Hunters [5 SOS]

Chapitre 1 : Comité de Bienvenue

Mes yeux s'ouvrirent légèrement à l'entente de la sonnerie de mon réveil « ' Cause we could be immortals, immortals. Just not for long, gor long ...' ».

Je m'étire tout en gémissant quelques bruits incompréhensibles.

Je réfléchis et me rendis compte qu'aujourd'hui on est Lundi. 'Arg' la rentrée m'attendait de pied ferme, malheureusement. Je baillais grandement puis souffla en retirant la couverture. Je descendis lentement mon échelle qui grinça légèrement et posa mes pieds sur mon tapis noir. La laine me chatouillait les pieds. Je saisis une veste que j'enfila rapidement et mis des chaussettes assez épaisses, histoire de ne pas avoir froid.

J'ouvris en grand mes rideaux et constata que le soleil se levait lui aussi. Je souris bêtement devant ma fenêtre puis me rendis compte que je perdais un temps précieux car oui, j'ai la fâcheuse habitude d'être en retard.

C'est donc le moment d'exercer ma petite routine matinal qui consistait à me rendre dans ma salle de bain. Je vis ma triste mine fatiguée et mes cheveux en pétard, « mon dieu, quel horreur », me dis-je. Je vis également mon pyjama, un short noir avec des petites pattes dessinées dessus ainsi qu'un haut gris à capuche où sur celui-ci était accroché de petites oreilles de loup. Je me mis un peu d'eau fraiche sur le visage et démêlas mes cheveux ondulés.

Je descendis vite dans ma cuisine car mon ventre criait famine. Je fis mon petit déjeuner habituel composé de céréales, une pomme ainsi qu'un thé, changeant le gout selon mes envies du jour. Je tenais à garder ma ligne ! Je me rendis ensuite dans mon salon accompagnée de mon petit-déjeuner, et visionna en même temps un dessin animé trop enfantin pour mon âge, c'est-à-dire « Adventure Time ».

Une fois avoir finis de manger, je montais en vitesse, me fis une petite beauté en me maquillant à mes habitude. Je me vis et souris tout en me disant intérieurement « c'est un brin mieux ». Après avoir fini ma métamorphose, j'humidifiais mes cheveux pour leurs donner leurs jolies boucles et alla m'habiller par la suite.

Je saisis mes affaires, aujourd'hui c'étais jeans noir troué au niveau des genoux, un débardeur noir assez large, chemise rouge autour de la taille et comme chaussure, de simple vans en jean noir.

Il ne me restait qu'à quitter la maison. J'enfila ma veste en cuire noir, mon sac à dos rouge également, mon bonnet où était inscrit « Wild », mon téléphone –qui était toujours accompagné de mes écouteurs- ainsi que mes clefs ou étaient accrochées une dizaine de porte clefs fétiches, et sortis enfin.

Mes écouteurs dans les oreilles, je marchais le long du trottoir. Je regardais les grandes maisons toutes semblables les unes aux autres. Elles étaient majestueuse et immenses comparées à mon minuscule trois pièces dans lequel je vis.

Deux secondes plus tars, je me retrouvais au sol, les fesses sur la pierre chaude.

- Hum ... ça ne va pas bien ? Commençais-je à dire, toujours à terre.

Je levais la tète et fis face à un jeune homme. Celui-ci était assez grand, des yeux verts perçants, un teint assez pâle, des cheveux coiffés-décoiffés d'une couleur assez mystérieuse, - je pencherais pour barbe à papa- et un piercing présent à l'arcade sourcilière.

Je me leva et me secoua pour retirer la poussière présente sur mes habits

- Non. Ça va très bien ! Répondit-il d'une voix grave

- Pfff ... tu viens de me foncer dessus, dis-je froidement.

- Je m'en fous, ce n'est pas mon problème.