Un monde de creepypastas

Chapitre 8

Je courus à toute allure, ne sachant pas où je vais. Tout ce que je désirais était fuir loin de ce maudit endroit ! Je ne tenais plus, je trébuchais presque sur mes propres pieds tellement que l'adrénaline était montée en moi, mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Cela fait maintenant presque 10 minutes que je cours. Je ralentissais le pas, essoufflée. Je me situais en pleine faune, tous ces arbres autour de moi. Des larmes se mirent lentement à couler de mes joues. Ces sentiments ... C'était une sorte de mélange entre la peur et la tristesse. Le ciel était gris, rempli de nuages qui annonçaient la pluie. Je revins à la réalité. Qu'est-ce que je fais ici ? Où suis-je ? Voilà les questions que je me posais. J'étais visiblement perdue. Mais je savais une chose ... C'est que cette forêt me paraissait... D'une façon ou d'une autre ... Familiale ... Je marchais désormais lentement, à mon rythme. Il faisait noir tout autour, on n'y voyait rien ! Je m'arrêtais en entendant des bruits de branches qui craquent derrière moi. Je me retournai brusquement.

« Allô ? » Dis-je d'une voix tremblante.

Plus de bruits. Brusquement, je voyais cette endroit sous un tout autre angle. Je continuais d'avancer. Et les pas se firent à nouveau entendre. Je n'avais rien à ma portée pour me défendre ... Et si je me faisais attaquer ? Je ferais quoi dans un cas pareil !? Je tentais de les ignorer. Mais la peur prit aussitôt contrôle de mon corps et je me mis à courir pour la seconde fois. Je contournais les arbres et balançai un pied après l'autre en avant pour éviter que je ne chute. Je m'arrêtais net en voyant une silhouette à quelques mètres de moi. Je reculais de quelques pas, effrayée. Je frôlai quelque chose derrière moi et me fit face à une autre personne. Ils étaient trois désormais à m'entourer. Je suis piégée !

- « Encore un de ces fichus humains ! Rouspéta l'un d'entre eux.

J'étais paralysée.

- Qui êtes-vous ? Demandai-je effrayée.

Des hommes on dirait bien, vu le timbre de leur voix. Je ne les voyais pas, ils étaient cachés par l'obscurité.

- Purée ! Ton « humain » à tout le même le culot de nous répondre ! Dit un autre.

- C'est une fille imbécile ! Dit le troisième.

Est-ce la fin ? Vais-je mourir pour de bon cette fois ?

- Tiens, et si on la ramener à la cave ? Proposa l'un d'entre eux.

- Nous avons mieux à faire je te rappelle !

- Alors finissons-en et vite !

- Qu'est-ce que je vous ai fait !? Questionnai-je en les interrompant.

Il y eu un moment de silence. L'un du groupe de trois s'approcha de moi et me prit brusquement par le cou. Il portait un masque noir avec un sourire triste dessiné dessus et un sweat jaune, bizarre on aurait dit ... Hoodie ?

- Ecoutes moi bien petite, dit-il d'une voix étrangement grave. Nous avons autre chose à faire que de se taper la causette.

- Mets-y fin Brian. Fit son collègue derrière lui.

Je tentais de ma défaire de son emprise et lui donna un coup de pieds. Il gémit de douleur.

- Aaaah ! Salle gamine.

Les deux autres s'approchaient de moi.

- Eh, tu ne serais pas la fille des journaux par hasard ? Cracha l'un d'entre eux, se mettant par la suite à rire.

Ma peur disparaissait lentement, la colère montant en moi comme un volcan en éruption. Personne ne parle de cette façon de moi. Je dis bien PERSONNE ! J'ouvrais grands les yeux, ma vue devenait floue, et ma tête bourdonnait. Qu'est-ce qui m'arrive ? Aucun d'entre eux ne bougeaient, ils ne faisaient à présent qu'observer. Je devenais folle...