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One step closer

Chapitre 49 : One step closer

Lucie n'avait pas hésité à lui prendre la main pour se mettre à danser avec lui. « Tu sais qu'il n'y a pas de musique ? » Lui fit elle remarquer. Il se contenta de sourire et de répondre qu'au moins ils étaient certains de rester dans le rythme. Lucie baissa sa tête en riant. Enzo dansait bien. Ses pieds se mouvaient sans difficulté et Lucie n'avait aucune peine à le suivre. Elle était comme happée par lui. Le seul bruit que l'on entendait était les talons de Lucie pendant qu'ils dansaient. Le silence était palpable, et à la fois, très apaisant.

Elle laissa sa tête se poser sur le buste d'Enzo et entendit son cœur battre rapidement. « Drôle... » Pensa-t-elle. Elle était persuadée d'être la plus anxieuse. Celle qui était la plus chamboulée par tout ça, et pourtant, c'était le cœur d'Enzo qui battait irrégulièrement. Lucie se sentit alors encore plus apaisée et ferme les yeux. Elle voulait profiter de chaque seconde de leur danse. Elle souhaité que ce moment ne s'arrête jamais. Enzo resserra son étreinte et s'arrêta.

Elle leva sa tête, et Enzo plongea dans ses beau yeux vert marronné qui l'observaient interloqués. Il aurait pu se perdre dedans. Comment pouvait-il même imaginer continuer à vivre sans s'assurer que ces yeux ne regarderont que lui pour le restant de ses jours. Il ne s'imaginait pas non plus ne plus pouvoir entendre son rire ou encore sa voix. Mais ce qui lui aurait manqué par-dessus tout, c'était cette manie qu'elle avait de se mordre la lèvre inférieur quand elle doutait.

« Lucie je... J'ai quelque chose à te dire » lui confia-t-il. Il lui prit les mains. Elle pouvait le sentir hésitant. Jamais Lucie ne l'avait vu dans cet état. Comment un homme aussi beau, créatif, charmeur et confiant pouvait-il ressentir de l'hésitation. Lucie le scruta. C'était la première fois de la soirée, qu'elle osait réellement le regarder. Il était élégant comme à son habitude. Il portait un smoking gris clair avec une chemise crème, qui était parfaitement assorti avec sa robe. On pouvait lire sur son visage, les nuits blanches qu'il avait faites pour terminer la robe à temps. Malgré ça, ses yeux restaient pétillant, et Lucie pouvait toujours déceler cette pointe de malice. Enzo desserra son nœud papillon lilas, espérant que cela lui permettrait de respirer plus régulièrement. Il se sentait à court d'air. Il ne pensait pas que lui avouer ses sentiments serait si compliqué. Il ne savait tout simplement pas par quoi commencer.

« Lucie, je sais que mon comportement envers toi n'a pas été correct et que je t'ai fait souffrir. Tu as toutes les raisons de m'en vouloir, mais si j'ai fait tout ça, c'est pour que tu comprennes que pour moi, tu vaux bien plus que toutes les autres femmes que j'ai connues. J'ai réfléchi à ce que tu m'as dit. Tu avais raison, en refusant de donner un nom à notre relation, je voulais me protéger et éviter de devenir comme mon père... Mais en faisant ça, j'agissais comme lui. » Le regard de Lucie lui insuffla plus de courage pour lui avouer tout ce qu'il ressentait. « J'ai peur de te perdre, mais ne pas t'avoir dans ma vie m'est inconcevable. » Il prit la main de Lucie, et la colla à son visage, tout en plongeant ses yeux dans les siens. « Je veux que tu saches que même si je t'ai blessé, je te promets de me rattraper, et de te rendre la plus heureuse possible, parce que je t'aime. Je t'aime à la folie. Alors Lucie Minot, veux-tu devenir ma petite-amie officielle ? »

Le visage de Lucie s'illumina. En réponse, elle se jeta sur lui pour l'embrasser. « Moi aussi, je t'aime Enzo ! Et je serai ravie d'être ta petite-amie ». Enzo la porta et la fit tournoyer avant de lui donner un baiser à la fois tendre et fougueux.

Les lèvres entrouvertes, il laissa sa langue caresser le bout de celle de Lucie, avant d'explorer sa bouche un peu plus et de se rappeler des sensations de ses baisers. Lucie le souffle court, laissa ses mains se balader dans ses cheveux noir de jais. Les mains d'Enzo, quant à elles se promenaient sur ses hanches. Après un baiser qui avaient duré vingt bonnes minutes, Lucie à bout de souffle lui murmura « on devrait peut-être y retourner maintenant ? ». Enzo, s'arrêta pour l'admirer. Ses joues étaient roses d'excitation et ses prunelles pétillaient de bonheur. Quant à lui, il était tiraillé entre son envie de l'emmener chez lui pour passer une nuit pleine de passion et son devoir d'hôte. Il savait très bien que s'il choisissait d'assouvir son envie, elle lui rappellerait sa responsabilité en tant qu'organisateur de la soirée. Il pouffa en imaginant le regard réprobateur qu'elle pourrait lui lancer avec ses yeux verts.

« Tu as raison, on devrait probablement y aller... Ou on pourrait continuer de profiter de la vue que l'on a actuellement.» Il la prit par les épaules pour la tourner vers le ciel étoilé. Il n'avait pas besoin de voir son expression pour savoir qu'elle appréciait cette idée. Sa simple main sur son bras qui entourait ses épaules lui suffisait à comprendre.

Ils restèrent ainsi à regarder les étoiles sans rien dire pendant quelques minutes avant de décider de retourner à la soirée, main dans la main. Enzo s'était promis de ne pas la lâcher de la soirée, de peur qu'elle reparte encore. 

A peine eut-elle franchit la porte fenêtre du balcon que Marion s'était jetée sur elle, extatique. Après l'avoir secoué plusieurs fois, elle l'enlaça en lui intimant de ne pas le laisser partir cette fois. Elle se tourna ensuite vers Enzo, et en le montrant du doigt lui dit « pas de bêtise cette fois ! ». Elle se mit ensuite à rire en reprenant son ami dans les bras. Lucie ne savait pas trop si sa réaction était dû à son léger état d'ébriété ou si c'était son comportement naturel. Ce fut ensuite au tour de son équipe de venir les voir pour les féliciter d'être de nouveau ensemble. A la grande surprise de Lucie, Bess vint même la voir pour s'excuser et lui souhaiter que leur relation dure longtemps.

La fin de soirée se passa très vite. Enzo la présenta à l'ensemble de ses invités, en tant que modèle pour le concours, mais surtout en tant que « petite copine », ce qui ne manquait pas de lui faire décrocher un sourire radieux à chaque fois qu'il le répétait.

La soirée se termina vers deux heures. Après avoir attendu que l'ensemble des invités soit partis, Enzo remercia Jeff ainsi que toutes les personnes qui l'avaient aidé pour cette magnifique soirée. Il se tourna ensuite vers Lucie, qui ne lui avait pas lâcher la main de toute la soirée. Il lui susurra : « Ce soir, je ne vais pas te lâcher ma belle. Je vais faire en sorte que chaque parcelle de ton corps se rappelle de moi ».