When Love Saves Us

Chapitre 8

<pre style="line-height: 21px; white-space: normal; color: #444444; font-size: 15px; text-align: start;">PDV Harry

J'étais profondément déçu par la réaction des parents d'El. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'occupaient presque plus d'elle, l'appelant une fois par mois au mieux. Et maintenant, ils rentraient dans sa vie et son père s'était aperçu qu'elle sortait toujours avec Tommo, qu'il détestait pour une raison que je ne connaissais pas. J'étais presque sûr que Louis non plus. Lui, qui avait toujours été là pour elle, jouant parfaitement le rôle de Superman qu'il aimait tant et qui lui allait à ravir, se retrouvait remplacer par d'autres personnes, qui le méprisaient. Quoique, je ne pensais pas que sa mère le détestait vraiment. Elle suivait juste son mari dans son action et ne dénonçait pas l'injustesse qui s'opérait contre mon ami. 

Quoi qu'il ait pu faire, il avait toujours aimé Eleanor et ne l'avait jamais trahie, ni fait du mal. Honnêtement, je ne le voyais absolument pas comme quelqu'un de détestable. Il était même une des personnes les plus inoffensives et les plus dévouées que je connaissais. 

Une fois rentré dans l'appart', il courut dans sa chambre et s'y enferma. Il avait essayé de retenir ses larmes devant Erin et ne pouvait plus les refouler à présent. Comme toute personne, Louis avait sa fierté et ne voulait sûrement pas pleurer devant moi. 

Je respectais son choix et allais manger une tablette de chocolat dans la cuisine. C'était dans ces moments-là que je comprenais Niall et son addiction aux cochonneries sucrées.

Moi aussi je versais une larme, mais la séchais immédiatement, m'empiffrant de bonbons en tous genres. Fraises tagadas, bountys... Même les oréos que Niall avait laissé ici y passèrent. Une fois que tous les paquets furent finis, je m'allongeai sur la table, au milieu de tous les emballages, et m'endormis. 

Ce fut une douce voix qui me répondit. Une douce voix, mais une voix brisée. Celle de Louis.

- Harry ? Harry ! Réveille toi, il est 18h, tu vas pas dormir de la nuit !

Je me relevais sur la table et l'aperçus assis sur une chaise à côté de la table.

- T'avais faim à ce que je vois.

- Mouais... Ça va toi ?

Il baissa la tête et se gratta un œil.

- Comme ci, comme ça...

Je hochais la tête, sautais de la table et attrapais une manette de wii.

- Mario Kart ? Proposais-je.

Je savais bien que c'était son jeu préféré et même si je le trouvais complètement nul, je voulais lui faire plaisir. 

- Okey, mais prépare-toi à perdre ! 

Je sentais que mon Louis allait peut être revenir un jour.

PDV Erin

Je ne voulais pas répondre à la question de mon père. Parce que je ne pouvais pas répondre honnêtement et je ne voulais pas lui mentir. Je décidais donc de miser sur l'insolence.

- Mon métier permet de payer tes bières et ta vodka, c'est tout ce que tu dois savoir.

- Isabel ! Je fais des efforts tu sais, aujourd'hui je suis même allé courir dans le jardin !

- Des efforts ? Et bien moi, je ne les vois pas. Tu es toujours assis sur ton putain de canapé à boire et ce ne sont pas quelques minutes à sortir qui vont arranger le problème ! 

- Quel problème ?

- Tu nies ! Tu ne le vois pas le problème ? Le problème, c'est que quand elles sont mortes, tu es mort avec elles, j'ai du m'occuper de ramener des sous à la maison à l'âge de 16 ans ! Je devrais être en train de passer mon bac là, mais je ne peux pas. Pourquoi ? Parce qu'il faut que je travaille pour payer mon alcoolo de père ! 

Ce que je disais me blessait. Cela me blessait sincèrement et je savais que ça allait le toucher aussi. Peut être plus que moi. Je m'en voulais de lui dire ça mais j'étais énervé et n'étais pas disposer à faire autre chose que de m'enfermer dans ma chambre et pleurer pour Louis.

- Je t'interdis de parler comme ça de tes parents et de ta sœur !

- Y'a plus de parents et de sœur qui tienne ! Deux d'entre eux sont morts d'un accident, l'autre de chagrin ! Il n'y a que moi en vie aujourd'hui, depuis deux ans je survis ! Alors que toi tu t'enterres dans l'alcool !

- Et toi tu t'entraines dans une agence de prostitués illégale !

Non, il ne pensait tout de même pas ça ? J'éclatais de rire. 

- Pardon ? Tu crois que je suis une pute ?

Je répartis dans un éclat de rire et il sembla se vexer.

- Alors quel est ton métier ?

Je décidais une fois de plus de faire ma rebelle. 

- Quel est le tien ?</pre>