J'entre sur le terrain avec mon équipe pour l'échauffement. Je stresse énormément. Cela fait longtemps que je n'ai pas joué un match, pas depuis que je suis entré au collège. Ça me fait flipper. Vraiment. Heureusement, Harry m'a détendu. Niall aussi. Et Zayn. Mais c'est Harry qui a eu le meilleur pouvoir sur moi. Je ne sais pas pourquoi. Ça ne fait qu'un mois qu'on se parle alors que je suis ami avec mon métis depuis bien plus longtemps. Depuis l'âge où l'on dit que l'on est ami une personne simplement parce qu'on trouve ses chaussures cool ou parce que cette personne a accepté de jouer avec nous. Mais c'est Harry. Avec lui tout est différent. Et pourtant naturel. J'essaye de me vider la tête pour écouter correctement le coach pour bien comprendre l'échauffement. On se met par deux. Je suis bien évidemment avec le blondinet. On ne se quitte tout simplement plus. Comme cul et chemise. On s'entend super bien. Et je regrette de ne pas avoir appris à le connaître plus tôt. Mon meilleur ami avait raison. Je dois m'ouvrir aux autres. Car c'est comme cela que je découvrirai de magnifiques personnes. On s'échauffe d'abord les muscles. On fait un petit tour de terrain. Puis on enchaîne les montées de genoux et les talons fesses. Une fois terminé, on fait des pas chassés sur le côté, puis en avant et en arrière. Des flexions suivent avec des flexions extensions. On travaille nos adducteurs. Et enfin les bras avec des mouvements de moulinages vers l'avant puis vers l'arrière. On s'étire longuement. On passe ensuite à la vitesse. On fait des sprints. Cinq minutes plus tard. On joue. On se fait des passes à cinq, puis à dix. On termine avec quelques tirs au but. Avant de s'étirer à nouveau. Une demie-heure est déjà passée. Le match va bientôt commencer. Le coach nous rassemble dans les vestiaires. Et on en profite pour boire tous dans nos gourdes. On a déjà parlé de la technique de jeu à appliquer ce soir. Je pense qu'il stresse tellement lui aussi qu'il a besoin de nous la redire. On écoute. On hoche la tête. On ne veut pas le décevoir ce soir. Ce n'est pas le premier match de la saison. Mais il est important pour les qualifications. Après un cri d'encouragement poussé par tous les joueurs. On se dirige vers le terrain. Le coach décide pourtant de m'arrêter.
« Tomlinson. » J'acquiesce et m'approche de lui. Je sais déjà ce qu'il va me dire. Je prends donc les devants : « Je ne vous décevrais pas monsieur. » Il ricane. Je hausse les sourcils. Étonné. « Je le sais. Tu es le meilleur joueur de l'équipe. Tu aimes ce que tu fais. Tu as de la hargne parce que tu veux prouver aux autres que tu mérites ta place. Je te demande juste de faire attention à Johnson. Dis-moi s'il fait du mal ou s'il te menace. Il sait que son titre de capitaine va lui filer entre les doigts. Il pourrait tout faire pour le garder. Compris ? » « Oui monsieur. » Je suis assez surpris par ce qu'il m'a dit. Mais ça me touche quelque peu. Il prend soin de ses joueurs. Et c'est un point positif. « Aller. Défonce tout Tomlinson. »
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Le jeu met du temps à se mettre en place. Je ne sais pas pourquoi. J'ai l'impression que lorsque l'on fait un pas en avant. On en fait deux en arrière. Et que c'est la même chose dans l'autre équipe. Nos niveaux sont semblables. C'est sûrement pour cela. Les joueurs de mon équipe essayent de me passer le ballon. C'est assez rare pourtant. Je pense qu'ils n'ont pas encore totalement confiance en mon jeu (à part Niall bien évidemment). Je vais leur prouver le contraire. Je suis démarqué. Je fais un signe au blond. Il comprend et me fait la passe. Je suis prêt du but. Je peux marquer. Je le sais. La foule aussi le sait. Elle commence à s'affoler. Ça me fait sourire. Mais ce qui me fait encore plus sourire. C'est que Harry me regarde des gradins. J'ai envie de lui montrer que je suis bon. Que je suis doué dans un domaine. Peut-être pas autant qu'il peut le penser. Mais que je le suis quand même. J'évite un joueur. Niall est à mes côtés. Je remarque que je ne pourrais pas éviter l'autre adversaire. Je lui fais la passe. Il se retrouve rapidement bloquer. Je suis à sa droite. Il me redonne le ballon. Seul le gardien est devant. C'est maintenant où jamais. Je tire. Et but ! Le blondinet vient me prendre dans ses bras. Je tape dans la main de quelques coéquipiers. Je passe juste à côté de Johnson. Il me lance un regard noir. Je me contente de relever plus fièrement la tête. Je lui montre que je n'ai pas peur de lui. Et que sur le terrain. Il ne peut pas m'atteindre.
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Nord, est, sud ou ouest ?
أدب الهواةLouis Tomlinson a toujours été quelqu'un de solitaire, rien pour lui n'était plus important que sa famille (juste son père, sa mère, ses sœurs et Alfred) et son meilleur. Il n'a jamais cherché à s'ouvrir aux autres. L'arrivée d'un message inconnu va...