La peur.

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POINT DE VUE DE: Brenann.

Je suis complètement perturbé, car Naïssia en me parlant, a commencé à dire: " Je t'... " et elle l'a changé en: " Je vous aime... ".

Naïssia est partie dans la chambre pour prévenir le clan de Gabriel, des menaces que Edilys a fait contre eux.

Mon père a voulu marcher avec moi dans notre parc...

Andrew: - Mon fils, je sais ce que tu penses et je sais que tu crois que tu te trompes, mais c'est faux.
Moi: - Et qu'est-ce que je pense, dis-moi!? Parle-je avec insolence.
Andrew: - Quand Naïssia a dit: " Je t' ". Tu t'es dis qu'elle allait te dire qu'elle t'aimait et maintenant tu es entrain de songer que tu déraille, car Naïssia ne te le dira jamais. Est-ce que je me trompe, mon fils?
Moi: - Tu lis dans les têtes toi aussi maintenant? Esquive-je la question.
Andrew: - Non, seulement dans la tienne! Nous sommes pareils et je ne te dis pas cela pour t'embêter cette fois.
Moi, en m'énervant: - Oui, très bien! J'avoue que j'ai pensé ça, mais j'ai arrêté de rêver après, alors c'est bon?! Tu es content? M'emporte-je.
Andrew: - N'arrêtes pas de rêver, mon fils. Elle l'allait le prononcer!
Moi: - Ah, tu vas me sortir que tu lis aussi dans Naïssia??
Andrew: - Non, mais tu as été tellement déboussolé que tu n'as pas vu le visage de Naïssia ni ses expressions, à ce moment-là.
Moi, toujours en stress: - Et tu as vu quoi Monsieur je sais tout!?
Andrew: - Naïssia a rougit, elle s'est mordue la lèvre par gêne et enfin, j'ai entendu son cœur battre différemment par peur que tu comprennes ce qu'elle voulait dire!

Je suis estomaqué quand mon père m'explique ces choses.

Papa ne me fait pas cela, s'il te plaît! Ne me donne pas d'espoir comme celui-ci. Si tu te trompes, j'en serais dévasté.

Je peux accepter beaucoup, mais pas ceci. Je préfère me mettre en tête que Naïssia m'apprécie amicalement. Si je me fais une fausse joie, je serai perdu à tout jamais...

POINT DE VUE DE: Naïssia.

Je viens de raccrocher avec mon père. Je les ai prévenu des menaces de Edilys.
Pourquoi je ne l'ai pas tuer directement?
Faut que j'arrête de me torturer, je n'étais pas prête et puis, c'est tout.
Ma conscience me tanne en me disant que quand quelqu'un va mourir, je ne dirai plus cela.

Oh mince, si vous saviez ce que j'ai failli faire toute à l'heure. Bien sûr, je vais vous le confier.
J'étais sur le point de dire à Brenann que je l'aime. Vous vous rendez compte!? Moi qui n'ai pas du genre à lancer ce style de mots en première, je me suis choquée toute seule.

Vous pensez que je l'aime!? Et bien... Oui! Oui je l'aime, mais j'ai peur encore de me tromper ou que si je lui avoue, Brenann devienne aussi fou que Edilys. D'un côté, je sais très bien qu'il n'est pas pareil, mais j'ai cette hantise tout de même. Je me dis que c'est peut-être moi qui fait que les vampires réagissent comme Edilys, alors je m'abstiens.

Oh mince alors, j'entends des pas dans les escaliers. C'est peut-être Brenann? Pourvu qu'il n'est pas comprit mon lapsus révélateur.

Tu peux entrer, mais ne me parle pas de cela, s'il te plaît! C'est trop tôt et je suis trop effrayée.

Oh non, c'est bien lui...

Brenann: - As-tu appelé au manoir ou j'arrive trop tôt?
Moi: - Non, c'est bon.
Brenann: - Veux-tu descendre pour prendre un dessert ou un café?
Moi: - Un café au lait, je ne dirai pas non.

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