Chapitre 14

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AN : Salut à vous ! Désolé pour le retard dans la publication. Pour me faire pardonner, j'ai écrit un très long chapitre. Est-ce qu'il est plein de rebondissements et de révélations ? Je n'en sais trop rien. Aiden est normale comme personne, vous savez?! Alors je ne suis pas sure qu'elle puisse avoir un accident le matin, faire une cascade de folie sur une moto à midi, tout en se faufilant entre des camions de l'armée jusqu'au soir. Tout ça pour dire que j'ai fait de mon mieux pour vous surprendre, sans pour autant exagérer.

PS : Certains m'ont demandé en MP s'ils pouvaient s'inspirer de mon livre pour écrire des histoires sur leurs pages. Eh bien oui. Faites ce qui vous plait. Je ne suis pas contre le plagiat... enfin, de mes œuvres en tout cas. Mes livres sont du pur partage. Alors à vous de voir.

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Les cours, il n'y avait que ça qui me retenait. Qui m'empêchait d'aller le voir. Et j'étais bien obligée. Les sécher n'était plus une option pour moi. Il est ironique de penser qu'avant, je pouvais le faire sans me faire attraper et que la seule fois où une amie demande la permission, l'attention des profs se tournent d'un coup vers moi.

N'empêche que l'envie de fuir était toujours aussi grande. Je venais de finir une autre journée épuisante et cette fois, Gina a finalement réussi à atterrir devant chez moi.

Gina et cette manie qu'elle avait de me suivre partout ne faiblissait pas. Ou enfin si. Elle était moins bavarde par moment. Mais à d'autres comme celui-ci, je commençais par douter si c'était vraiment le cas.

- Tu ne m'invites pas à entrer ?

- Tu m'as suivi chez moi. Je n'ai pas dit que je te permettrais de rentrer, lui noté-je au pas de la maison.

- Je suis venue si loin... Allez ? Je vais juste voir ta chambre et repartir, essaie-t-elle de m'amadouer.

- Elle n'a rien de particuliers...

- Oui, n'empêche que je suis curieuse.

Et voilà comment elle avait réussi à me convaincre pour la laisser violer la tranquillité de mon espace privé.

- J'étais sure qu'il y aurait une guitare dans ta chambre, a été sa première remarque.

En même temps il n'y avait rien d'autre à ajouter, je n'avais qu'un lit, une table d'étude, une armoire et un seul poster qui ornait la cloison, pour cacher une marque de sang séché qui n'a pas voulu s'effacer.

- Pourquoi des nuggets ? me demande-t-elle en prêtant désormais son attention à l'affiche sur le mur.

- Pour rien de particuliers. C'est une pub de mon père, réponds-je indifférente, balançant mon sac à dos sur le matelas.

- Ah ok !

La sonnerie de mon portable, l'oblige à sortir de sa contemplation. La laissant seule, fouiller mes affaires comme elle le sentait −car je n'avais aucun doute qu'elle le ferait− je m'empresse de sortir de la chambre

- Salut ! décroché-je en fermant la porte derrière moi.

- Salut toi ! Et ta journée ?, me demande Cardin de sa voix profonde.

- Elle était comme d'hab, m'avancé-je vers les marches en sautillant presque. J'étais visiblement heureuse de l'entendre depuis le temps. Et le boulot ?, continué-je.

- Pas mal... Épuisant, mais pas mal.

Maintenant qu'il m'appelle enfin, je ne sais pas exactement de quoi causer.

Les problèmes qui nous attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant