Besoin de Toi [ pause]

Partie 19

Ça allait faire une semaine que Louise n'était pas venu en cour. Les vacances de Noël arrivait et je voulais la voir, lui parler et mettre au clair notre relation. Elle ne répondait pas au SMS. Elle ne voulait plus me parler :

( discussion SMS )

Moi : salut, je suis désolée pour la dernière fois..

Moi : écoute je t'aime

Moi: Comment je déteste cette pute qui m'a embrassé..

Moi: Louise ?

Moi : Arrête s'il te plait je voudrais te parler...

Moi : J'étais saoul...

Moi : je t'aime et j'ai mal ... Mal au coeur..

La semaine se terminait, je me sentais énormément mal. En plus de cela , j'étais dans des embrouilles entre Julie et Emma. Je me sentais seul, exclue. Semaine complètement pourri.

Samedi, pendant que je faisais mes devoirs, je reçu un appel d'un numéro inconnu. Je répondis.

Moi : allô ?

Inconnu : Bonjour , Lola ?

Moi : Euh , oui.

Inconnu : C'est la maman de Louise à l'appareil.

Moi : Ah ... Et c'est pour quoi ?

Maman de Louise : Louise m'a supplié d'appeler ce numéro , et a demandé si tu pouvais passer la voir.

Moi : Euh .. Où ça ? Pourquoi ?

Maman de Louise : C'est une histoire compliqué, elle te racontera mais elle est à l'hôpital.. Depuis une semaine.

Moi: Euh .. D'accord..

Elle raccrocha sans laisser un "au revoir " . Louise à l'hôpital ? Mais que c'est il passé ?
Avant de sortir ma mère m'arrêta et me demanda ou j'allais. Alors je lui expliqua la cause.
Je pris mes écouteurs et mon skate et je me lança sur ma planche à toute vitesse. L'hôpital de la ville était à trente minutes en voiture. J'utilisais mon skate et les transports en commun pour arriver le plus vite possible.
J'avais un peu peur, j'étais inquiète.
J'arrivais à l'hôpital en un quart d'heure essoufflée et pleine d'adrénaline. L'odeur était désagréable. On m'annonça la chambre de Louise . 234. Je marchais lentement. Je prenais mon temps et je réfléchissais sur ce que je pourrai lui dire.
Arrivée devant la porte, je pris une grande respiration et toca deux coups. Puis appuya sur la poignée pour entrer.

Elle était la. Allongée les yeux fermés. Sont visage était pâle. Elle nageait dans sa robe blanche d'hôpital.
Je m'asseya sur une chaise et attendais. Je mis ma tête entre mes mains. Je reflechissais.

Au bout de dix minute je releva la tête , elle avait les yeux ouvert toujours magnifique. Elle me regardait. Elle avait des fils qui lui piquaient dans les veines reliés à des machines. Sans réfléchir je lui demanda :

" - Il c'est passé quoi pour que tu te retrouve ici ? "

Elle tourna la tête à l'opposé de mon regard. Elle expira assez fort pour que je l'entende. Elle se mit à pleurer. Je me sentais mal.

" - Pourquoi tu as voulu que je vienne ? demandais je "

Merde stop, c'était trop. Pourquoi je lui ai demandé ça? Je m'attendais qu'elle me réponde pas. Mais d'une voix tremblante elle sortit une phrase:

" - Pour te montrer le mal que tu m'a fait... "

Je restais sur ma chaise pendant cinq minutes en essayant de comprendre et d'espérer le meilleur de mes idées.
Je me levais, et m'appretait à sortir. Mes yeux se remplir de larmes.

" - Désolé , lancais je ''

Je sortis de la chambre et alla à la recherche de médecin pour m'expliquer ce qu'il c'était passer. Même si j'avais très bien compris ce qu'elle avait tenté de faire.

Quelque temps plus tard je ressortis de l'hôpital, et effectivement elle s'était fait du mal. Mutilation, médocs... Tout ce qui peux tuer. Pour être plus claire, elle a tenté de se suicider.

Je répartis en skate. Je pleurais comme une madeleine. Je ne pensais pas qu'elle aurait pu faire ça un jour juste pour un mauvais bisous. Certe, j'aurai aussi mal réagi mais je n'aurai pas essayer de mourir. J'avais oublié que Louise était ultra sensible.
En rentrant dans un bus qui me ramenait chez moi, j'appelais Greg, pour le voir et lui parler. J'avais besoin de réconfort, de ses bras et de ses mots.
Alors comme d'habitude on se rejoignit au Spot. Je lui partageais mes émotions, mes aventures et mes problèmes que je rencontrais au fil du temps. Il faisait de même. Je me sentais coupable. Mais je me sentais enervé contre cette Sarah en même temps.
Il fallait que je parle sérieusement à Louise et qu'on s'explique.

Dans la soirée, je demanda à Louise quand est ce qu'elle sortait de l'hôpital.

( discussion SMS )

Moi : Salut, désolé d'être vite partis tout à l'heure. Quand est ce que tu sort de l'hôpital ?

Elle répondit dix minutes plus tard.

Louise : Ce n'est pas grave, il faudrait qu'on parle, je sort demain après-midi mais je reviens en cour que mardi.

Une fois lu le SMS, j'éteignis mon portable et me coucha. Il était deux heure du mat'. Insomnie le retour. Sensation de fatigue, mais je n'arrive pas à dormir car en même temps je ne veux pas sombrer. L'heure passait vite.
Je m'endormie une heure plus tard en pensant à Louise.