Special Blood

TOUJOURS L'EMPRISE?

POINT DE VUE DE: Naïssia.

Je viens de dire à Terry que je devais suivre Call et que je l'aimais, mais ce " Je l'aime ", ce n'était pas pour Call que je le pensais! J'ai dit cela pour que Call ne s'approche pas de Terry et pour l'éloigner de lui pour que je sois sûr que cette pourriture ne touche pas Terry.

Quand je suis assez loin, je m'arrête et ce pourri à l'air surprit...

Call: - Que fais-tu?
Moi, en le regardant: - Je t'admire.
Call: - C'est gentil, ma perle!
Moi: - Non. Ce n'est pas gentil!
Call: - Que veux-tu dire? Que c'est sincère, c'est ça?
Moi: - C'est que j'admire ton imbécilité! Comment pouvais-tu croire que j'allais te suivre??

Je n'attends pas sa réponse! J'ai compris ce que Gabriel m'a apprit. De prendre mon pouvoir le moment voulu et ce que je veux maintenant, c'est de détruire cet être abject.

Call me reprend le bras pour me forcer à venir. J'attrape sa main et la fait fondre en poussière. Il hurle tellement qu'il m'en fait mal aux oreilles. Je recommence avec son bras et enfin, je finis avec sa tête en le fixant avec un sourire aux lèvres. Je n'ai jamais aimé faire souffrir quelqu'un mais là, j'y ai prit du plaisir.

Call est mort et j'attends de mourir aussi à cause de notre imprégnation avec lui.

Mais rien ne vient, car j'ai brisé totalement l'empreinte avant qu'il ne meurt.

Je cours vite pour rejoindre Edilys qui... Oh mon dieu! Il n'a plus un seul souffle de vie. Non! Ne me fais pas cela. Bats-toi!! Je veux te découvrir.

Terry est à côté de moi...

Moi: - Passes-moi ta dague et vite!! Hurle-je sur lui.
Terry, sortant l'arme de son fourreau: - Tiens, mais c'est trop tard, Naïssia! Je lui ai déjà mit toute ma gourde de ton sang dans la bouche et rien ne s'est passé!
Moi: - C'est qu'il n'y en avait pas assez pour qu'il revienne!!
Terry, tristement: - Naïssia, c'est fini!
Moi: - NONNNN! M'égousille-je.

Pas le temps de continuer de parler. Je me fais une énorme entaille à mon poignet dans un premier temps. Je laisse couler longtemps mon sang dans sa bouche. Je n'arrête pas de me couper, car la plaie se cicatrise trop vite. Plusieurs minutes et rien ne se passe...

Moi, en parlant à Edilys: - Tu n'as pas le droit de me lâcher!! Tu vas vivre même si je dois y laisser ma vie!

Je prends son corps inerte dans mes bras en évitant le bout d'épée qui dépasse. Mes larmes tombent sur son visage que je caresse. Je ferme les yeux et je me dis qu'il n'a pas le droit de me faire cela. Non, il ne doit pas et je ne veux pas qu'il cesse de vivre!!

Tant pis, je tente le tout pour le tout. Le poignet, ne va pas assez vite. D'un geste franc et vif, je me tranche bien profond la carotide. Oui, j'y suis allé fort. J'approche ses lèvres à mon cou ensanglanté et je prie pour qu'il réagisse avant que je m'effondre...

Terry: - NOOONNN!
Moi: - Aides-moi! Tiens le avant que je m'évanouisse!

Ouf, il le fait. Terry se met derrière moi pour nous maintenir, Edilys et moi.

Tout le monde arrive, alors j'en déduis que s'en est fini des sales garces vu qu'il n'y a plus le champ d'énergie et tant mieux.

Je me sens déjà étourdis et non, pas encore, il n'a pas bougé. Mais bois! Bois...