Chapitre 18

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Quelques jours étaient passés, nous étions aujourd'hui lundi, je partais donc pour le lycée lorsque je reconnue des personnes que je n'aurais préférais ne jamais recroiser. Je continuai mon chemin en espérant qu'ils ne me reconnaitront pas. Mais pour qui je les prenais évidement qu'ils se souvenaient de moi. En même temps comment oublier une jeune fille que vous avez un jour kidnappée. Les trois hommes s'arrêtèrent en face de moi et le leader m'interpella :

« Eh jolie demoiselle ! Comment ça va aujourd'hui ?

- Bonjour, répondis-je en me stoppant en face d'eux. Ça peut aller merci.

- Détend toi on ne va pas te manger, rigola l'homme au crâne rasé complétement cette fois.

- Excusez-moi mais je n'apprécie pas spécialement de vous voir.

- Ça se comprend, répondit le leader. Mais tu n'avais qu'à pas être avec lui. Nous t'avons pris pour quelqu'un d'autre.

- La fille que vous recherchez ?

- C'est ça mais apparemment tu n'es pas elle mais après tout on ne sait jamais car il ne nous l'a toujours pas ramené.

- Je sais pas qui vous voulez mais ce n'est pas moi ! Et d'ailleurs qu'est-ce que vous lui voulait à cette personne ?

- Ça ne te regarde pas, me répondit méchamment le troisième homme dont le regard m'effrayait plus que celui des autres.

- Calme toi, lui dit le leader, c'est normale qu'elle se pose des questions. C'est un peu de notre faute mais surtout celle de cet imbécile il n'aurait jamais dû te mêler à tout ça. D'ailleurs que t'a-t-il raconté ?

- Rien, absolument rien. Quand vous nous avez laissé partir, il est resté silencieux. J'avais beau le harcelé de question il ne disait rien. Après plusieurs tentatives j'ai fini par abandonner.

- Tant mieux tu n'as pas à savoir ce qui se passe. Le principal c'est qu'il continu les recherches pour qu'il ne t'arrive rien, n'est-ce pas ?

- Oui, répondis-je en avalant difficilement ma salive.

- Sûr ceux nous allons te laisser, j'espère que nous nous reverrons.

- Euh oui... au revoir. »

Ils partirent, je pus enfin reprendre mon souffle. Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. A part bien sûr le jour où ils m'ont kidnappé. Pourtant, même en les voyant s'éloigner j'avais la désagréable sensation que l'on m'observait. Je regardais autour de moi mais ne voyais rien. Je remarquai alors que je me trouvais en face de la maison de Max et que celui-ci m'observait par la fenêtre de sa cuisine. Lorsqu'il aperçut que je le regardais il me fit signe de venir. Je me demandais alors s'il avait assisté à toute la scène.

J'allais pour frapper à la porte mais Max fut plus rapide en ouvrant avant. Il me fit entrer avant de nous diriger à la cuisine où il me proposa quelque chose à boire que je refusai poliment. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais un peu peur qu'il ait assisté à ma petite discussion avec ces charmantes personnes. Et effectivement il avait tout vu car il me demanda :

« Qui étaient les hommes avec qui tu parlais ?

- Des connaissances pourquoi ? demandais-je innocemment.

- Sincèrement je vous ai vu par la fenêtre et votre discussion avait l'air assez tendu. Tu semblais avoir peur et pressée qu'ils partent.

Princesse Erina: Le secret dévoiléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant