𝗵𝘂𝗻𝘁𝗲𝗿 → 𝑖.𝑙𝑎ℎ𝑒𝑦 (1)

chapitre 12

La porte du lycée s'ouvre en grand, tous les élèves se tournent vers Nora, certains chuchotent alors que d'autres se mettent à siffler. La jeune fille porte une main à sa bouche quand une des élèves gifle son petit ami qui la regarde. Elle se penche vers Lydia.

— Tu es sur que ce n'est pas trop court?

— Non, maintenant tais-toi et avance.

Lydia pousse son amie en avant, la jeune fille avale difficilement sa salive et tire sur sa jupe en cuir qui remonte. Elle porte de longues cuissardes noirs et un chemisier blanc. Stiles ouvre grand la bouche et tapote le tors de Scott.

— Quoi?

Scott suit le regard de Stiles et laisse échapper ses livres en voyant son amie. Il reste figé sur place à l'observer et se demande comme c'est possible d'être belle à ce point et puis il pense à Allison, elle, elle est encore plus belle. Nora a les cheveux relevés en chignon et quelques mèches s'échappent devant le visage. Ses lèvres sont de la couleur du sang, ce qui fait ressortir ses dents impeccablement blanches. Elle rejoint les garçons.

— Je ne vais pas tenir tout une journée, aidez-moi!

Elle rit nerveusement alors que Lydia s'approche d'eux avec un immense sourire scotché sur le visage. Elle montre son amie.

— Comment vous trouvez notre chère nouvelle?

— Canon!

Nora se tourne vers Stiles, elle sait qu'il ne parle pas d'elle mais elle ne fait aucun commentaire pour ne pas le mettre mal à l'aise.

— Il ne mérite pas cette place, c'est la mienne!

— Tout ne tourne pas toujours autour de toi Jack, Scott est un bon joueur, il mérite son titre.

— Tu prends sa défense en plus!

— Ça n'a rien à voir avec prendre la défense de quelqu'un!

Danny ramasse ses affaires et soupire en entendant son meilleur ami se plaindre. Une supposition lui vient soudain en tête.

— C'est à cause de sa copine, Allison? Tu t'intéresses à elle?

— Rien à voir avec cette fille, je suis le capitaine depuis toujours, il n'a pas le droit de donner ma place à un nouveau dans l'équipe!

Jackson claque la porte de son casier aux vestiaires et attrape son sac qui jette sur son épaule. Il se dirige vers la porte et la pousse violemment.

— T'as fait quoi bonhomme, t'as claqué la porte là!