Le léger rideau accroché à la fenêtre laissait passer un faible rayon de lumière. Le jour venait tout juste de se lever et essayait de percer l’obscurité de la chambre. A travers la pénombre de la pièce, je pouvais apercevoir la fine silhouette de la femme à mes côtés, encore endormie. Ses côtes se soulevaient et se baissaient au rythme de sa respiration lente. Elle me tournait le dos, et ça la rendait encore plus mystérieuse que d’habitude. Ses cheveux, coupés au ras de sa nuque, me perturbaient. Je savais que je mettrais du temps à m’y habituer. Ses racines commençaient légèrement à virer au blond. Que faisait une aussi jolie femme chez les tueurs ? Elle méritait les plus beaux lieux, les plus beaux endroits, la plus belle vie. Pas un hôtel miteux à New York avec un imbécile comme moi. Pourtant, elle était là, elle avait choisi de m’épargner et de risquer sa vie pour la mienne.
Le rayon de lumière s’intensifia soudain et Isabel ouvrit ses yeux. D’où j’étais, je ne pouvais voir que ses cils, mais je devinais ses iris vertes inondées de lumière en même temps qu’elle plissait ses paupières. Elle se redressa en position assise et je la suivis du regard.
« Quoi ? » Elle avait cette voix faible qu’ont les femmes quand elles viennent de se réveiller.
Je haussais les épaules. Elle se leva, prenant soin de ne pas le faire trop rapidement, puis se changea sous mon regard songeur.
Le premier concert de la tournée avait lieu dans 4 jours. Et après ? Isabel viendrait avec nous ? L’histoire de cette fille était tellement invraisemblable que même moi j’avais encore du mal à la croire. Qui la croirait alors ? Mieux valait garder le secret. La faire passer pour une amie ? Une petite amie ? Les copines des gars ne venaient que rarement les voir.
« Debout Harry ! » La voix féminine me sortit de mes pensées. Mon sourcil se leva de lui-même. Pas question. Si elle comptait me lever à 9h 4 jours avant le début de la tournée la plus fatigante du siècle, elle allait perdre.
J’enfonçais la tête dans mon oreiller et un grognement sorti de ma gorge. Il fut suivit par un long soupir d’Isabel.
« Harry ! » Elle semblait fatigué, fatigué de toute cette histoire. Il était 9h du matin, elle venait de se réveiller mais était déjà fatigué. « J’aimerais en profiter pour visiter la ville, s’il te plait Harry. »
« Et moi j’aimerais dormir. Vas visiter ta ville toute seule. » Ma réponse était brève, pleine de sommeil.
« Tu viens avec moi. »
« Non. »
« Oui. »
Ma tête eut du mal à se soulever du lit, je me sentais partir dans les bras de Morphée. Elle me lança un de mes jeans et un tee-shirt noirs dans la figure.
Je savais pourquoi elle ne voulait pas y aller seule. Elle ne l’admettrait juste jamais.
Elle avait peur. Peur pour moi. Et je détestais la voir avoir peur.
Une tueuse ne doit pas avoir peur de la mort.
Si elle avait peur, le monde entier pouvait trembler.
NDA : Excusez moi encore de cette longue attente. Mais c'est reparti là, j'arrive à mieux écrire et surtout à écrire un chapitre potable.
Merci à ceux qui me suivent toujours, malgré que je poste un peu (beaucoup) irrégulièrement. Je ne peux pas en vouloir à ceux qui sont partis.
Que pensez vous de ce chapitre ? Donnez vos avis ! :)
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When Love Saves Us
Fanfiction500 000 dollars les séparent. Ils ne peuvent pas lutter, ni refuser leur destin. Ils doivent juste l'accepter. Ou mourir.