Sauvage

Chapitre 41 - Mariage

Un mois plus tard, nous allons nous marier.

Je suis si heureuse.

Phœbe m'aide à mettre la robe. Elle est blanche et en dentelle. Elle est près du corps, les manches arrivent au dessus du coude et elle me va bien.

Mes cheveux sont lisses et lâches, j'ai un sourire jusqu'aux oreilles. Mon ventre ne se voit pas encore. Après tout, je suis enceinte de deux mois.

Après demain, c'est la pleine lune. Et je serai une Raven.

- Hayley Raven, ça sonne bien non ? demandais-je à Virginie.

Elle rit.

- Oui, comme si tu étais faite pour porter ce nom !

Phœbe pouffe. Jane entre dans la pièce.

- T'es superbe future maman !

- Tu es belle aussi Jane.

Jane porte une robe élégante mais simple, de couleur grise. Ses cheveux sont relevés en un beau chignon féminin.

Phœbe porte une robe noire et dorée, ses cheveux sont naturels.

Virginie porte une robe rouge qui va magnifiquement bien avec sa crinière de feu. Ses cheveux sont lisses.

Alrik entre dans la pièce et son regard s'arrête sur Jane.

- Vous êtes magnifiques, lâche-t-il en nous regardant.

- Merci cher frère, le remercie Virginie. T'es beau toi aussi.

Il porte un costume gris clair qui s'accorde très bien avec la tenue de Jane.

- Si madame la future mariée veut bien que la conduise à son futur époux.

Je souris à Alrik. Je prends le bras qu'il m'offre et nous allâmes à l'autel où Ian m'attendait.

Dès que je le vis, mon cœur rata un battement. Il était magnifique dans son costume noir et sa chemise blanche. Son sourire sur son visage était éblouissant et tendre, comme le mien.

Nos yeux pétillèrent de joie et d'amour. Alrik donna ma main à Ian qui la prit.

J'avais déjà envie de l'embrasser alors que la cérémonie n'avait même pas commencée !

Après une longue série de paroles que je n'écoutèrent qu'à moitié, trop absorbée par le merveilleux visage de mon bel amour.

- Ian Andrew Raven, voulez-vous prendre pour épouse Hayley Mary Swan ?

- Oui je le veux.

- Hayley Mary Swan, voulez-vous prendre pour époux Ian Andrew Raven ?

- Oui je le veux.

- Vous...

Mais il ne termina pas sa phrase que l'on s'embrassait déjà.

La salle applaudit. J'étais si heureuse.