Chapitre 28 :

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J'étais entré dans le petit Shop de la station pour me prendre une boisson chaude.

"Bonjour ! Il y a quelqu'un ?"

Puisque je n'eu aucune réponse j'avança vers la machine et inséra un simple pièce. Je sortis mon téléphone pour la vingtième fois de la soirée au moins, mais mon père ne m'avait toujours pas envoyé de message. Je releva la tête à travers la petite fenêtre transparente, et je pu voir Derek en train de mettre de l'essence dans sa voiture. Je ne pu retenir un petit sourire.

Je me retourna sur moi même afin de récupérer la tasse de café qui venait de finir de couler. Au moment où je voulu prendre la tasse dans les mains, elle tomba part terre laissant couler le liquide chaud partout sur le sol.

Je regardais mes mains, elles tremblaient énormément, et en une fraction de seconde, mon corps tout entier tremblait. Je jeta à nouveau un regard à travers la vitre transparente, Derek était en train de reposer le tuyau d'essence dans son emplacement.

Je voulu crier quelque chose pour qu'il vienne m'aider, mais rien ne sortit de ma bouche. Alors, avec toute la volonté du monde, je pu avancer une jambe, même si une fois à terre elle ne supporta pas le poids de mon corps et me fit tomber.

Qu'est ce que c'était encore que ça ?! J'aurais du écouter Derek ce matin quand il avait demandé d'arrêter de me dire que tout allait bien. Je n'avais aucun moyen d'appeler Derek à l'aide.

Ma tête commença à tourner lorsque je vit un liquide rouge s'écouler de celle-ci, j'avais du me cogner en tombant. Toute la pièce tournait autour de moi, et j'essayais de luter contre cette envie de fermer les yeux et de m'endormir.

Mais n'y suis pas parvenu.

-Point de vu de Derek -

Stiles n'était toujours pas revenu d'aller chercher son café, je décidais donc de le rejoindre.

"Bon Stiles, t'en met du temps dit donc !"

Au moment où je poussa la porte du petit magasin, un clochette sonna indiquant mon arrivé.

"STILES !"

Mon sang ne fit qu'un tour dans mon corps, lorsque je vis le corps inerte de Stiles, la tête plongée dans son propre sang. Sans perdre une seconde, je pris son pouls, son cœur battait toujours à mon grand soulagement.

Je retira mon t-shirt et l'enroula autour de sa tête pour faire compression,  et sans me poser une seule question je le pris en princesse jusqu'à ma voiture. Je le coucha à l'arrière, me mit rapidement côté conducteur en direction de l'hôpital. Je grillais les feux ainsi que les priorités jusqu'à mon arrivée devant le bâtiment blanc. Je repris Stiles dans mes bras, le torse toujours découvert, je pu sentir que son corps avait refroidit et que mon t-shirt était maintenant imbibé de sang.

"S'il vous plait aidez moi ! Il est blessé !"

Très rapidement des infirmiers avaient pris Stiles en charge sur un brancard l'amenant en salle d'opération. Mon torse et mes mains étaient pleins de son sang, et je les regardaient ainsi que le brancard sur lequel il venait de partir.

"C'est mon fils ! Qu'est ce qu'il s'est passé ?!"

Je retourna vivement la tête vers l'endroit d'où venait cette voix, et me maudis lorsque je remarqua qu'il s'agissait du Sheriff. Il venait d'hurler cette phrase à un des infirmiers qui emmenait Stiles, tout en quittant son groupe de collègue.

"Je n'en sais rien monsieur, c'est le jeune homme là-bas qui vient de nous l'emmener."

Merci beaucoup à cet abruti d'infirmier qui vient de lui dire ça, je suis foutu maintenant. Le père de Stiles, s'avança vers moi les poings serrés. Lorsqu'il arriva à ma hauteur, mon poing vint attraper mon Cole et me bloqua contre le mur.

