Disease

Chapitre 8.

[7h15, appartement de Kwan.] 

Je ne suis pas motivée pour aller en cours.. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas l'entendre. Je me glisse dans mon lit et me blottit dans les nombreuses couvertures chaudes et réconfortantes, je ne sais toujours pas pourquoi je lui ai fait confiance et pourquoi je n'ai pas chercher un travaille sûr et légal.. Quand j'étais petite j'étais placée dans des foyers d'accueils et je m'échappais très souvent de ces familles pour aller voir ma grand-mère. Elle me disait souvent que les erreurs sont humaines et que je ne devais pas m'en vouloir pour ça, mais je risque ma vie et celle de ma grand-mère; comment ne pas s'en vouloir? 

J'écrase mon visage contre l'un des oreillers et pousse un cri plus ou moins aigu, un cri enfuit tout au fond de moi. Mon portable sonne à nouveau [Tu es où? Tu ne viens pas? Quel dommage.. -Jungkook], je soupir et glisse mon téléphone sous mon lit pour ne pas l'entendre vibré encore une fois. Je m'endors recroquevillée dans ma couette par ce temps froid et triste qu'est l'hiver. A mon réveille ma tête est encore plus lourde qu'elle ne l'était, je me redresse et tout en titubant j'avance vers la cuisine. <<Bonjour Jungkook.>> dis-je en attrapant un verre, attendez.. Quoi!? Je laisse tomber le verre au sol et me retourne vivement <<Jungkook!?>> ai-je criée en perdant presque équilibre. Il me regarde en souriant, appuyé sur le dossier de mon canapé en cuire <<Bonjour à toi aussi.>> dit-il en rigolant, j'ouvre la bouche et la referme à plusieurs reprise; aucun sons ne veut en sortir. <<Sous le paillasson? Vraiment?>> continue-t-il en s'approchant de moi, par réflexe je recule. <<J'aimerai bien savoir pourquoi tu n'es pas aller en cours.>> me demande t-il en attrapant un verre et le rempli d'eau avant de me le tendre. 

Je suis tellement sous le choc que je ne sais quoi faire, il désert sa cravate d'uniforme et tombe lourdement sur l'une de mes chaises en bois. <<J'étais fatiguée.>> dis-je sans le regarder, je l'entends rire <<Quoi!?>> l'ai-je agressée en fronçant les sourcils <<Tu ne sais pas mentir.>> dit-il en sortant de sa poche un papier <<J'traine pas, lis ça.>> me dit-il en avançant le bout de papier vers moi, je le regarde à deux fois avant de le saisir [20h en bas de chez toi.] est-il écrit <<Tu pouvais me le dire de vive voix!>> ai-je grognée en posant le papier sur le plan de travaille. Il se relève les mains dans les poches et se dirige vers la porte <<Eh!>> ai-je criée en le rattrapant <<Mes clés.>> lui dis-je en baissant la tête et en tendant la main ouverte vers lui <<Je les gardes, ça peut être utile.>> dit-il avant de tapoter sur le haut de ma tête et de sortir.