bibbidi bobbidi boo

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Chapitre 46 : Bibbidi bobbidi boo

Assise sur mon lit, je regardais la robe accrochée sur un cintre sur la porte de mon armoire. Splendide, on aurait pu croire qu'elle était vivante. Elle était suspendue et se mouvait au rythme du ventilateur qui se trouvait sur le bureau. Elle attendait... Elle attendait que quelqu'un la porte, plus exactement elle attendait de pouvoir effectuer la mission pour laquelle elle avait été créée. Sublimer la personne qui la porterait. Moi. 

Mes yeux dérivèrent sur le sac rose à côté du bureau qui contenait les bijoux, ainsi que les chaussures que Marion et moi avions été acheter la veille. Je sautais de mon lit et sortie les escarpins de leur boîte.                                                                                                                                                      C'était de magnifique escarpins Chanel, la chaussure était entièrement transparente, à l'exception du bout et du talon qui étaient argentés . Ma meilleure amie était tombée amoureuse de cette paire et elle avait décidé que je les porterai avec la robe.

 Ma meilleure amie était tombée amoureuse de cette paire et elle avait décidé que je les porterai avec la robe

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 Je me mis à rire en me rappelant de la scène.

Marion qui marchait dans l'allée. Tous ses sacs dans la main gauche, sa main droite bien trop occupée avec son milk-shake à la vanille. A la vue des chaussures, elle s'était précipitée vers la vitrine du magasin en m'agrippant le bras comme elle le pouvait avec tous ses achats.

« Tu vois ces chaussures ? Tu vas les porter pour demain. » S'était-elle exclamée.

En baissant mes yeux sur l'étiquette, j'avais failli m'étouffer devant le prix. « Non mais t'es folle, je ne vais pas mettre tous cette argent dans une paire de chaussures ! » Avais-je refusé.                    « Crois-moi ma belle, tu porteras ces chaussures-là, et si ce n'est pas toi qui les paie, alors ce sera ta marraine la bonne fée ». Avait-elle répondis déjà à moitié dans le magasin, prête à se jeter sur la vendeuse pour lui demander une paire de 38. 

Je me levai du lit et je mis les chaussures à mes pieds « splendide comme la robe... » Soupirais-je, en me reluquant dans le miroir. Je n'avais pas revu Enzo depuis un certain temps maintenant, et je n'étais pas sûre de vouloir le revoir.

Depuis que je l'avais rencontré, ma vie était devenue un vrai bazar. J'avais changé, et même si je me targuais d'aimer ce changement, au fond ça me faisait peur. Ce n'était que de la pure comédie, j'ai toujours étais plutôt réservée, casanière, calme, et même si j'étais assez franche avec mes amis, je me gardais souvent de dire ce que je pensais du comportement des autres. Depuis sa rencontre, j'étais sortie plus que je ne pourrais le compter, j'avais dragué plusieurs garçons, surtout dans le but de provoquer Enzo.J'avais joué à des jeux coquins, agressé mon éditeur et m'étais même mise au sport.                                                                                                                                                    Si on m'avait dit, deux ans plus tôt que je ferais tous ça, je crois bien que j'aurais ri au nez de la personne. 

J'émis un second soupir, avant de me laisser tomber sur le lit une nouvelle fois. Qu'est-ce qui se passerait si je ne venais pas, pensais-je. Est-ce qu'il prendrait ça comme un non-catégorique, et accepterais de me laisser tranquille ? Ou alors viendrait-il toquer ici jusqu'à ce que je décide d'ouvrir. Peut-être qu'il ferait comme dans ses films où l'homme reste dehors, malgré la pluie battante, en attendant que la femme qu'il aime se décide à sortir et lui sauter dans les bras. Je me mis à pouffer en y pensant. Trop Kitsch !

Marion ouvrit la porte subitement, me sortant de mes pensées. « Fais comme chez-toi lui dis-je ». « Lu... Je te rappelle que c'est le cas, donc oui je fais comme chez-moi » Elle illumina son visage d'un large sourire farceur qui se transforma en une moue sévère quand elle s'aperçut que je n'étais toujours pas prête. Tu peux m'expliquer pourquoi tu es toujours dans tes guenilles ? Elle était déjà toute apprêtée. 

- Mes guenilles ? Je suis en jogging et en débardeur, ça va il y a pire. Marion, je crois qu'il faut que tu arrêtes avec ton délire de Cendrillon. 

- Non, non ! Tant que tu ne seras pas avec ton prince, je continuerais avec cette histoire ma belle. Bon, maintenant on se prépare, il ne reste qu'une heure avant qu'Ethan vienne nous chercher pour nous emmener à la soirée en TON HONNEUR. Continua-t-elle en appuyant sur les derniers mots. Elle partit dans sa chambre, et revint avec une boîte de maquillage digne de celle d'un professionnel. Elle posa ses mains sur mes épaules et colla sa joue sur la mienne avant de me déclarer qu'elle allait me transformer. 


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