Special Blood

Prudence. 1

POINT DE VUE DE: Naïssia.

L'épisode de Kaamelott est fini et nous entendons la voiture de Gabriel arriver, alors Brenann et moi descendons. Les parents de Brenann sont déjà devant l'entrée.

Nous accueillons tout le monde et Brenann prend tout mes bagages que mon père a ramené pour les mettre dans sa chambre.

Ses parents proposent de s'installer dans le salon. Gabriel me demande si il peut voir le message de Edilys et je lui donne mon portable.

Gabriel ferme les yeux?! Oh non, il l'a une prémonition...

Shona: - Oh, non!
Andrew: - Qu'est-ce qu'il y a?
Moi: - Gabriel a une vision!
Andrew: - Pardon, je me tais.

Dans le plus grand silence, nous attendons et juste au moment que Brenann revient, Gabriel ouvre de nouveaux les paupières...

Gabriel: - Edilys va t'attendre toute la nuit et demain, il va t'harceler au téléphone. Il va passer chez toi, également et il te voudra quoiqu'il en coûte.
Moi: - Vous êtes en danger??
Gabriel: - Peut-être, mais ne t'inquiètes pas pour nous!
Moi: - Quoi?? Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas!? Je ne veux pas que vous risquiez vos vies pour moi! Si il le faut, je retournerai avec pour qu'il ne vous arrive rien.

Brenann est sous le choc quand j'annonce cela et il ferme ses paupières. Je ne compte pas que ma famille et la sienne meurent pour me sauver...

Gabriel: - Cela serait pire que tout si t...
Moi, l'interrompant: - Je ne vais pas laisser tout le monde mourir pour moi!!
Gabriel: - Laisses-moi finir, s'il te plaît! Plusieurs chemins sont possibles, je l'ai vu! Mais si tu retourne avec, alors qu'il vient de retrouvé sa véritable nature, nous mourrons tous! Toi, non bien-sûr mais nous, oui et je peux te dire que se sera sans exception. Il ne faut surtout pas que tu lui reviennes.

Je suis choquée, car Gabriel n'a jamais été aussi incisif dans le ton de sa voix. Je respire difficilement en pensant qu'ils peuvent tous périr. Brenann se met rapidement accroupi devant moi, mais ma respiration se saccade de plus en plus...

Brenann: - Regardes-moi princesse, s'il te plaît. Me demande-t'il doucement.

...

Brenann, continuant: - Regardes-moi Naïssia... Oui voilà, merci. Calmes-toi... Respires lentement, ça va aller. Je... Nous sommes là quoiqu'il arrive. Respires profondément.

Je ne cesse de le fixer, je plonge dans ce regard bleu marine rassurant. Il me tient les mains en faisant une douce pression pour que je comprenne qu'il est là pour moi. Je m'apaise petit à petit.

Pourquoi tout s'acharne depuis des mois sur moi?? Je ne comprends pas! Je me ressaisis, car il le faut...

Moi: - Il compte faire quoi? Et quand, le sais-tu?
Gabriel: - Il veux nous atteindre pour que tu lui reviennes. Surtout n'acceptes pas quoiqu'il arrive! Si nous restons unis, il ne nous aura pas.
Moi: - Pourquoi, il se passe tout cela, alors que tu avais dit que c'était bon si il était avec moi?
Gabriel, gêné: - Je n'ai pas vu sa chute. Il aurait dû être du bon côté en étant avec toi, mais... S'arrête-t'il.
Moi, continuant la gorge serrée: - Mais il est devenu fou à cause de mon sang!!
Gabriel: - Ce n'est pas ton sang qui est coupable d'une nature cachée! Ton sang est pure Naïssia, il soigne comme aucun autre et il multiplie les forces.
Moi: - Il va être comme un drogué en manque!?
Gabriel: - C'est pour cela qu'il n'acceptait pas que tu sois loin de lui, Naïssia! Donc en effet, il va en vouloir. Dis-moi, il t'en demandait souvent n'est-ce pas!?
Moi, me mordant la lèvre nerveusement: - Oui, de plus en plus.
Gabriel: - Tout les combien, Naïssia?
Moi: - Je ne sais plus. Beaucoup! M'énerve-je.
Shona: - Tu veux nous sauver ou pas?? Me balance-t'elle.
Brenann: - Ne lui parles pas comme ça! Laisses-la réfléchir au moins et peut-être que c'était dans des moments particuliers que toi-même tu ne voudrais pas expliquer, ni répondre! Lui rétorque-il avec fermeté. ( Brenann a tout comprit! )
Andrew: - Brenann, voyons!!
Shona: - Il a raison! Désolé, ma jolie.
Moi: - Il... Il le de... C'était plus... euh...
Gabriel, en m'aidant: - Il demandait ton sang tout les jours?
Moi: - Oui. Dis-je au plus vite.
Gabriel: - Plus encore?
Moi, me remordant la lèvre: - Oui.