Chapitre 11 - Menace

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Je me tournai vers la voix.

Des hommes me regardaient avec mépris.

Je les étudiai. Malgré la pénombre, je pus distinguer leurs carrures imposantes.

Moi qui voulait prendre l'air. J'étais tombée sur des loups qui semblaient vouloir me sauter dessus pour me blesser. Voir me tuer.

C'était bien ma chance !

- Je n'ai pas rejoint la meute, fis-je froide.

- On sait, lança l'un d'eux.

Ils étaient quatre. Le plus grand semblait celui qui prenait les choses en main.

- Et on va t'empêcher de les rejoindre.

Un des quatre se jeta sur moi. Je lui envoyai un coup à la mâchoire et un autre dans l'entrejambe.

Il poussa un couinement de douleur.

- Vous êtes ceux qui avez attaqués Virginie, crachais-je.

- Et donc ? Ça te pose un problème.

- Oui.

Je me jetai sur le plus maigre et le frappai en plein ventre. J'étais furieuse.

Je le lis rapidement hors combat. Je fus tirée par les cheveux et on cogna ma tête contre un mur. Le sang dégoulina de mon arcade sourcilière. Je vis plein de petites étoiles.

Je ripostai en tordant le bras de mon agresseur et lui cassai un doigt. C'était celui avait voulu me frapper au début.

Je frappai le troisième en plein visage et dans l'épaule. Une fois ce dernier K.O, je me tournai vers le plus grand.

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais vous allez payer.

Il ricana.

Et on se battit. Son poing fracassa mon nez, mon pied mit son entrejambe hors service, il tordit mon bras et commença à m'étrangler. Je le repoussai et lui cassai la mâchoire. Il réussit à me mettre au sol en un coup au ventre. Ma lèvre était fendue et tuméfié, mon arcade pissait le sang, mon épaule était démise et mon ventre était douloureux.

Son pied appuya mon dos. Je serrai les dents. Je pensais très fort à ma mère et à mon père, persuadée que j'allai mourir.

- Laisse-la !!! ordonna une voix.

- Alrik..., soufflais-je.

- Oh, le deuxième Cambell, je suis sûr que tu veux savoir comment j'ai réussi à avoir ta chère sœur.

Alrik poussa un rugissement et se jeta sur lui. Ils tombèrent et roulèrent au sol en se battant violemment.

Alrik le mit hors d'état de nuire et m'aida à me relever.

- Merci, le remerciais-je.

- De rien, on devrait rentrer.

J'opine. Nous rentrâmes au manoir de Ian et de sa meute.

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