Failed || Old Magcon

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14 JUILLET, 10h13

Brooke Bordelon

—WELCOME TO DALLAS CAMERON ! criai-je en dansant comme un cow-boy avec le chapeau que j'ai acheté dans un magasin de souvenir.

Le gars, c'qu'il fait c'est se joindre à ma danse. Il a raison aussi, ON EST A DALLAS !

—HIHAN ! Matt imite un âne en se joignant lui aussi à nous.

—Ta gueule Matt, t'es un dinosaure, le stoppe Carter.

—Balec frère, j'peux être qui j'veux, comme dirait Barbie.

—Les gars, on est dans un aéroport, j'vous signale, nous fait remarquer Mahogany, très gênée de notre petite danse.

—Ah oui, c'est un très bel aéroport, fis-je semblant de rien.

Elle fait un palmface et va sur le côté pour faire comme si elle ne nous connaissait pas.

—C'EST L'AÉROPORT DE DALLAAAAAS ! crie Cameron.

—CAMERON ? Vu que c'est ton aéroport, on peut piloter un avion ? demande Matt, aussi débile que nous deux.

—Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice, le calmai-je.

—Je m'appelle Matthew, pas Maurice.

—D'accord, ta gueule Matthew.

—Mais c'est toi la victime déjà, pas moi.

—Bah une deuxième victime ça fait pas de mal.

—Si ! Surtout si c'est le grand Matthew Lee Espinosa !

—De ma biteuuuh.

—Je vais te jeter au cachot Brooke ! me menace-t-il.

—NOOOOOOON parce qu'on est à Dallas et le roi c'est CAMERON ! me défendis-je en me plaçant derrière Cameron.

—Je confirme et JE VEUX ALLER FAIRE LES RODÉOS APRES ! dit-il tout excité.

—Mais t'en trouve facilement des rodéos à Los Angeles, fit remarquer Matthew.

—OUI MAIS A DALLAS C'EST MAGIQUE PARCE QU'ON EST CHEZ LES COW-BOYS, répondit-il avec des étincelles dans les yeux.

—BON c'est pas tout ça, mais le taxi est là pour nous ramener à notre hôtel, nous coupe Carter.

—Merci Carter pour cette information de la plus haute importance, parce qu'on l'avait pas du tout remarqué ! dis-je sarcastique.

Il me tire la langue et je lui la tire en retour.

éclipse de 2 heures

—YOOOOOOO, j'suis Brookie et j'aime les glaces à l'eau, j'danse pas comme une mamie parce que j'ai le style comme Harry Styleeeees yowwww ! rappai-je.

J'étais trop bien arrangée avec la casquette de Jack J et la vareuse des Chicago Bulls de Nash avec une brosse pour micro.

—Brooke, tu ne voudrais pas qu'on recommence comme hier ? demande Jack sûr de lui.

Les images des coussins qui me recouvrent le visage me hantent encore.

—Non ! J'ai des bleus à cause de tout ce que vous m'avez fait ! me plaignis-je.

—Tu sais ce qu'il te reste à faire ! dit Jack, tendant ses mains, près à recevoir son bien.

—Pfpf, soufflai-je en lui rendant la casquette.

—Merci de ta collaboration, sourit-il.

—Lol, de rien, j'ai été ravie, répondis-je ironiquement.