Aujourd'hui sera une journée mouvementée, les armes sont nos seules alliées.
Je me suis mis sur le rebord de la fenêtre et le vent fit voler mes cheveux noirs, mes yeux noirs aussi, fixait le paysage à la recherche de gardes, je saute et je retombe sur mes pieds accroupis, une jambe, un peu en avant pour me retenir. Je porte quelque chose de simple et qui ne m'empêche pas de faire des mouvements pour réussir à m'enfuir : un pantalon noir, un t-shirt et une veste noire aussi, des Basket tout aussi noires pour courir autant que je le veux, sans risquer de tomber trop facilement. Je pris un chouchou qui est sur mon bras et m'accroche mes cheveux en queue-de-cheval, attachés, cela me semble largement plus pratique pour combattre jusqu'à la mort. Je pris le sac que j'avais placé sur le rebord de la fenêtre et part en courant vers l'allée centrale du bâtiment qui me retient prisonnière depuis bien trop longtemps contre ma volonté.Une alarme se déclenche, mettant tous mes sens en alerte et réussit à me cacher sans être vue, dans une ruelle, je regarde partout ce qui aurait bien pu le déclencher à part moi, mais, je dus me rendre à l'évidence, ils ont déjà remarqué que je n'étais plus présent. Je ne réfléchis pas plus et fonce tête baisser, en dehors de la ruelle que je viens de passer et cour vers le grillage, des gardes me virent et ils courent vers moi et en essayant de m'arrêter. Heureusement pour moi que ce ne sont que de simple humain, laissé en vie pour empêcher les simples humains de s'enfuir, tel que moi dans ma fuite.
J'abats mon genou dans les parties génitales d'un des gardes puis frappe du poing de toutes mes forces un second, pendant que je frappe le second, ma jambe donne un coup au garde derrière moi, dans ses parties qui le firent crier. Le second garde tombe à terre quand je lui donne un coup de boule. Je bombarde tous les gardes de coup-de-poing, quand il n'en resta qu'un, il m'attrape par-derrière, mais je ne me défais pas, je le frappe avec ma tête la sienne qu'il n'arriva pas à esquiver. Il me relâche et je fis tomber les derniers. Quand il n'en resta plus, d'autres gardes au loin me virent et court vers moi. Trop tard, je pense, en me dépêchant d'atteindre le grillage qui me sauve la vie.
Je grimpe ainsi sur le grillage en essayant d'être la plus rapide possible, heureusement qu'avant qu'ils viennent envahir la terre, telle des extraterrestres, voulant prendre le contrôle de celle-ci, j'avais fait de l'escalade sinon je pense qu'en ce moment, je serais foutue en enfouis très profondément dans un puits. Une fois en haut, j'enjambe et descends de l'autre côté, à quelque mètre du sol, je saute, retombant sur mes pieds. Je me retourne et regarde les gardes, énervés contre moi en leurs grimaçants dessus telle une vipère assoiffée, devant à tout prix mordre quelqu'un pour perdre un peu de son venin mortel. Je me mis à courir dans la forêt aussi vite que mes jambes me le permettent, je continue même quand je fus à bout de souffle, je ne m'arrête que quand j'arrivai au milieu de la forêt, à peu près, enfin que mon ressentiment soit bon pour l'arrêt provisoire. Je reprends mon souffle puis ouvre mon sac et en prenant une des bouteilles d'eau que j'avais volées dans la cantine du Centre. Heureuse de les faire tourner en bourrique pendant autant de temps, telle la Rebelle que je suis devenu.
Je bus quelque gorgée avant de refermer la bouteille et de la remettre dans mon sac pour n'en perdre le moins possible, ne rien gâcher pour rien alors que je suis belle et bien traquée par des loups, sûrs qu'ils ne tarderont pas à apparaître derrière moi. J'entends un hurlement de Loup, je me remets à courir comme si ma vie en dépendait même si là, en ce moment, je crois bien qu'elle dépend de cette course bien trop fatiguant pour quelqu'un qui ne court presque jamais. Je cours à une vitesse hallucinante malgré le peu d'eau que j'avais bue et la courte pose que je venais de faire. Je vois de la lumière au loin de la forêt, faisant un sprint, essayant de l'atteindre et découvre avec peur, une ville, cette ville connue pour être occupé par des loups, une ville de loup, comme je la surnomme.
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Entre Âmes - Terminer (En correction)
Werewolf« Je m'appelle Emora Théo, je suis une fille qui n'aime pas sortir, dis-je. C'est bizarre pour une fille de mon âge, je me suis renfermé pendant longtemps sur les mangas, anime et en livre. Sur les romans aussi, mais toujours du fantastique. Je rega...