Chapitre 7

34 1 1
                                    

Je pleurais dans ma chambre. Je m‘étais enfermée dès mon retour de chez Luc. Ma sœur, Camellia taper à ma porte et tenter de savoir ce qui se passait mais je ne répondais pas. Puis, soudain je m’arrêtai de pleurer, je venais de réaliser quelque chose…

Je sortis de ma chambre rapidement, bouscula Camellia qui se trouvait derrière ma porte, dévêla les escaliers et retourna voir Luc. Je frappai fortement à la porte, Hector vint m’ouvrir rapidement et me demanda : « que se passe-t-il, princesse ?

-          Arrêtez de m’appeler princesse, je n’en suis pas une ! ensuite j’aimerais parler à Luc s’il vous plaît ?

-          Oui bien sûr, il est dans sa chambre. Je te laisse y aller tu connais le chemin.

-          Merci. »

Et je me précipitais dans sa chambre en montant les marches d’escalier deux à deux. Puis j’entrai brusquement dans la pièce, Luc se retourna vers la porte et me regarda l’air interrogatif. Je repris alors mon souffle et je lui dis : « Tu t’es trompé, ce n’est pas moi ! J’en suis certaine !

-          Qu’est ce qui te fait penser ça ?

-          Tu as expliqué que la reine n’avait eu qu’un seul enfant or, moi, j‘ai une sœur jumelle donc ce n’est tout simplement pas possible.

-          Tout est toujours possible ! Tu ne l’as toujours pas compris ? Pour faire simple le monde que tu connais n’est pas la réalité et encore moins là d’où tu viens. »

Je m’effondrais en sanglot sur le parquet de sa chambre. Il venait d’anéantir mes derniers espoirs. Luc se leva de sa chaise et s’approcha de moi. Il voulut me prendre dans ses bras mais je le repoussai, me redressa et partie aussi vite que j’étais arrivée.

                Mais suis-je bête ? Je ne lui ai même pas demandé comment c’était alors possible ? Comment, avec Camellia, on pouvait se ressembler autant ? C’était comme si les réponses je les connaissais déjà, qu’elles étaient évidente et que je n’avais donc pas besoin de les formuler. Savais-je en réalité ce qui se passait et qui j’étais mais que je ne voulais simplement pas l’admettre ? Toutes ces questions me trottèrent dans la tête jusqu’à la tombée de la nuit.

                J’allai me coucher, j’avais les yeux grands ouverts en direction du plafond, je n’arrivais pas à m’endormir toute cette histoire me perturbait. Le lendemain j’étais censé aller en cours mais je n’en avais pas le courage. Et j’avais besoin de parler à Luc sans que tous les regards soient tournés vers nous et je savais comment faire.

                Je me retrouvais au pied de la statue et me mis à crier : « Luc montre toi je sais que tu m’as suivi. J’ai besoin de te parler. Il faut que je comprenne ce qui se passe et pour ça j’ai besoin de toi. » Luc sorti de derrière un arbre et vint me rejoindre. Il me regarda comme s’il essayait de lire dans mes pensées cela me perturbais et j’avais l’impression de devenir toute rouge. Et d’un coup Luc brisa le silence et dit « c’est bien toi, je viens d’en avoir la preuve.

-          De quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ?

-          Tes yeux…

-          Mes yeux ?

-          Ils viennent de changer de couleurs.

-          Quoi ?! Comment c’est possible ? Je ne te crois pas, ce n’est pas vrai !

-          Je te promets que c’est la vérité, regarde toi dans un miroir. »

C’est ce que je fis, je me mis à hurler et en échappa le petit miroir que j’avais sortis de mon sac de cours. Oh, mon dieu ! Comment c’est possible ?! Heureusement que je ne suis pas allée au lycée ça aurait été la honte. Mais bon sent qu’est ce qui m’arrive. Luc s’approcha de moi et me pris dans ses bras cette fois-ci je le laissais faire.

                Après cinq minutes de sanglots, nous nous étions assis côte à côte au pied de la statue. Il m’expliqua qui il était, qui était son père et enfin le plus important qui j’étais. Je n’arrivais pas à réaliser tout ce qu’il me racontait ça ressembler trop à un conte de fée avec une princesse qui a été cachée afin d’être protégée et pouvoir accomplir sa destinée : sauver son peuple. Nous étions en plein délire mais je croyais tout ce qu’il me raconter et cela me paraissait tout à fait normal.

                C’était l’heure que je rentre chez moi, le soleil c’était couché laissant place à la pleine lune et aux étoiles. Luc me raccompagna jusqu’à ma porte me dit que je n’aurais dû apprendre la vérité qu’à mes dix-huit ans mais que malheureusement le temps pressait. Il ne m’en dit pas plus et s’en alla me laissant avec des questions sans réponses. Je rentrais chez moi, montai directement dans ma chambre où je m’enfermai à double tour.

Princesse Erina: Le secret dévoiléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant