[Je lève les yeux vers la personne avant de me lever directement.]
Je m’approche de lui pour inspecter sa blessure.
Moi – Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
??? – Bon sang je croyais que c’était terminé !
Moi – Mais ça l’ai ! Normalement… Elyah, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Elyah – Bon sang ! je suis un mec mort !
Moi – Assied-toi là, et pour la troisième fois, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Elyah – Ça va c’est qu’une éraflure. C’est rien. (…) Bordel mais comment j’ai pu croire que c’était terminé ?!
Moi – Écoute calme-toi. S’il te plaît mon cœur. Et si tu veux bien, explique-moi ce qu’il s’est passé.
Elyah – Pff…. Tu me saoules ! J’étais en train de rentrer quand j’ai capté qu’il y avait un mec qui me suivait alors j’ai changé de direction mais comme je suis super très con, j’ai pris des ruelles et il en a profité pour sortir le flingue. Dès que je l’ai vu, j’ai détalé. Une fois mais pas deux ! Moi ça me suffit…. Enfin bon bref il a réussi à me toucher mais pas gravement.
Moi – Est-ce que tu as vu son visage ?
Elyah – Évidemment que non ! Sinon je te l’aurais dit ! (…) Quoi que… maintenant que j’y repense… Bliert a un fils non ?
Moi – Ouais, pourquoi ?
Elyah – Parce-que je suis absolument certain que c’est lui qui m’a tiré dessus.
Moi – T’en es absolument certain certain ?
Elyah – Faut pas croire mais en fait, quand je me suis fait tirer dessus la première fois, je me souviens d’absolument tous les visages que j’ai vus… Et en plus cette fois-là, le type a été vraiment con parce que – sérieux… une capuche ?! Mais ça ne sert à rien ! Mets une cagoule vieux, c’est beaucoup mieux si tu veux passer inaperçu !
Moi – Ok, ok.Après avoir soigné sa blessure au bras, je vais m’asseoir sur ma chaise et compose le numéro des flics. Elyah regarde un peu partout avant de se lever de la chaise et de venir s’asseoir sur mes genoux. Je secoue la tête avant qu’on ne me réponde au bout du fil. Je leur dit alors qu’Elyah s’est fait agresser. Quelques heures plus tard, les flics débarquent dans mon bureau pour interroger mon ange. Qui soit dit en passant n’arrête pas de soupirer. M’enfin bon. Quand je rentre à la maison à la fin de la journée pour retrouver Elyah étalé sur le canapé, il m’informe que la police a retrouvé Bliert junior et que c’est bien lui qui lui a tiré dessus. Grâce à l’arme et à la balle qu’ils ont retrouvé sur place. Je suis soulagé. On termine la soirée sur le canapé.
Moi – Je vais porter plainte contre ton oncle.
Je ne sais pas pourquoi j’ai sorti ça comme ça, mais c’est sorti et de toute manière, il fallait que je le lui dise. Il se tourne vers moi quelque peu surpris.
Elyah – Tu vas… quoi ?
Moi – Je vais porter plainte contre ton oncle.Il éteint la télé et je le regarde enfin.
Elyah – T’as pas le droit de faire ça.
Moi – Bien sûr que si.
Elyah – T’as besoin d’un témoignage !
Moi – Mais j’ai tous les témoignages qu’il me faut !
Elyah – Tu ne peux pas sans mon accord !
Moi – Bien sûr que si !
Elyah - … Je… On l’a fait ! On a fait l’amour toi et moi, tu te souviens ?! Trois fois depuis que je suis là !
Moi – Qu’est-ce que nos rapports sexuels viennent faire dans cette conversation Elyah ?Il baisse la tête. Non mais je rêve !
Moi – Non… Tu te fiches de moi là… tu as couché avec moi pour me faire croire que tu allais mieux par rapport à ça ?! Pour essayer de me faire oublier que ton oncle t’a violé ?!
Elyah – Ne dit pas ça…
Moi – Ne pas dire quoi ?!! Que tu m’as menti ou qu’il t’a violé ?!
Elyah – Qu’il… qu’il m’a… vio… vio… violé…
Moi – Écoute Elyah cette histoire ne peut plus durer. Et si je le dis. Oui je le dis parce que c’est ce qu’il a fait. Tu le sais aussi bien que moi. Le dire ne renforce pas la chose. Elle l’explique.
Elyah – Bien sûr que si ça renforce la chose !! Comme s’il avait commis un crime !!
Moi – Mais bon sang !! (se lève) C’est un CRIME !!! Et toi tu m’as fait croire que… que tu prenais du plaisir… ? C’est…
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Une dépression mortelle
De TodoRien ni personne n'est parfait... La vie est une maladie mortelle. Mais la vie ne vaut rien... et rien ne vaut une vie... Laissons tomber nos erreurs qu'elles soient graves ou pas... qu'elles soient petites ou grandes. Vivons la vie que nous avon...