Chapter Eleven.

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PDV Konan

Je me réveille sous les rayons du soleil qui me brûle les yeux. Je grogne et remue dans mon lit plusieurs fois avant de me lever de mon lit. 

Je suis tout engourdi, même si je m'étire. Je soupire de mon malheur et vais dans la salle de bain pour une bonne douche matinale. 

Alors que l'eau tiède coule sur mon corps, des flashs de la veille me reviennent en tête. Je ne peux pas m'empêcher de froncer les sourcils, et la colère monte en moi.

Je me souviens être parti me couché à cause du désespoir que la situation avait causé en moi. Je crois que cette situation ne peut pas être pire.

Enfin, je ne devrais pas dire ça sinon je peux être sur qu'il va arriver un truc pas croyable dans très peu de temps.

Une fois sorti de la salle de bain, et une fois mes dents parfaitement brossées, je m'habille d'un simple t-shirt et d'un jogging gris. Non, je ne suis pas du tout motivé aujourd'hui. En plus, j'ai cours, et heureusement que je n'ai pas fermé les volets hier parce que sinon je ne me serais pas réveillé. Je regarde l'heure et soupire de soulagement en me rendant compte qu'il n'est que 7h30.

Avant de sortir, je passe devant une glace et m'y arrête. Je m'observe quelques secondes dans le miroir, je soulève mon t-shirt pour observer ma progression musculaire. Elle est plutôt lente d'ailleurs, et ça m'énerve. Je grogne à cause de cette déception, et finis par vraiment sortir de ma chambre.

En passant devant la porte de Jaden, j'observe attentivement la porte et me rend compte qu'il n'y a pas de lumière allumée. 

Il est déjà réveillé ? Ou bien il est encore endormi. Je me demande si l'autre con est toujours là. 

Finalement la curiosité l'emporte, et j'ouvre doucement la porte de sa chambre pour glisser ma tête dans l'embrasure. Non, il n'y a personne, mais le lit est fait, la chambre est parfaitement rangée. Je grogne en voyant un caleçon parterre, je sais déjà qu'il n'appartient pas à Jaden. 

Ce porc prend ses aises, dis donc.

Je décide de descendre en bas, et vais dans la cuisine. Effectivement, il est dans la cuisine, mais il n'est pas seul. Il y a ce connard à ses côtés. Ils se regardent d'un air amoureux.

Vraiment dégoûtant. En plus je suis sûr que ce James prend mon frère pour un pigeon. Sinon pourquoi s'intéresser à un bipolaire ?

Quand il remarque ma présence, je lui lance un regard noir qu'il me rend bien avant de regarder dans le frigo, voir ce qu'il y a à manger.

Je grogne en voyant que le frigo est presque vide. La mort de nos parents nous a rapporté énormément d'argent avec l'assurance vie très élevée, la maison est à nous pour encore 90 ans, donc nous ne payons pas grand chose, et pourtant, on n'arrive même pas à faire les courses correctement ? 

Quelle blague. Même les plus pauvres s'arrangent pour que le frigo ait l'air rempli.

Finalement, j'opte pour une simple de canette de coca ainsi qu'un paquet de gateau et un vers de lait.

Bah quoi .? C'est les nutritionnistes qui disent qu'il faut manger, boire du lait et du jus dans le même repas, non ? Je ne fais qu'appliquer les normes. 

Quand je me pose sur la table, je sens un regard me fixer. Je lève les yeux et voit que c'est ce James. J'hausse un sourcil, et il sourit avant de regarder son bol. Qu'est-ce qu'il veut lui ? Je soupire et continue simplement à manger, je ne veux pas me prendre la tête, et encore moins pour ce perdant de troisième zone.

Une foi mon petit déjeuner finis, je débarrasse et jette un dernier coup d'oeil au "couple", leur lançant un regard mauvais avant de partir de la pièce, un peu dégoûté, je l'avoue. 

Le seul, l'unique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant