Partie 7:
Bzzzzz nouveau message « Yasmine» : Demain tu viens dodo chez moi Nyliouch ?
Moi: Je sais pas , je te tiendrai au courant.
Yasmine: D'acc , sinon ça va ?
Moi: Ouais bof et toi ?
Yasmine: Ouais mais qu'est-ce que t'as ? C'est ton marocain ?
Moi: Ouais , je crois que je me suis trompée sur lui.
Yasmine: C'est-à-dire ?
Moi: Il jouait juste avec mes sentiments. Enfaîte je pensais que je comptais un minimum pour lui mais non il m'a bien dit que l'un pour l'autre nous n'étions rien.
Yasmine: Waouh , et bah ! Il te mérite pas wAllah.
Moi: C'est pas ça ,tu vois , je suis pas amoureuse de lui , loin de là mais j'y étais quand même attachée.
Yasmine: Quel con ! Passe à autre chose ma belle.
Moi: Ouais..C'est en messageant avec elle que je m'endormis.
« Mon amour est une banque, moi j'ai le coeur à découvert. »
Le lendemain , il pleuvait tellement que je ne pouvais pas faire mon footing alors je mis un DVD qui permettait de faire des exercices pour s'échauffer pour la journée.
Plus tard comme je m'ennuyais , je pris mon grand album photo et regarda toutes les photos une par une en me remémorant chaque moment qu'elles caractérisaient.
« Nostalgique de mon époque, l'odeur du passé me manque,ma musique et mes potes, le dimanche au marché..»
Je partis ensuite regarder par la fenêtre. Une pluie tellement forte tombait que je me demandais si elle ne permettait pas de lâcher les larmes que les jeunes d'ici n'osaient pas verser par fierté alors la pluie , elle , s'en chargeait.
J'avais mal pour eux , mal , je les voyais dans la souffrance. Auparavant quand je vivais dans mes quartiers riches , je ne faisais pas attention à tout cela mais maintenant que je côtoyais tout les jours des personnes remplient de dettes mais pourtant avec qui gardaient un magnifique sourire Ma Sha Allah, j'ouvrais les yeux.
J'avais envie de les aider. Mes parents m'ont laissé beaucoup d'argent et je voulais en faire bonne usage alors j'alla voir ma tante:
Moi: Khalti , j'aimerai aidé les personnes ici à vivre mieux. Comment je pourrai faire ?
Elle: Il y a des bénévoles qui essayent de rendre la citée meilleure et d'aider les personnes en énorme difficultés grâce à des versement d'argent , tu veux que je te donne leur numéro ?
Moi: Oui , je veux bien.
Elle en me le notant sur un bout de papier: Ma Sha Allah , c'est bien ce que tu veux faire.
Moi: J'aimerai juste voir un sourire sincère sur le visage des habitants de cette citée et non un faux sourire qui cache une personne achevait par les factures.
Elle: J'ai rien a dire , tes parents t'ont magnifiquement bien élevé. Des comme toi , il n'y en a pas beaucoup. Les jeunes , à ton age , si ils ont beaucoup d'argent ils préfèrent le dépenser dans toutes les conneries possible que d'aider ce qui en ont besoin.
Moi: Heureusement qu'on est pas tous comme ça Al Hamdu-li-Llah.Je partis ensuite dans ma chambre et appela le numéro. J'expliqua ma démarche à la dame qui m'avait répondu , puis elle me demanda de passer le lendemain pour mieux en discuter , j'accepta.
-Le lendemain,14 heures-
Je fis ma douche , m'habilla (tenue:) puis alla à l'association que j'avais appelé la veille. Dix minutes plus tard , j'y arriva et la dame que j'avais eu en ligne , me prit dans son bureau :
Elle: Alors , si je récapitule bien. Vous avez une grosse somme d'argent et vous voudrez en verser une part à notre association pour aider les habitants de la citée ?
Moi: C'est ça.
Elle: Vous êtes sûr de votre choix ?
Moi: Oui parfaitement.
Elle: Et vous voudriez verser combien environs ?
Moi: Deux milles euros pour débuter puis si je vois que c'est bien pris en charge et votre association agis comme je l'ai demandé sans faire n'importe quoi avec mon versement pourquoi pas rajouter encore un peu.
Elle: D'accord , vous pourriez revenir dans quelques jours pour signer les papiers ?
Moi: Oui , à bientôt alors.
Elle: A bientôt. *me serrant la main* Au revoir , mademoiselle.