êtes vous prête à coucher?

si ce n'est pas moi ça ne sera personne!

Si ce  n'est pas moi ça  ne sera personne !

- C'est pour elle que tu voulais manger français soudainement. Dit-je d'une voix cassante.

Cette sale rousse m'avait déjà agacée dès le début. Une fausse sainte nitouche qui jouait son rôle à merveille et Enzo était tombé dans son piège. Elle n'était même pas attrayante, je ne voyais décidément pas ce qui l'intéressait chez elle.

- Pour elle entre autre, et parce que j'en avais marre de manger des légumes, j'ai besoin de viande, je suis un homme pas un lapin. Dit-il exaspéré par ma jalousie, je suppose. Il m'avait toujours reproché d'être trop jalouse, mais quand on s'intéressait à quelqu'un, c'était normal de s'assurer que personne ne marche dans vos plates-bandes.

- Humph ! on pourrait presque le croire vu que tu sautes sur tous ce qui bouge.

- Si tu crois m'atteindre en disant ça... Ecoute Bess on a essayé de sortir ensemble et ça n'a pas marché.

- Non ! rectification tu n'as même pas laissé le temps pour que ça fonctionne, à cause de ta peur de l'engagement amoureuse.

- Je t'avais prévenu dès le départ que ça pourrait ne pas fonctionner, tu savais dès le début qu'on était dans une sorte de période d'essaie.

Je n'arrive pas à le croire! Il osait dire période d'essaie, alors que je lui avais parlé franchement de mes sentiments.                                                                                                                                                                       J'avais été naïve pendant trop longtemps, je pensais vraiment qu'il suffirait de lui dire ce que je ressentais pour qu'on soit ensemble. Jamais aucun garçon ne m'avait encore envoyés sur les roses.

J'étais la fille la plus canon du campus, j'étais américaine, j'étais exotique, tous les garçons me tournaient autour, mais lui il se contentait de jouer avec des filles banales au possible,qui lui tournaient  autour comme des toutous.

Il avait finalement accepté après une longue semaine où je l'avais aguiché constamment. Tout, y était passé du charme naturel, aux œillades persistantes jusqu'à la tenue provocante. 

Le vendredi 6 septembre alors qu'on était en boîte de nuit, il avait enfin craqué et on avait passé une nuit torride. Ses gestes, son comportement tous était remplis de tendresse. Pour moi ça ne me trompais pas c'était le comportement qu'un homme aurait à l'égard d'une femme qui l'intéresse.

Une semaine après, il arrêtait tous sans raison.

J'avais décidé de le pardonner, par contre cela ne signifiait pas que j'avais abandonnée pour autant.

- Dis moi, ta Lucie c'est la raison pour laquelle tu as arrêté notre relation d'un coup.

- Biensûr que non, jamais je ne tromperais quelqu'un. Ne confond pas volage et séducteur, quand je sors avec quelqu'un je ne m'intéresse qu'à elle.

- A croire que ton intérêt ne devait pas être assez fort à mon égard. Lui dis-je en riant jaune.

- Ça ne sert à rien de parler de ça avec toi, tu ne comprendras pas tes tords. Je m'en vais on se revoit demain au studio ! il quitta la table sans un regard en arrière.

Pourquoi fallait-il toujours qu'il s'enfuit sans jamais répondre à mes questions ! 

Je me repoudrais le nez pour cacher mon teint qui s'était empourpré de colère.                                               Je fusillais une dernière fois du regard la rouquine.                                                                                                          Si je ne pouvais pas l'avoir je ne laisserais aucune fille l'avoir et encore moins une taille 40 !