Chronique d'Elena.

33.

CHAPITRE 33.

?: El, ça va ?

Une main se posa sur mon épaule et je sursauta.

Moi: J'ai l'air d'aller bien ?

Romain: Désolé, je voulais pas te déranger.

Moi: Nan c'est bon reste.

Il s'assit à côté de moi et me demanda :

Romain: Tu veux en parler ?

Moi: Non.

Romain: J'suis la hein si tu veux.

Moi: C'est gentil merci.

Il rentra à l'intérieur et je le suivis.

Je traversa la masse de gens qui dansaient et me dirigeai vers l'entrée ou j'avais laisser mon sac.

Benjamin était là lui aussi.

Il me regarda et me dit :

Benjamin: El, attend.

Moi: Va te faire foutre.

Je sortis son cadeau de mon sac et lui balança à la figure puis je partis. Je voulais partir de cette soirée.

Je sortis de chez lui et me balada dans les rues. Je n'avais que deux rues à traversées pour rentrer chez moi mais je voulais marcher, me vider la tête.

Mon téléphone n'arrêtait pas de vibrer, tout le monde essayait de m'appeler y compris Benjamin mais je ne décrochais à personne.

Je m'assis sur un espèce de muret et alluma une cigarette.
Pourquoi est ce que je me mettais dans des états pareils pour lui ? J'étais furieuse après lui. Ces paroles me revinrent en tête "parce que toi, t'es à moi" mon cul oui. J'en voulais aussi à Fanny mais je pouvais la comprendre ou du moins j'essayais. Mon rapprochement avec Benjamin lui avait fait beaucoup de mal même si elle ne voulait pas le dire et elle devait sûrement ressentir la même chose que moi à ce moment quand elle nous voyait tous les deux.

?: Ah putain c'est là que t'es toi.

Je sursauta et vit Nico.

Nico: Pourquoi t'es ici toute seule à 3h du mat ?

Moi: J'avais envie d'être toute seule.

Nico: Fait attention Elena, tu sais bien qu'être seule dehors a une heure pareil c'est dangereux.

De mauvais souvenirs me revinrent à l'esprit. Je baissa les yeux et une larme coula le long de ma joue. Je l'essuya aussitôt.

Nico: Désolé El je voulais pas ..

Moi: C'est rien.

Un blanc s'installa puis mon frère reprit :

Nico: Benjamin m'a raconté ..

Moi: Me parle pas de cet enculé.

Nico: Allez viens, on rentre.

Moi: Nan mais vas y, retourne à la soirée.

Nico: Nan, viens on rentre.

On rentra chez nous et j'allai directement me mettre au lit. Je ne voulais plus penser à cette soirée. Un beau connard.

Le lendemain, mon téléphone sonna encore et encore je devais avoir une trentaine d'appels manqués. Mais je ne voulais répondre à personne.

Nico: Y'a Lisa en bas El ramène toi.

Je descendis donc voir Lisa.

Lisa: Hey ma biche !

Moi: J'ai pas envie de parler.

Elle sortit un paquet de bonbons de son dos et me dit :

Lisa: Je sais, c'est pour ça que j'ai amener ça.

C'est un truc entre nous, chaque fois qu'une de nous deux est triste, l'autre lui amène des bonbons et on regarde un film d'amour qui fait bien pleurer.

Moi: Tu sais que je t'aime toi.

Lisa: Oui je sais !

On monta dans ma chambre et on regarda un film. A la fin de celui-ci elle me dit :

Lisa: Tu veux toujours pas en parlé ?

Moi: J'ai rien a dire a part que c'est un salaud.

Lisa: Il s'est passé quoi en faite parce si moi j'ai rien compris la a part que mon frangin t'as couru après en caleçon mdr.

Moi: Bah je suis rentrée sans faire exprès dans sa chambre et il était en train de .. beh tu sais quoi avec Fanny.

Lisa: AVEC FANNY ? Putain on m'avait pas dit ça.

Moi: Et si.

Lisa: Oh putain.

Moi: Stp dit lui d'arrêter de m'appeler je veux pas le voir, l'entendre fin je veux plus rien de lui.

Lisa: Je lui dis ma poule !

Elle me prit dans ses bras.

Lisa: À demain El, repose toi bien !

Moi: A demain babe !

Elle repartit chez elle et moi je repartis me coucher. Et je ne suis pas sorti de mon lit jusqu'au dîner.

Puis vers 20h je reçu un appel de Romain.

« Moi: Allo ?

Romain: El, comment tu te sens ?

Moi: Mieux merci.

Romain: Je suis là si tu as besoin tu le sais hein.

Moi: Merci pour tout Romain vraiment.

Romain: C'est normal El.

Moi: On mange ensemble demain ?

Romain: Oui avec plaisir !

Moi: D'accord, a demain bisous.

Romain: Bisous. »

Comment pouvait - il être encore aussi mignon avec moi alors que je l'ai remballé pour ce connard de Benjamin. Finalement, j'avais peut être misé sur la mauvaise personne et celui qui était la pour moi depuis le début, c'est bien Romain.