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  Partie 41:

Un mois que nous étions mariés, j'avais enfin pu me donner à lui même si je commençais soudainement à repenser à mon viol mais je ne préférais pas en parler à Younes.

J'étais affalée sur le canapé aux côtés de Djibril et nous regardions les dessins animés quand Younes rentra du travail. Il déposa un bisou sur le front de Djibril et le mien puis il s'allongea afin d'avoir la tête sur mes cuisses.

Moi: Ca va ?
Younes: J'suis mort.
Moi: Va te reposer dans la chambre.
Younes: Nan, j'veux rester avec vous avant que t'ailles à la salle.
Moi: C'est mignon, attends je vais te chauffer une assiette à manger.
Younes: Ta gueule c'est pas mignon, ci-mer.
Moi en lui donnant un coup sur le torse: Arrête de dire des gros mots devant Djibril ! Tu veux qu'il les répète et que plus tard il parle comme toi avec plein de vulgarité ?
Younes: J'ai pas fais attention, c'est bon. Djibril tu répètes pas ce que papa il dit, d'accord ?

Djibril hocha la tête mais à vrai dire il en avait rien à faire, il était beaucoup trop concentré dans ses dessins animés. Je réchauffa une assiette pour Younes et lui apporta dans le salon avant d'aller m'habiller. (tenue: )

Moi: Bon j'y vais, moi.
Younes tout en mangeant: Tourne-toi.
Moi: Pourquoi ?
Younes: Tourne-toi.

Je me retourna.

Younes: Change ton bas, t'as vu comme on voit ton boule !
Moi: Wah Younes, j'suis à la bourre là.
Younes: C'est pas grave, je veux pas que tu sors comme ça.
Moi en soupirant et en descendant mon gilet: On voit rien là, c'est bon ?
Younes: Hum, vas-y tu finis à quelle heure ?
Moi: 18 heures 30
Younes: Si j'me suis pas endormi, je viens te chercher.
Moi: Saha

Je fis un bisou à mes deux hommes et je partis.

Je passe le cours, j'essayais de gérer au mieux et de bien former ces danseuses qui avait un vrai potentiel. Un concours allait être organisé d'ici peu donc j'essayais déjà de les préparer. Je savais que jamais je n'égalerais le travail de Linda mais je faisais comme je pouvais. Comme on dit: "On ne remplace pas l'irremplaçable."

Je sors de la salle avec un peu de retard et je déduis que Younes s'était endormi vu qu'il n'y avait pas sa voiture. Le pauvre, il était fatigué. Je pris le bus et arrivée dans ma rue (Oui je ne dis plu "arrivée à la citée" vu que maintenant je vis dans un endroit plutôt calme avec Younes.) je vis une voiture de police se garer et trois policiers en sortirent. Je ne comprenais pas trop pourquoi ils étaient là. Je les observais en continuant de marcher pour rentrer chez moi quand je vis qu'ils entraient aussi dans mon bloc.

Moi: Excusez-moi, vous cherchez quelqu'un ?
Un des policiers: Oui, vous connaissez un certain Younes *** ?
Moi choquée: Qu'est-ce que vous lui voulez ?
Le policier: Lui parler, nous avons quelques questions à lui poser. Vous le connaissez ?
Moi: C'est mon mari.
Un autre policier: Ah très bien, nous montons avec vous alors.

Je le dévisagea du regard et nous prîmes l'ascenseur. Je ne vous cache pas que je n'étais vraiment pas à l'aise. Qu'est-ce qu'avait fait Younes ? Maintenant que nous sommes enfin mariés, ils veulent me le prendre ? Puis je ne comprends pas, il n'est plu dans ses trafiques..

J'ouvre la porte de l'appartement avec la main tremblante et j'aperçois directement Younes avec un grand sourire entrain d'habiller Djibril qui venait de faire sa douche.

Younes avec la tête baissé: Enfin, tu rentres Nyl'.
Djibril: Papa c'est qui eux ?

Younes leva la tête et eut un bug en me voyant accompagné de policiers. Il poussa Djibril sur le côté et vint vers nous.

Younes: Qu'est-ce qu'il y a ?
Policer: M. **** , nous avons quelques questions à vous poser.
Younes: Je vous écoute.
Policier: Au commissariat, pas ici.
Younes en commençant à s'énerver: Comment ça "au commissariat" ? Venez pas me péter le crâne maintenant que j'ai ma vie tranquille wAllah !
Policier: Maîtrisez votre langage s'il vous plait et veuillez nous suivre.
Younes: Ouais vas-y c'est bon.

Nyliah: « Pas du même monde mais on a su s'aimer. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant