Un monde de creepypastas

Chapitre 5

La lueur du soleil me réveilla. Je me sentais un peu mieux que le jour d'avant. Je jetai un coup d'œil sur l'heure. Il était déjà 11h passé. Je sortis de mon lit et marchai jusqu'à la cuisine tout en me frottant les yeux. Il semblait vraiment faire beau dehors ! Le ciel était bleu, sans aucuns nuages dans les parages, et le soleil brillait. Je pris mon petit déjeuné en toute tranquillité, et...N'ayant rien d'autre à faire je passais ma matinée à regarder la télé et à lire des creepypastas sur le net. D'ailleurs, en parlant de creepypastas, j'en ai trouvé une qui m'avait l'air bien intéressante et même plutôt effrayante ! Il me semble qu'elle se nommait "le campus", ou quelque chose de la sorte. J'ai également relus mes histoires préférées comme Jeff The Killer, Ticcy Toby, ou même Ben Drowned ! Je vous avoue que je me suis tout de même demandé plusieurs fois "pourquoi est-ce que je préfère celles-ci ?". Je suppose que je les adore toutes les trois pour la même et simple raison, ces histoires me rappellent à moi-même...À ma vie....Mais pas que ça, je pense que personne ne voit réellement un sens dans ces histoires...Moi si. Tous les personnages étaient avant comme nous...Ils avaient tous une vie, un but. Mais avec la haine et la tristesse qu'ils ont pu accumuler au fil du temps, ils se sont transformés en monstre, qui n'ont maintenant pour seul but de se venger envers l'humanité. C'est pour ça. Je vois ces histoires comme si c'était un autre point de vu de nous les humains. Comme quoi nous aussi, on peut parfois être des monstres, et faire souffrir d'autres personnes. C'est comme si ces histoires étaient là pour nous rappeler, pour nous alerter. Et en même temps...Je m'en veux pour eux...Ils n'avaient pas mérité une vie pareil...Personne ne le mérite !

J'avais besoin de m'aérer l'esprit, alors au lieu de rester à l'intérieur et regarder la télé, je décidai d'aller me promener, faire un tour dans les champs. Je marchais à pieds nus dans l'herbe et respirai l'odeur de la prairie. Pour moi, c'est ça ce que j'appelle de la détente ! Mais malheureusement, les choses ne pouvaient pas continuer aussi bien, il fallait que quelque chose d'horrible m'arrive ! Je marchais dans une des rues parallèle à la mienne, après avoir fait un petit tour dans ma ville. Au bout de la rue...se trouvait le petit groupe de Béa. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais peur, peur pour ma vie... Peut-être je suis devenue beaucoup plus sensible à n'importe quel genre de danger, depuis l'agression... Je tentai tout de même de rester calme, et de ne pas me faire remarquer, mais il était déjà trop tard. Les filles s'approchaient de plus en plus de moi, tandis que moi je commençais à accélérer de plus en plus mes pas. Je m'arrêtai sur le champ dès que l'une d'entre elle m'interpella :

- Quel poule mouillée ! Alors tu vas faire quoi ? Courir jusqu'à ta maman !? Cria-t-elle.

- Je ne suis pas une...poule mouillée. Répondis-je en tremblant.

Je levai ma tête et vis les trois filles positionnées devant moi.

- Qu'est-ce que vous me voulez ? Demandais-je froidement.

- Hm, au début, rien. Mais ensuite vu que tu es apparue comme par hasard au bout de la rue, je voulais te demander de faire quelque chose pour moi. Je veux que tu lâches Thibaut. De toute façon, de rester avec lui ne te ferais que du mal. Dit-elle.

- Pourquoi ça me ferais souffrir de rester avec un ami !?

Elle rigola un petit instant, et s'approcha de moi.

- Tu crois vraiment que tu fais partis de ses amis ? Ma pauvre petite Diane. Ne vois-tu pas qu'en réalité, tu lui fais pitié ? Personne ne t'aime Diane, personne !

- Tu as tort !

- De plus, Thibaut est à moi. Tu entends à moi ! Si je te vois encore une seule fois lui parler ou même lui sourire... Tu comprends ?

- Non. Je ne te laisserai pas faire crois-moi.

Elle se retourna vers une de ses prétendues "amies" et lui fis signe de faire quelque chose. Celles-ci, vinrent alors vers moi et me frappèrent brutalement dans le ventre, ce qui causa mon effondrement.

- Tu peux le répéter s'il te plaît ?

- J'ai dit non !

Elles me frappèrent à nouveau au ventre, mais cette fois-ci avec le pied, ce qui était encore plus douloureux qu'avec la main.

- Je n'ai toujours pas entendu !

Cette fois par contre, je me tus.

- Bien. Allons-y les filles.

Elles partirent en courant pendant que moi j'étais recroqueviller sur moi-même par terre. Des larmes chaudes commencèrent à couler le long de mes joues sans que je puisse les arrêter. Thibaut...Je....

POURQUOI EST-CE MOI QUI DOIS VIVRE TOUTES CESATROCITÉS !?