[Il me saute littéralement dessus et m'oblige à ma changer pour aller directement au chenil.]
On sort de l'appartement et au lieu de prendre la voiture, Elyah préfère qu'on marche. On risque de prendre un sacré temps pour arriver au chenil, m'enfin bon... c'est cool on peut se promener en amoureux. Il marche tout près de moi. Je le sens nerveux. Je ne comprends pas trop pourquoi. Je lui prend délicatement la main et il se détend. Je souris et je l'entends rigoler quelque peu.
Moi - Quoi ?
Elyah - Je sais pas !
Moi - Comment ça tu ne sais pas ?
Elyah - Non mais c'est vrai, je ne sais pas... je me disais que jamais tu me prendrais la main ici...
Moi - Ben pourquoi ?
Elyah - Bah...je ne sais pas....
Moi - Ma puce...Je l'entraîne dans une ruelle déserte et le plaque contre le mur. Il me regarde sans comprendre. Je lui caresse le visage tendrement avant de l'embrasser. Je le sens tendu et me décale.
Moi - Hey... détends toi... (...) Je t'aime. Tu entends ? Je t'aime et je te le montrerais de toutes les façons possibles... Tant que tu en auras besoin et même quand tu en auras plus besoin je n'arrêterais pas de te le répéter. Je t'aime et je ne veux que ton bonheur. Jamais je n'oserais même penser te faire du mal, tu m'entends ? Arrête d'avoir peur... Arrête de douter... je vois bien que tu es encore angoissé. Ma mission est de te rendre la vie beaucoup plus facile, et beaucoup plus belle. C'est tout ce que je veux. Que tu te sentes bien. Parce que je t'aime. Énormément.
Je relève les yeux vers lui est remarque qu'il est vraiment ému. Je lui essuie les joues tendrement et lui souris gentiment. Il me regarde longuement et me caresse le visage continuellement. Il est tellement ému qu'il n'a plus de mots. Je vois dans ses yeux à quel point il tient à moi. Et ça me suffit. Il me montre tout son amour à travers son regard. Il pleure mais sourit en même temps. Il se mord la lèvre inférieure. Puis il se pince les lèvres avant de laisser échapper un sanglot plus fort. Je lui caresse les joues essuyant ses nouvelles larmes tandis qu'il sourit encore une fois. Il m'embrasse tendrement. Après quelques secondes il essuie ses larmes et nous nous apprêtons à rejoindre le trottoir quand un mec avec un flingue se ramène. Il le pointe sur nous. Instinctivement je pousse Elyah derrière moi, le protégeant de mon corps.
Mec - Ton fric ! Je veux ton fric ! Et tes putains de bijoux aussi !!
Je soupire avant de sortir mon portefeuille. Il s'avance doucement vers moi et me le prend des mains avant de prendre tout l'argent qu'il y a dedans. Il laisse le portemonnaie tomber par terre et demande mes bijoux une deuxième fois. Je retire alors ma chaîne que j'ai autour du cou et essaie tant bien que mal de cacher le bracelet qu'Elyah m'a offert. Je lui tends le collier et il l'attrape mais malheureusement il remarque le bracelet à mon poignet.
Mec - Tous tes putains de bijoux !
Moi - Non... vous en avez assez là...
Mec - Passe-moi ton putain de bracelet il te manquera pas merde !
Moi - Non !
Mec - Putain file-moi ton bordel !
Elyah - Vas-y c'est bon... ce n'est pas grave... après tout ce que tu m'as dit...
Moi - Non... je ne lui donnerais pas ce bijou !Soudain je ressens un grand froid en moi. Je ne sais pas si c'est vraiment froid... Mais quand je relève les yeux vers le voleur, il me regarde vraiment nerveux et en même temps surpris. Finalement il reprend ses esprits et s'en va en courant. C'est à ce moment-là que j'entends Elyah qui m'appelle. Je me sens tomber en arrière amorti par mon ange. Il s'assoie contre un mur et je repose contre ses genoux. Ce n'est que maintenant que je percute que le mec m'a tiré dessus et je sens le souffle me manquer. Je respire que par à coup et c'est vraiment désagréable. J'ai l'impression que mes poumons me brûlent. C'est vraiment horrible. Je me concentre alors sur Elyah qui est de nouveau en larmes, mais pas pour les mêmes raisons qu'il y a un instant. J'aimerais pouvoir le rassurer mais je suis incapable d'ouvrir la bouche. Il est au téléphone, avec les urgences sûrement. Je le vois qu'il raccroche. Il me caresse le visage tendrement. Il me dit des choses que je ne comprends pas tout de suite. Je me concentre le plus que je peux sur sa voix.
Elyah - Tout va bien se passer... (...) Je te le promets... (...) Tout ira bien... (...)
Après un long moment il relève la tête et inspire profondément avant de poser ses yeux sur moi.
Elyah - Brandy... est-ce que tu vas mourir... ? Tu es médecin... tu sais sûrement si tu vas survivre. Est-ce que... est-ce qu'ils vont arriver à temps ?
Je le regarde un instant et... malgré moi, lui mens en hochant la tête. Il pleure davantage en comprenant que je viens de lui mentir. Il sort alors le pendentif que je lui ai offert d'en dessous son col roulé noir. Il l'ouvre et en sort un espèce de cachet.
Elyah - Je t'aime... Je n'ai plus peur de rien grâce à toi... Tu m'as fait me sentir si bien. Tu ne peux pas me quitter comme ça... je sais que... je sais que tu ne survivras pas... et je t'aime beaucoup trop pour te perdre...
Je ferme les yeux écoutant ses paroles.
Elyah - ... Tu as vu cette pilule... c'est du cyanure. (...) Je t'aime...
Je sens une pression sur mes lèvres. J'essaie de lui rendre son baiser comme je peux avant de concentrer toutes mes forces pour le regarder. Je sens des larmes glisser sur mes tempes. Il me regarde droit dans les yeux tout en mettant la pilule dans sa bouche. Mes larmes redoublent parce que je ne peux absolument rien faire. Je crois que c'est encore pire que mourir. Il me sourit gentiment attrapant ma main dans la sienne. On se regarde un moment avant que je ne referme les yeux. Je sens nos doigts s'affaiblir en même temps. Et la dernière chose à laquelle je pense c'est à mon testament. La dernière phrase disait : « Maintenant je sais avec qui faire ma vie... j'aimerais que la personne que j'aime le plus au monde me rejoigne quand le temps sera venu. Je voudrais qu'Elyah Soul soit enterré près de moi. »
VOUS LISEZ
Une dépression mortelle
RandomRien ni personne n'est parfait... La vie est une maladie mortelle. Mais la vie ne vaut rien... et rien ne vaut une vie... Laissons tomber nos erreurs qu'elles soient graves ou pas... qu'elles soient petites ou grandes. Vivons la vie que nous avon...