer remettant la couverture sur ses jambes dans une lenteur extrême. Je soupire avant de retirer mes chaussures et d'aller dans la salle de bain. Je l'entends dire un : « J'étais sûr que tu n'allais pas résister. » Je secoue la tête lentement. Mais le pire c'est qu'il a raison. Je secoue de nouveau la tête avant de me prendre une douche rapidement. Je m'habille avec mon simple sous-vêtement et un pyjama de l'hôpital. Pas très sexy je dois dire, mais très confortable. Je retourne dans la chambre laissant mes vêtements traîner par terre. Je m'installe enfin près de mon ange et il vient se caler dans mes bras. Après juste quelques minutes il s'endort, et je le suis que quelques secondes plus tard. Je sursaute entendant mon téléphone sonner. Je jure un instant avant de descendre du lit et de m'empresser de l'attraper dans la poche de mon jean avant que ça ne réveille Elyah.
*Appel téléphonique *
Moi - Allô ?
Interlocuteur - Docteur Fitz ? Vous êtes demandé au bloc 261.
Moi - J'arrive dans deux minutes...
Interlocuteur - Comment ça dans deux minutes ?
Moi - Je suis à l'hôpital.
Interlocuteur - Vous avez dormi à l'hôpital ?
Moi - Tout à fait. J'y vais.
Interlocuteur - Bien.*Fin d'appel téléphonique *
Je laisse mon téléphone traîner ici avant de me dépêcher de mettre mes chaussures. Arrivé au bloc, je me rends compte que je me balade en pyjama. Je secoue la tête vraiment désespéré par moi-même. Je me prépare avant d'entrer. Les infirmiers me regardent vraiment surpris. Je lève les sourcils et ils baissent le regard avant d'énoncer ce qu'il se passe.
- Un peu plus tard -
Je suis dans mon bureau quand on frappe à la porte. Je vais ouvrir et me retrouve face à Dick. Je lui souris mais perd mon sourire quand je vois la tête qu'il fait. Je le laisse entrer.
Moi - Qu'est-ce qu'il y a ?
Dick - Le dossier que m'a donné ton ami à l'air vraiment solide. Deux hommes vont être envoyés sous couverture seulement...
Moi - Il vous faut le contact.
Dick - C'est ça.Je soupire avant qu'on ne sorte du bureau pour aller à la chambre d'Elyah. Je frappe avant d'entrer avec Dick. Mais je vois qu'il dort. Je souris. Je me rapproche de lui et lui caresse les cheveux tendrement. Je me tourne vers Dick et lève les sourcils lui intimant de ne pas le réveiller. Il lève les yeux aux ciels avant de me sourire gentiment. Je lui souris aussi. Je lui fais comprendre de faire demi-tour et juste avant que je ne referme la porte :
??? - Humm.... Putain de jambe qui me fait mal !
Je me retourne vivement vers Elyah et me rapproche de nouveau vers lui. Je pose ma main sur son épaule pour qu'il me voit. Il ouvre les yeux et les pose sur moi surpris.
Elyah - Hey... désolé, je ne t'avais pas entendu.
Moi - Ça te fait toujours mal ? Je croyais que...
Elyah - Nah... ça va, juste quelques petits élancements, c'est rien ne t'inquiètes pas ! .... Lieutenant ! Bonjour ! Comment allez-vous depuis la dernière fois ?
Dick - Plutôt bien merci ! Et toi ?
Elyah - Ça va. Vous avez lu le dossier ?
Dick - Oui, oui bien entendu.Elyah hausse les sourcils.
Dick - À ce propos... nous voulons envoyer des agents sous couverture mais pour ça...
Elyah - Vous avez l'intention de faire quoi ?!
Dick - L'intention d'envoyer des agents sous...
Elyah - Vous avez besoin du contact.... Non... pas question.... Hors de question... c'est pas possible..
Dick - Hey ne t'inquiètes pas, nos agents sont très entraînés et ils sont sous couverture ! Le pourcentage qu'ils se fassent prendre est de moins de 10% !
Elyah - Non !!
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Une dépression mortelle
RandomRien ni personne n'est parfait... La vie est une maladie mortelle. Mais la vie ne vaut rien... et rien ne vaut une vie... Laissons tomber nos erreurs qu'elles soient graves ou pas... qu'elles soient petites ou grandes. Vivons la vie que nous avon...