"Stérile comme la Terre qui ne peut enfanter.
Assoiffée de « Pourquoi » et jamais rassasiée.
Inondée de « parce que », débordant des barrages
De trop de peine, de trop de rage.
Épuisée, fatiguée de questions putrides,
De questions sans réponses qui se heurtent au Vide.
Écrasée sous le poids, des « il faut » et « On doit »,
Agrippée du bout des ongles aux falaises des rois.
Et toi, Silencieux, Mystérieux, Inébranlable;
Toi, qui me regarde mais qui ne me voit plus.
Moi, perdue, qui t'appelle, qui te pleure,
Mais qui ne t'attend plus.
Que t'ont-elles montré les Hirondelles Libres
Ce triste soir juin où tu as voulu les suivre ?
Dis, as-tu pu te défaire de tes chaines ?
Le chemin en valait-il la peine ?
Es-tu heureux où tu es ?
Es-tu au moins en paix ?"
Ophélie, pour la dernière fois, referme son carnet.
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OPHELIE
Short Story"Ne laisse pas ta flamme s'éteindre, étincelle après précieuse étincelle, dans les eaux putrides du presque, du pas encore ou du pas du tout. Ne laisse pas périr ce héros qui habite ton âme dans les regrets frustrés d'une vie que tu aurais mérité, m...