Chapitre 7.

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-Mademoiselle Madison?

-Hmmm.

-Silverster ?

Je me réveille en sursaut, regardant autour de moi, la classe rigolant de la scène qu'ils ont sous les yeux. En effet, je m'étais endormie et le professeur m'a appelé je ne sais combien de fois jusqu'à ce qu'il dise mon prénom, mon vrai prénom.

-Silver. Je rétorque sèchement.

-Et bien, Silver. J'espère que tu as bien dormi?Demande sarcastiquement l'homme aux cheveux blancs devant moi.

-Très bien. Merci de vous soucier de moi. Je réponds avec le plus faux sourire que j'ai en réserve.

-Tu auras le temps de détailler ta petite sieste au bureau du proviseur. Isaac, accompagnez la.

-Je suis grande, je vais y aller toute seule.

-Isaac. Insiste l'homme.

Je regarde ce dernier qui se lève. Je souffle en roulant des yeux et me lève à mon tour. On sort de la classe et nous nous dirigeons vers le bureau de Monsieur Hitler, ce n'est pas son vrai nom mais il lui ressemble donc tout le monde l'appelle comme ça.

-Je sais ouvrir une porte, merci.

Il acquiesce d'un hochement de tête avant de partir. Sans dire un mot.
Je rentre dans le bureau d'Hitler sans frapper à la porte, habitude.

~

Exclue une journée. En même temps quand il m'a traité de bourgeoise pourri-gâtée, je n'ai pas pu m'empêcher de l'insulter de dictateur. Qui d'ailleurs va très plaire à mes parents. Mes parents. Il faut absolument que j'invente une excuse. J'en trouverai une sur la route du retour.

~

-Papa, Maman je suis là ! Je hurle pour qu'ils m'entendent une fois arrivé à la maison.

-Justement jeune fille, nous avons des choses à régler avec toi. S'exclame ma maternelle.

Voici une heure que je discute avec mes parents. Ou plutôt, qu'ils me parlent. Je n'ai pas décroché un mot depuis le début. Pour dire quoi? Que je dormais en cours et que j'ai insulté le proviseur ? Ils le savent déjà, à mon plus grand malheur.

-Tu es privée de sorties pendant une semaine. S'exclame mon père.

-Quoi ? Mais c'est pas juste ! C'est ce con de proviseur qui m'a provoqué !

-On lui en parlera mais tu aurais dû répondre avec maturité. Dit ma mère.

Je me contente de soupirer. Elle a raison en plus. Je suis trop impulsive. Mais quand on me cherche, on me trouve. Même si j'ai de très bonnes notes, je ne lèche pas les bottes des professeurs et j'ai parfois un comportement de perturbatrice qu'il faudrait que j'essaie de calmer.

Maintenant une heure que j'essaie de rédiger ma dissertation en philo sur "Comment l'amour créé un sentiment de protection?"
Mais je ne suis pas du tout inspirée. J'essaie de me concentrer, en vain.
Un bruit interrompt mes pensées. Ce son vient de dehors, je m'approche de celle-ci et vois une ombre féminine lancer des cailloux sur ma fenêtre. J'ouvre celle-ci et lui demande qu'est-ce qu'elle est entrain de faire quand sa voix me fait un choque et que je me rends compte de qui il s'agit.

Bad Boy Bad Home [Terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant