Chapitre 21

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AN : Salut à vous. Un nouveau chapitre, et je dois vous avouer que je ne l'ai pas encore relu. Mais j'avais envie de le poster rapidement pour avoir vos avis. Alors j'espère que vous aimerez. Et si vous ne comprenez pas une partie, faites le moi savoir et je la corrigerai vite fait.

Ce chapitre ne se terminait pas ici en fait, mais j'ai préféré le scinder en deux vu la longueur. je me dis que ça doit être épuisant de lire dix pages en une fois. Alors si jamais je poste la suite (le chapitre 22), prenez le comme une suite directe. J'aime conclure un sujet EN UNE SEULE FOIS avant d'entamer un autre, en fait. Et dans ce chapitre-ci, le sujet est l'anniversaire de Cardin.

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Être excitée dès son réveil était une première pour moi. Cela aurait pu continuer ainsi, si mon médecin ne s'était pas montré aussi têtu juste après.

Il était debout, plaçant irrité les pans de sa chemise dans le pantalon. Et je risquais de le devenir à mon tour.

- On va acheter des vêtements. Pas question que tu retournes dans cette maison, me disait-il.

- Mais Cardin, dans une heure il sera parti au boulot. Je me faufilerai juste pour prendre une chemise et un pantalon et c'est tout.

- C'est hors de question. Ne discute pas avec moi, Aiden.

Mais... Mais... Mais..

- Je ne peux pas aller à l'anniv en tee-shirt et jean déchiré quand même ? Je sens déjà les commentaires de James.

- Pourquoi est-ce que tu t'opposes à moi ?, s'énerve-t-il.

- Je ne m'oppose pas, roulé-je les yeux au ciel. Le voilà reparti sur sa théorie du complot. « C'est toi qui es borné. Bon que tu le veuilles ou pas, j'irai prendre des vêtements. »

- Putain, mais c'est sur quel genre de filles compliquée je suis tombée ? Lève-t-il les mains pour exagérer le côté dramatique. Tu ne pourrais pas m'obéir pour une fois sans broncher ?

- Je t'obéis souvent.

- Rappelle-moi quand était-ce la dernière fois ?

Euhhh... Plus je réfléchissais et plus je ne voyais rien de fait, qui ne m'a été demandé, sous la menace. Que ce soit les séances de psychiatrie ou la révélation sur mon père.

- Ça s'appelle négocier. Je négociais, rétorqué-je de ma plate excuse.

Il a voulu s'énerver mais un sourire a malgré lui visité son visage, avant de s'évanouir l'instant d'après.

- Hmmm... hmmm, racle-t-il sa gorge. Je ne réussirai rien avec toi. On va faire une chose. Tu attends que je rentre à midi, et je t'accompagnerai dans cette foutue maison faire ce que tu as à faire.

- Je vois que tu sais le faire également... négocier.

- Alors Deal ? me presse-t-il pour une poignée de main.

- Deal.

Le temps m'a semblé passer bien vite, entre ce matin et cet après midi. Surtout si l'on suppose que je l'ai usé à dormir, pour cause d'insomnie la veille.

Cardin est finalement celui qui est venu me réveiller. Et je dois avouer que voir son visage en premier chaque fois que j'ouvre les yeux est le plus grand plaisir de ma journée. Et il le fallait vu ce que j'allais affronter.

J'ai voulu passer pour la fille forte ce matin. Et d'une certaine façon je l'étais. De quoi aurais-je pu avoir peur ? D'un père qui n'était pas à la maison ? D'une maison qui renfermait tous mes souvenirs ? Ou de souvenirs qui me déchiraient l'âme ? Enfin, je n'en sais trop rien. Mais j'ai su que je pouvais toujours compter sur Cardin, quand il m'a dit en me tendant la main, devant cette satanée porte :

Les problèmes qui nous attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant