chapitre 3

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C'était l'heure d'aller au lycée, sur le chemin je me sentais pas bien, j''avais peur et j'avais l'impression que quelqu'un me suivait. J'accélérai le pas et arrivai enfin au lycée où je rejoignis immédiatement Eva. Je devais paraître inquiète car elle me demanda ce qui se passait à quoi je lui répondis qui ne se passait rien que j'avais juste encore mal dormis mais en disant cela je m'étais retournée pour voir si je n'apercevais personne qui m'observait. Effectivement quelqu'un me regardait : Luc Blind ! C'était le garçon le plus beau, il était tout simplement magnifique et c'était aussi le garçon le plus populaire du lycée et également un extraordinaire joueur de basket. Il était très grand, autant que la statue de la cascade, brun aux yeux d'un bleu clair comme l'océan et il avait un sourire magnifique bref c'était le mec parfait que toute les filles aimaient. Oh et j'ai failli oublier il était dans ma classe chaque année depuis la primaire. Mais pourquoi me regardait-il ? Je secouai la tête de gauche à droite et repris mes esprits je me faisais sans doute des idées, j'avais réellement besoin de dormir.

La sonnerie retenti et nous allions en cours de mathématique, le professeur nous avait changés de place et avec la chance que j'avais j'étais atterrie à côté de Luc. Ce n'était pas pour me déplaire mais toutes les filles me regardaient avec des regards meurtriers ce qui me mit très mal à l'aise.

Luc me regarda avec ses magnifiques yeux bleus et me dit : « ne t'inquiète pas elles ne te feront rien.

-          Hein ? de quoi ?

-       Les filles, elles ne te feront aucun mal tu peux arrêter de t'inquiéter ou si tu préfères je peux demander à changer de place ?

-       Oui enfin non. Non c'est bon tu peux rester là elles ne me font pas peur et je sais me défendre. »

Mais qu'est-ce que je racontais. Luc rigolais ce qui me mis encore plus mal à l'aise j'avais envie de courir me cacher.

            L'heure se termina enfin ainsi que la journée. Je rentrais chez moi avec cette même impression que j'avais ressenti ce matin je n'aimais vraiment pas ça. C'est alors que j'eu une idée il y avait un arbre juste après le virage si j'accélère je pourrais aller me cacher derrière l'arbre et avec un peu de chance voir qui me suit. Je trouvais ce plan géniale donc je l'impliquai et me retrouvai cacher derrière un arbre. Je n'ai pas eu besoin d'attendre bien longtemps, un jeune homme que je n'avais jamais vu venait d'apparaître au coin de la rue. J'attendis voir ce qu'il allait faire et en même temps je réfléchis à ce que moi je pourrais bien faire.

            L'homme se rapprochai de l'arbre tout doucement mais il n'avait pas l'air de chercher quelqu'un mais ça ne voulait rien dire après tout il savait où j'habitais puisqu'il m'avait suivi ce matin. De plus je suis pratiquement sûr que ce n'est pas la première fois qu'il le faisait. J'avais  très très peur je tremblais toute ; c'est alors que je senti une main se poser sur mon épaule. Je sursautai, me retournai en criant et donna un coup de pied dans le tibia.

        Et là j'ai vu Luc qui se tenait la jambe gauche et qui sautillai sur place. Je compris alors que c'était moi qui lui avais fait mal. J'étais tellement sur les nerfs que j'avais donné un coup de pied avant même de regarder qui c'était. Je me sentis si mal pour lui, je lui dis de s'assoir contre l'arbre et je m'excusais au moins une dizaine de fois. Il se mit à rigoler et me disait que ce n'était rien que je pouvais arrêter de m'excuser. C'est ce que je fis puis il me demanda : « comment ça se fait que je t'ai fait si peur et qu'est-ce que tu faisais derrière cet arbre ?

-          Euh... je préfère ne rien te dire tu risquerais de me prendre pour une folle.

-           Mais non ne t'inquiète pas.

-          Bon d'accord, alors voilà, j'étais suivi par un jeune homme et du coup j'ai décidé de me cacher car je voulais voir qui c'était.

-          Mmm... et alors ?

-          Je n'ai rien vu puisque tu es arrivé et que tu m'as fait peur. Puis d'abord pourquoi je te dis tout ça je suis sûr que tu ne me crois même pas.

-          Mais si bien sûr que je te crois. »

Je voyais bien qu'il mourrait d'envie d'éclater de rire donc je lui ai dit qu'il pouvait se foutre de moi que ça ne me posait aucun problème. Je savais ce que j'avais vu peu importe s'il me croyait ou pas. Je lui demandai ensuite ce qu'il faisait là à quoi il répondit qu'il se baladait dans le coin, qu'il m'avait vu et il avait décidé de venir me voir. Mais j'étais devenue tellement paranoïaque que je ne le croyais pas quand il disait qu'il passait dans le coin. Je m'excusais et lui disait qu'il fallait que je rentre chez moi. Et avant qu'il ne réponde quoi que ce soit je suis partie.

Princesse Erina: Le secret dévoiléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant