Chapitre 11

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<pre style="line-height: 21px; white-space: normal; color: #444444; font-size: 15px; text-align: start;">PDV Harry

Erin repartit de la chambre et moi, je tremblais encore. Je ne me rendormis pas de la nuit et me levais à 9h. 

Je descendis et fouillais dans mon sac. J'y trouvais des anti-douleurs. Je ne savais pas quand j'allais arrêter de boire, mais il fallait mieux que je ne tarde pas, j'allais devenir accro à ces médicaments. 

Je les pris et aperçus le sac d'Erin. Poussé par ma curiosité et par la crainte qu'elle ne soit pas la personne que je croyais, je le pris et l'ouvris. Et je confirmais mes soupçons : une jolie arme était à l'intérieur. Je refermais le sac, choqué.

Je ne savais pas qui était cette fille, mais j'étais persuadé que ce n'était pas quelqu'un de fréquentable. 

Une crise de panique me prit. Je sortis sur la plage et inspirais l'air marin. 

Je m'assis sur le sable et eut une réaction que je ne croyais plus possible. Je commençais à pleurer. 

Je considérais Erin comme mon amie, et peut-être plus. Elle me plaisait beaucoup. Et même si je savais que je n'éprouvais aucun sentiment pour elle, cela me faisait extrêmement mal. 

Je ne comprenais pas : elle nous avait fait rentrer dans la chambre d'El ! Elle nous avait aidé ! Je ne pouvais pas croire que tout ça n'était rien, ne signifiait rien. 

Je ne pouvais pas croire qu'elle pouvait nous faire ça. 

Elle ne pouvait pas me faire ça. 

Je tenais déjà à elle...

PDV Erin

Je n'avais pas pu dormir de la nuit, après ce que je m'étais apprêtée à faire. J'avais pleuré, seule dans mon lit. 

Ce n'est qu'une question de temps maintenant. Une question de temps avant que mon employeur ne voie que je ne le tuerais pas. À ce moment là, il enverra d'autres tueurs. Pour tuer Harry... Et moi. 

À partir de cette nuit, je sais que je n'ôterais pas la vie à un ami. Jamais. 

Et si je me trouvais un autre métier ?

Travailler chez Mc Do me semble plus envisageable que continuer de tuer des gens.

Ah ! Mais j'oubliais ! Dans pas longtemps je vais être recherchée par la police ET par des tueurs à gage engagés spécialement pour tuer mon ami et moi. 

Génial.

Tout va bien.

... 

Je me levais de mon lit, il devait être entre 9h30 et 10h. Je descendis les escaliers, et me rendis compte qu'il n'y avait plus personne de la soirée. 

Je cherchais Harry et Louis dans la maison et finis par trouver ce dernier dans une chambre à dormir. 

Je voyais clairement que je n'étais pas la seule à avoir pleuré cette nuit.

En revanche, je ne trouvais pas Harry. Et cela m'inquiétait au plus au point. Je finis par aller me balader sur la plage et à ma plus grande surprise, il était là, assis contre un rocher. 

Je ne savais pas comment réagir, j'avais failli le tuer volontairement la nuit précédente. 

Alors je m'assis contre le rocher, juste à côté de lui et fis une chose normale, que je ne pensais pas appropriée à la situation.

- Salut.

Il releva la tête vers moi, semblant sortir de ses pensées. Ses yeux me regardèrent de haut en bas avant de devenir noirs. 

Qu'avait-il ? Il dormait quand j'avais posé mon silencieux sur sa tempe. 

Mais il s'adoucit et me salua lui aussi.

Le soleil brillait déjà beaucoup pour une heure si matinale en Angleterre. Je fus alors prise d'une envie.

- Tu viens te baigner avec moi ?

Il haussa un sourcil, ne me prenant pas au sérieux. Pour lui montrer que je l'étais parfaitement, je me levais, enlevais mon pantalon et mon t-shirt puis courus vers l'eau. Puis je me retournais vers lui, attendant qu'il fasse de même.

Il me dévisageait et je sentis son regard se poser sur toutes les parties découvertes de mon corps. Puis il baissa la tête et rougit. J'avançais vers lui et une fois devant lui, éclatais de rire.

- T'as jamais vu une fille en sous-vêtements ?

Il releva la tête et rigola. Puis ses yeux lancèrent des éclairs.

- Si, mais pas des filles comme toi.

Je commençais à me demander s'il n'était pas au courant que je devais le tuer.

- Que veux-tu dire par là ?

PDV Harry

Elle s'était tendue d'un seul coup, signe qu'elle avait quelque chose à se reprocher. 

- Rien.

J'en avais marre de parler à une fille comme elle. Elle m'avait trahie, tout comme elle avait trahi Louis. Je me levais et rentrais dans la villa, la laissant plantée là en sous-vêtements. 

Je n'avais rien à me reprocher pour le dernier renseignement. Mais j'avais du mal à la laisser alors que je la considérais comme mon amie. Une amie qui m'avait trahie, mais une amie quand même.

Cela me déchirait même le cœur.</pre>

When Love Saves UsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant