CHAPITRE 51.
Benjamin: Regarde moi dans les yeux, et dit moi que tu l'aimes. Si tu l'aimes je te fous la paix El.
Mais qu'est ce que je dois répondre à ça moi ? Non je suis pas amoureuse de Romain, mais je l'aime bien. Et puis d'un autre côté, je dis que je veux que Benjamin me foute la paix mais au fond de moi je ne le pense absolument pas.
Je le regarda dans les yeux et lui dit :
Moi: Je l'aime.
Le regard de Benjamin changea sur le coup. Un lueur dans ses yeux, que je n'avais jamais vu, apparue.
Benjamin: Bien alors, je te fous la paix Elena.
Mais qu'est ce que je venais de faire encore ?
Moi: Benjamin attends..
Benjamin: Quoi ?
Moi: Je.. Je..
Benjamin: Oui ?
Moi: Euh, non rien.
Benjamin: T'es sure ?
Moi: Euh oui oui.
Je lui montra d'un signe de tête la fenêtre du macdo.
Ils regardaient tous par la fenêtre comme si on était un spectacle mdr.
Benjamin rigola et leur fit un beau fuck. Ils sortirent tous et Benjamin retourna près des gars et de Jenny sans m'adresser un dernier regard.
Fierté de merde.
Moi: Vous êtes cons putain.
Theo: On voulait voir la réconciliation Elena - Benjamin nous !!
Benjamin: Y en a pas les gars.
Lisa: Vous êtes vraiment trop nuls.
Jenny: Ça va on vous dérange pas ?
Moi: Qu'est ce que tu veux toi encore ?
Jenny: Que tu arrêtes de tourner autour de mon mec.
Benjamin: Oh la la, Jenny ferme la un peu stp.
Jenny: Quoi tu prends même pas ma défense ?
Benjamin: Pas quand t'as tort.
Jenny: Pourquoi tu prends parti pour cette pute ?
Moi: Qui tu traites de pute toi ?
Jenny: Toi.
Moi: Mais mdr toi, entre toi et moi la pute c'est toi ma grande.
J'étais à même pas 5cm d'elle, prête à lui mettre une bonne grosse claque quand je sentis des bras passés autour de mes hanches, son étreinte se resserra et ses bras exercèrent une pression me tirant en arrière, loin de cette connasse de Jenny.
Moi: Pose moi s'il te plait.
Theo: T'attaques pas à cette débile, elle en vaut pas la peine.
Moi: Elle m'a traitée de pute Theo.
Theo: Mais laisse la, c'est sa seule défense, elle est conne comme ses pieds et elle s'est fait passée dessus par tout le lycée.
Je souris.
Theo: Ah voila, t'es mieux quand tu souris.
Il me fit un câlin et on reparti tous en cours.
[..]
Cette après midi, on a EPS et on fait du badminton. J'aime bien ça puisque je suis assez forte.
Prof: Benjamin et Carla contre Elena et Theo.
Je vous jure, je crois que le destin s'acharne contre moi.
On commence à jouer, tout se passe bien, Benjamin m'ignore totalement et bizarrement ça m'énerve. Finalement, je crois que je préférais quand il me foutait pas la paix.
Prof: Échangez les partenaires. Toujours une fille avec un garçon comme ça les équipes restent équitable.
Pour une fois, je ne dis rien.
Benjamin jouait totalement en solo, il ne me laissait jamais prendre le volant.
Moi: T'es pas tout seul Benjamin.
Aucune réponse.
Moi: Je peux aussi jouer, on est une équipe je te rappelle.
Aucune réponse.
Moi: Je te parle.
Benjamin: Je sais.
Oh comme il me fout les nerfs ce mec.
Prof: Elena, Benjamin, ça va on vous dérange pas ?
Benjamin: Si un peu.
Prof: Dehors, tous les deux.
Ce mec est insupportable, vraiment.
Je partis dans les vestiaires me rhabiller parce que oui oui à cause de ce débile on était virés du cours.
Quand je sortis, Benjamin m'attendais.
Benjamin: T'en a mis du temps.
Moi: Ah tu me parles maintenant.
Benjamin: Ouais. Vous êtes vraiment lentes vous les filles.
Moi: Je t'ai jamais demandé de m'attendre.
Benjamin: J'en avais envie.
Moi: Cool, maintenant qu'on est virés t'as envie d'avoir une conversation avec moi.
Benjamin: Remercie moi, on a fini deux heures plus tôt grâce à moi.
Moi: Ah ouais et je dis quoi moi si il appelle ma mère ?
Benjamin: Ils appelleront pas arrêté de stresser pour rien El.
Moi: J'espère pour toi.
Benjamin: T'es drôle quand t'essayes de me donner des ordres.
Moi: Tu m'énerves.
Benjamin: Je sais.
Je levai mes yeux au ciel, ce qui le fit rire.
Benjamin: Allez viens, on va chez moi.
Moi: Pourquoi ?
Benjamin: Azy, fais pas la meuf comme ça, viens chez moi, comme avant, genre tranquille entre pote.
Moi: On est pote ?
Il m'attrapa le poignet et on descendis jusque dehors, où était garé sa voiture.
Moi: Réponds moi.
Benjamin: Bah ouais on est pote.
Moi: Ah bon ? Je croyais que t'allais me foutre la paix ? Et je dois te rappeler qu'il y a genre 15 minutes tu voulais même pas me parler ?
Benjamin: Monte.
On monta dans la voiture et le trajet se passa en silence. Sa mâchoire était crispée, ce qui signifie qu'il est contrarié et je n'ai pas voulu en rajouté une couche.
On arriva devant chez lui, il se gara, on sorti et on monta dans sa chambre.
Ça faisait longtemps que je n'étais plus venu ici et je dois avouer que ça m'avait manqué.. Sa chambre sentait son odeur, vous allez me prendre pour une psychopathe, mais j'adore son odeur.
Benjamin attrapa mon poignet et se coucha sur le lit, m'emportant avec lui dans sa chute.
Il se coucha sur le dos et me fit glisser sur lui.
Moi: Benjamin arrête..
Benjamin: Quoi ?
Moi: T'as même pas répondu à ma question.
Benjamin: Quelle question ?
Moi: Pourquoi tu m'ignores en sport et la tu fais comme si de rien n'était, comme si rien ne s'était passé ?
Benjamin: J'avais le seum..
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Chronique d'Elena.
Roman pour AdolescentsElena a 16 ans et rentre en première. Quelques jours avant la rentrée, deux nouveaux jeunes de son âge emménagent dans son quartier. Benjamin, un garçon avec énormément de charme mais qui est aussi très prétentieux et Romain, le bon copain, très gen...