êtes vous prête à coucher?

quand on tombe amoureux on est toujours la dernière au courant

chapitre 19: Quand on tombe amoureux on est toujours la dernière au courant

Les compliments de mon éditeur m'avaient réellement remotivés et à peine étais-je rentré que je m'étais remise au travail, à la recherche d'autre défis que pourrez se lancer mes deux héros et d'une suite qui serait assez excentrique et attractive pour être sûr de faire de mon livre un best-seller.

Depuis que ma mère m'avait vu avec ce suçon dans le cou, elle n'essayait plus de me trouver un petit copain et passer son temps à chantonner.

Elle s'imaginait sûrement des tas de choses, qui pour la plupart, étaient fausses mais si ça pouvait la faire me lâcher les baskets ça m'allait.

Enfin, cette fois il fallait avouer que son idée de repas m'avait vraiment sauvé la mise, c'est vrai rien de tout ça ne serait arrivé sinon et j'aurais sûrement été sur les bancs de la faculté de droit de la Sorbonne en ce moment même. Et puis retrouver Enzo n'avait pas été si horrible enfin de compte.

Je posais mon regard sur le sac rose qui contenait encore les cadeaux audacieux d'Enzo.

J'avais envie de l'appeler pour savoir si la sortie du vendredi n'était qu'une ruse ou si c'était un vrai rendez-vous, mais aussi tout simplement pour écouter sa voix. Pour pouvoir me rappeler les intonations de celle-ci quand il me chuchotait à l'oreille, me souvenir des fourmillements qui me parcouraient les chines, et de sa chaleur quand il m'enlaçait.

Je fermais les yeux et soupirais de contentement avant d'attraper mon téléphone posé sur le lit.

J'espérais ne pas tomber sur son répondeur.

Entendre le bip du téléphone me rendait de plus impatiente et je n'avais qu'une hâte, qu'il décroche.

- Allo ? Lucie ?

Sa voix me surprit et je raccrochais par instinct.

Ce n'était pas possible ! Pensais-je, quel âge avais-je pour réagir comme ça au téléphone. Je recomposais le numéro jurant cette fois de ne pas raccrocher.

- Allo ?

- Enzo c'est Lucie ! m'exclamais-je.

- Ha ha oui je sais, normalement le numéro de la personne s'affiche dans les téléphones modernes. Ha, et tu peux même mettre une photo, par exemple pour toi, j'ai pris celle où tu portes le bikini du shooting.

- Quoi ! retire ça tout de suite je ne veux pas que des gens la voient !

- C'était pour rire dit-il en riant au combiné. Tu voulais savoir quelque chose ?

- Oui je voulais savoir si on se voyait réellement vendredi ?

- C'est bien ce qu'on a dit à ton éditeur non ? pourquoi tu as hâte ? dit-il le ton toujours rieur.

- Et si je te disais que oui. Rétorquais-je.

Un long silence se propaga, j'eu un petit rire à mon tour

- Elle a raison Marion ça marche toujours cette technique ha ha.

- De quoi ? dit-il encore hébété par ma franchise.

- Rien. J'embrassais le combiné et raccrochais toute fière de ma répartie. Pour une fois que c'était moi qui le laissait qua.

Je soupirais aisance en me laissant tomber sur mon lit, pris une de mes peluches à côtés de mon oreiller et la serra dans mes bras. Marion avait bien raison, je commençais à tomber amoureuse d'Enzo.