Fan Fiction The Originals

Episode 9

Deux semaines plus tard.

Je rentrais dans le bar où travaillait Sophie. Je l'aperçus dans sa cuisine. Nous échangions un bref regard puis je m'installai au comptoir.

- Salut !

- Sert moi un verre de vin blanc Camille, s'il te plait.

- Ce n'est pas recommandé dans ton état.

- Regarde-moi. Tu sais qui je suis ?

- Je sais que tu t'appelles Ivy et que Klaus et ton beau-frère et...

Je la regardai droit dans les yeux.

- Ne m'oblige pas à te contraindre.

Elle se tourna vers Sophie qui hochait la tête.

- Ok !

- Et pour infos, ma fille n'est pas humaine et l'alcool ne va pas en elle.

- Vous êtes quoi alors...

Je bus une gorgée de vin.

- Je devrais te tuer si je te le dis.

- Tu plaisantes ?

- Oui. Moins tu en sais mieux c'est.

Elle partit quelques mètres plus loin pour servir d'autres clients.

Je me levai et rentrai dans la cuisine de Sophie :

- Quoi de neuf ?

- Rien. C'est calme.

- Trop à mon gout. Pas de nouvelles de notre ennemi commun ?

- Non.

- Je crois que nous avons parlé trop vite.

En effet, Marcel rentra avec deux de ses acolytes. Ceux qui avaient tentés de m'agresser.

Sophie sentit de suite que je commençais à m'énerver :

- Calme-toi. Je te donne un cours de cuisine.

- T'es plus intelligente que je le croyais.

- Je vais le prendre comme un compliment. Lève la barrière sinon il va croire qu'on complote.

Elle avait raison. Marcel s'approcha de nous. Je pris le couteau de cuisine qui était devant moi et coupait des poivrons.

- Sophie Devreaux et Ivy ensemble. Pourquoi cela ne me surprend guère ?

- Marcel, tu devrais...

- Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'une sorcière.

- Tu sais Marcel, les sorcières...que tu détestes tant...- Je m'approchai de lui -

Sache que...si elles n'auraient pas existé, tu ne serais sans doute pas de ce monde. Un peu de respect.

Il s'approcha également :

- Et pour toi dois-je avoir du respect ?

- Encore plus.

- Je sais que tu meurs d'envie de me planter ce couteau...

- Qui te dit que c'est moi qui aie envie de te tuer ?

Une voix :

- Décidément, on ne peut pas vous laisser une minute seul dans une pièce.

Je reculai. Marcel se retourna :

- Klaus ! Tu viens boire un verre avec un vieil ami.

Il me jeta un regard. Je hochai la tête pour lui dire que tout allait bien.