Chapitre 20

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AN: Chapitre 20 !!! Chapitre 20 !!!! 2 et 0 font vingt. C'est la première fois que j'écris une histoire qui atteint vingt chapitres. Youpiii !!! Je suis juste trop contente. Alors pour fêter ça, Je vais vous faire le plaisir de divulguer l'histoire d'un autre personnage. Ah bon ? Vous ne saviez pas qu'il n'y a pas que Carl, Aiden, et Cardin dans ce livre ? Vous me décevez. Hmmm. Pour la peine je vais m'infiltrer dans le bouquin.*

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J'étais dans ma position préférée. C'est-à-dire, assise en tailleur sur le lit de Cardin, l'oreiller entre mes jambes, regardant celui-ci se préparer pour une autre journée de travail. Il avait revêtu une chemise bleue, et portait une cravate noire sur un autre pantalon noir. Il venait de réajuster sa ceinture et s'avançait vers moi pour que je ferme les boutons de sa manche. Je l'avais compris sans qu'il n'ait eu besoin de le dire car c'était une habitude que j'avais récemment prise.

- Tu n'es pas obligée de venir si tu ne veux pas Aiden, se dirige-t-il vers la salle bain. Caroline va t'épuiser avec ses questions. Pour James n'en parlons même pas

- Je sais. Et ce n'est pas grave. J'ai juste envie de savoir plus sur toi.

Il arrête les gestes de sa main dans ses cheveux, pour retenir ces boucles qui partent dans tous les sens s'il ne les discipline pas un peu.

- Je ne vois pas pourquoi, marche-t-il dans ma direction. Tu n'as qu'à me demander ce que tu veux. Et j'y répondrai sans hésitation.

- Vraiment ?

- Oui.

Nous n'étions que Mercredi matin, et j'attendais avec impatience de me retrouver à demain pour rencontrer enfin des gens qui pouvaient me parler de lui. Parce que tout comme moi, j'avais appris à mes dépends qu'il était cachottier sur certaines choses. Peut être étais-ce pour cette ressemblance qu'on se comprenait et s'entendait si bien ? En plus, ce serait bizarre, voire inconfortable de demander à quelqu'un de vous parler de sa famille décédée.

- Tu as eu combien de copines avant moi ?

- Tu veux vraiment le savoir ?

Pas vraiment. Mais j'étais également très curieuse. J'étais partagée.

- Il y'a, se met-il à compter sur ces doigts, un, deux, six, huit, douze, quinze... Puis il passe sa main dans mes cheveux qu'il ébouriffe. « Je plaisantais, tu as eu peur ? »

Il me pousse en arrière et je tombe à la renverse sur le matelas. Quand j'ouvre mes yeux, c'est pour le découvrir au dessus de moi, m'écrasant de son poids tout sourire : « Il n'y a aucune que j'ai aimé comme je le fais avec toi. ». Puis il m'embrasse farouchement.

- Content ? ajoute-t-il.

- Non, fais-je semblant.

J'étais sur que la couleur tomate de ma peau traduisait le contraire.

- Tu sais quoi ? se penche-t-il plus, me préparant à un autre baiser. Je ferme les yeux dans l'attente mais avant qu'il ne pose ces lèvres, il dit : « Je dois y aller. Sinon Monique va me faire passer un salle quart d'heure » 

Il me plante-là et je me lève, tout en lui balançant l'oreiller à la porte, qu'il évite de justesse.

- Cardin, Je te déteste.

- Oui, je sais à quel point, rigole-t-il.

- Je te déteste vraiment.

- Ouais, ouais, dommage que moi je t'aime, chantonne-t-il dans le couloir.

Les problèmes qui nous attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant