êtes vous prête à coucher?

Quoi demander de plus

Emmitouflée dans les bras d'Enzo, les rayons du soleil me chatouillèrent le visage. Les yeux encore à moitié fermés, je pris mon téléphone pour regarder l'heure. Il était 9 heures. Je me tournais vers Enzo qui dormait encore à point fermé les bras farouchement accrochés à ma taille. J'adorais regarder son visage endormi. Cela m'apaisait énormément. Je restai quelques minutes à le contempler avant de me décider à quitter la tiédeur du lit. 

Cela faisait maintenant cinq mois qu'Enzo et moi sortions officiellement ensemble. Chaque jour, j'en apprenais un peu plus sur lui, sur ses petites habitudes,mais aussi sur son entourage. 

Nos mères furent ravies de savoir qu'on étaitensemble. Après tous, cela avait été leur plan depuis le début, non pas que mamère ne s'en soit cachée. Enzo m'avait même présenté à son père. 

Après leur altercation, son père avait réalisé qu'il était sur le point de perdre son fils pour de bon. Il avait été un mauvais père, il le savait. Son soudain succès lui avait fait perdre le sens des réalités, comme il lui avait expliqué il y a un mois. Il avait rajouté qu'il reconnaissait avoir été ignoble envers sa mère, mais qu'il ne voulait pas couper les ponds avec lui.

Depuis, son père essayait de recoller les morceaux comme il pouvait, ce qui n'était pas chose simple. Il s'était même mis à s'intéresser au travail de son fils, et avait investi dans sa société. Cependant, Enzo ne lui avait qu'à moitié pardonné. Je savais que ça lui prendrait du temps pour recréer des liens forts.

Quant à moi, j'avais enfin réussi à finir ce roman. A peine Enzo et moi, nous nous étions remis ensemble, que mes mains s'étaient mises à me démanger. Dès le lendemain du cocktail, je ne pouvais plus m'arrêter d'écrire, au grand damne d'Enzo, mais au bonheur de mon éditeur. Enzo m'avait d'ailleurs énormément aidé à « pratiquer » rendant chacune de mes scènes de plus en plus intense.

Le froid me traversa les pieds tandis que je melevais du lit. Rien de mieux pour bien se réveiller, pensais-je en enfilant meschaussons cherchant où Enzo avait bien pu jeter sa chemise hier. Après l'avoirtrouvé en dessous du lit, je l'enfilai et m'attelai à la cuisine. Enzo et moi avions conclu un deal, celui qui seréveillait en premier devait faire le petit-déjeuner. 

Alors que les œufs et le bacon frémissaient dans la poêle j'entendis un soupir de contentement venir du lit.

- On a le droit à des œufs, super. Il bâilla avant de sauter hors du lit, pour venir m'enlacer. Hum... Je vois que tu m'as encore piqué ma chemise. Murmura-t-il en se blottissant contre moi.

- Ça te dérange peut-être ? Lui répondis-je ironiquement, en retournant le bacon.

- Oh non au contraire ! Il claqua ma fesse en me faisant sursauter. J'adore, surtout quand je vois tes petits bouts de fesse dépassés. Ça me donne envie de te sauter dessus. 

Il mordit mon oreille, et parsema mon cou debaisers. A chaque baiser, il détachait un bouton de la chemise. Ses mainsvinrent alors se balader sur mes seins avant de descendre vers ma taille, etfinir dans ma culotte en dentelle, m'arrachant un hoquet de surprise. . Je tentais désespérément de résister et de continuer à faire cuire la nourriture pendant qu'il jouait avec mon bouton de plaisir. « Chaton ...Les œufs vont brûler. » 

 - « Alors laisse les... Il n'y a pas que ça qui brûle.» Il lécha mon cou avant de suçoter mon oreille, et lécher mon lobe, me faisant perdre ma dernière once de résistance. Mes jambes tenaient à peine debout, il en profita pour me porter et me jeter sur le lit. Son caleçon faisait voir la silhouette de son sexe dur, ce qui m'excita encore plus.

Enzo colla son corps au mien, et m'embrassa tantôtsauvagement, tantôt doucement, me laissant dans l'inconnu total de ce qu'ilvoulait faire. Il baisa ma poitrine et dirigea sa langue vers mes tétons avantde la laisser descendre vers mon nombril puis mon intimité.