Partie 34:
Après avoir remercié tout le monde , je monta dans ma loge et rangea mes affaires dans mon sac pour rentrer. Quelqu'un toqua à la porte , je demanda à la personne d'entrer pensant que c'était Linda mais non , c'est lui , il était venu ! émoticône heart
Oui bien entendu , il s'agissait de Younes. Je courra vers lui et le pris dans mes bras.Moi: Je savais pas que tu étais venu !
Younes en souriant: C'était ma petite surprise.
Moi en lui faisant un bisou sur la joue: Ça me fait trop plaisir , je te jure.
Younes: Ouais je savais , c'est pour ça que j'suis venue. En plus t'es trop une tueuse t'as trop bien dansé , j'ai kiffé !
Moi: Ah oui , t'as aimé ?
Younes: Trop wAllah.
Moi: Merci Younes.
Younes: T'inquiètes. Alors comment ça fait d'être la grande gagnante ?
Moi en étant hautaine: Oh bah tu sais j'ai l'habitude.
Younes en riant: Wah comment tu te l'as pète !
Moi en riant aussi: J'plaisante , sérieusement je suis très contente de cette victoire au moins j'arrête ma passion avec la tête haute et je finis sur une bonne note.
Younes: Ouais , sah tu l'as mérité.
Moi: Merci
Younes: Tu rentres avec moi ?
Moi: Euh oui , je me change et j'arrive.
Younes: Vas-y je t'attends dans le parking , fais-moi juste un bisou et je pars.Je pris sa tête entre mes mains et l'embrassa puis satisfait qu'il était , il partit m'attendre dehors. Il faisait nuit et plutôt frais donc je m'habilla chaudement (tenu: ) et partis le rejoindre dans sa voiture. Il démarra et nous rentrâmes à la citée. Je m'apprêtais à monter chez ma tante quand il me proposa qu'on aille marcher un peu. Voyant qu'il n'avait plu trop l'air d'aller bien , j'accepta.
Nous marchâmes pendant quelques instants dans le silence puis il décida de briser ce silence qui commençait à être pesant.Younes: Demain ça fera huit ans.
Je compris de suite qu'il parlait de sa soeur qui était décédée. Le sujet de sa perte était très douloureux pour lui. Il ne m'en parlait pratiquement jamais. Il n'en avait pas la force je crois et il ne voulait pas laissé tomber le masque qu'il avait à propos de ses sentiments. Déjà pour ceux qu'il éprouvait pour moi c'était dur alors pour sa soeur n'en parlons pas.
Je n'avais jamais enlevé ne serait-ce-qu'une seule fois la bague qui appartenait à sa soeur et qu'il m'avait offerte pour mon anniversaire (partie 19). Elle ne quittait jamais mon doigt car je savais quelle importance elle avait pour lui et pour moi aussi maintenant car elle signifiait beaucoup de choses à présent.
Je le voyais mal et ça me détruisait intérieurement. Je lui pris la main et la serra contre la mienne.Moi: Ça devait être une fille géniale.
Younes: Pire , elle était..waouh ,j'en perds mes mots. C'était une princesse sur Terre wAllah.
Moi: C'est beau ce que tu dis.
Younes: C'est la vérité Nyliah. Si tu l'aurais connu , j'en suis sûr que vous vous serez très bien entendue.
Moi: J'en doute pas.
Younes: Dans le fond , vous vous ressemblez.
Moi: Ah oui , pourquoi ?
Younes: Même simple elle était très belle, comme toi ou alors elle avait un gros caractère qu'elle avait hérité de moi et quand elle s'énervait ça me faisait toujours rire parce qu'elle faisait la moitié de ma taille , elle était toute mignonne mais elle pouvait crier autant que moi ce qui fait que quand on se dispute et que tu pètes un câble je la revois en toi. Elle était aussi timide comme toi même un peu plus j'dirais.
Moi: Ah d'accord..S'il te plait , essaye de penser à autre chose Younes tu te fais beaucoup trop de mal là..
Younes: J'y arrive pas. Tu sais pas comment elle me manque, Nyliah , c'est un truc de malade.
Moi: Dis-toi qu'elle te regarde de là haut et qu'elle n'aimerait pas te voir comme ça.
Younes: Je sais mais putin j'en ai marre , j'ai envie de partir wAllah.
Moi: Arrête dis-pas ça AstaghfiruLlah.Des larmes coulaient sur mes joues, depuis le début j'essayais de contenir mes larmes mais là sa phrase m'avait achevé. Il ne pouvait pas dire qu'il avait envie de partir , il n'avait pas le droit..
Me voyant en larmes , il m'approcha de lui et m'embrassa le front en s'excusant d'avoir dit ça et en me disant doucement qu'il ne me laisserait jamais seul dans ce monde car nous étions liés, qu'il ne pouvait pas m'abandonner.