"Qu'est ce que tu lui as fais espèce de petite merde !

-Je ne lui ai rien fait du tout !

-Arrête de mentir, tu as le droit de tuer ta famille si tu veux, mais tu n'as pas le droit de t'attaquer à la mienne !

-Arrêtez Sheriff, je n'ai rien fait du tout ! Je suis amoureux de votre fils, je ne lui veux aucun mal !"

Après cette simple phrase, que visiblement je n'aurais jamais du prononcer, le sheriff me lâcha et me colla immédiatement son poing dans le visage. Ma tête valsa sur le côté, et je me répétais dans ma tête : "Ne le frappe pas, Stiles ne te le pardonnerait pas."

Quelques secondes plus tard, son poing atterrit à nouveau sur mon visage, plus douloureusement cette fois-ci. Si la guérison se déclenche juste devant lui, je suis foutu. Je décidais donc d'intercepter ses coups, tant que je ne saigne pas encore.

"Jamais je n'aurais touché Stiles !

-Ah oui ? Et puis d'abord pourquoi tu es torse nu ?!

-J'ai essayé de faire une compresse tout simplement !

-Je ne veux plus jamais te voir tourner autour de mon fils, est ce que c'est clair ?

-Non.

-Pardon ?

-Non, je suis amoureux de Stiles, et que ça vous mette en colère ou non, je n'arrêterais jamais de rester auprès de lui.

-Dégage de là !

-Non, monsieur Stilinski, malgré tout le respect que je vous doit, je ne partirais pas.

-Tu as l'intention de me faire payer pour se que je t'ai fait, par le biais de mon fils ?

-Je ne veux en aucun cas vous faire payer quoi que se soit, je veux que vous compreniez bien une chose monsieur. Je n'ai jamais été responsable de la mort de ma famille, c'était Kate Argent, mais se que vous ignorez sur cette affaire pourrait remplir une bibliothèque complète, je ne vous en ai pas tenu compte pour la simple et bonne raison que vous ne pouviez pas résoudre cette affaire dans ces conditions. Aujourd'hui je suis passé à autre chose, j'ai tourné la page, et vous devriez en faire autant car ça fait souffrir Stiles.

-Ne me parle pas de se qui fait souffrir ou non mon fils, tu ne sais rien de lui.

-Si je sais tout de lui contrairement à vous.

-Tu ne le connais pas ! Et quand tu te dis que je t'interdis de le revoir, tu as intérêt de le faire car je veille justement au bonheur de mon fils en faisant ça !

-Vous ne voulez pas le bonheur de Stiles, vous voulez préserver votre image de Sheriff. C'est vrai que si jamais la presse ou toute la ville de Beacon Hills apprenait que le fils du Sheriff était gay, ça nuirait gravement à votre réputation. Je le connais assez pour savoir se qui le rend heureux ou non, cette situation par exemple, ne le rend pas heureux du tout. Ne dite pas que je ne le connais pas monsieur, car je sais moi au moins, et j'accepte ses préférences sexuels. Je ne tiens pas à se qu'il change, car c'est un garçon plein de joie et d'énergie, et si être avec moi le rend heureux, en temps que père, vous devez essayer de comprendre et accepter ses choix."

Je n'attendais pas qu'il réponde, et m'écarta de lui. J'allais me diriger vers la salle d'attente, mais resta immobile lorsque je vis Stiles arriver en titubant, le sang coulant toujours de sa tempe.

"Derek ! Il est revenu pour moi !"

Comme si dire cette phrase l'avait épuisé, il commença à tomber, mais je couru vers lui pour le rattraper dans sa chute.

"Stiles."

Ses yeux étaient toujours ouverts, je venais de remarques que la plaie sur sa tempe n'était pas totalement recousue.

Mais alors, qu'est ce qui avait bien pu interrompre l'intervention ? Et surtout, où sont les infirmiers ?



Dangerous RelationshipOù les histoires vivent. Découvrez maintenant