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  Partie 37:

Le lendemain en rentrant du travail , je croisa la maman de Younes et elle me demanda de monter chez elle pour lui lire une lettre qu'elle avait reçu car elle ne l'avait pas trop compris. J'accepta puis nous montâmes. Je lui expliqua le sujet sur lequel était basé la lettre puis au moment où j'enclencha la poignet de la porte pour m'en aller, quelqu'un de l'autre côté le fit aussi. C'était Younes qui était de retour du travail. Il souria en me voyant et m'embrassa le front.

Younes: Comment ça se fait que t'es là ?
Moi: Je suis montée aider ta mère.
Younes: Ah d'ac.
Moi: Pas trop fatigué ?
Younes: Si grave mais je taffe pour nous et nos futurs enfants donc je le fais avec plaisir.

Je souria.

Younes: J'fais une douche vite fais , j'me change et on se rejoint en bas un peu ?
Moi: D'accord , envoie-moi un message quand tu es prêt.
Younes: Saha.

Je le laissa et rentra chez moi. Je me pris un paquet de gâteaux et alla me poser dans le salon. Sur la grande table , Myriam faisait ses devoirs. Je l'aida comme je peux puis mon téléphone vibra , Younes me demandait de descendre.

Arrivée en bas , je le vis entrain de discuter avec un ami à lui mais en me voyant venir il serra la main au jeune homme qui l'accompagnait et nous partîmes marcher vers le parc.

Il me racontait sa journée , il me disait que son collègue le rendait fou , qu'il faisait exprès de ne rien comprendre et que ça l'agaçait plus qu'autre chose. Il me disait aussi que par moment s'était dur de tenir dans le droit chemin parce que pendant longtemps il en avait été éloigné mais j'avais foi en lui , je savais qu'il pouvait continuer de faire des efforts et que ses efforts payeront.

Nous prîmes place sur un banc et vu qu'il faisait un peu frais , il avait son bras autour de moi et cela me réchauffait. J'étais tellement bien tout près de lui. Si j'aurai pu , je serai restée toute une éternité comme ça.

Younes: J'laisse ma barbe ou je la rase ?
Moi: Laisse-la !
Younes: Elle est pas trop longue ?
Moi: Mais nan , pas du tout.
Younes en souriant: T'aimes bien comme elle est ?
Moi: J'aime trop même , sah l'enlève pas.
Younes: Saha , c'est bon.

Il jouait avec mes cheveux quand il me prit mon bonnet et commença à courir.

Moi: Donne.
Younes: Viens le chercher.
Moi: T'es un gamin.
Younes: Je t'emmerde !
Moi: Moi aussi ! Vas-y viens , j'ai pas envie de me lever.
Younes: Bah tant pis , je le garde.

Il le mit.

Moi morte de rire : Younes pourquoi tu fais l'enfant ? Putin.
Younes: Qu'est-ce que t'as ? J'suis bogoss avec !
Moi: Tu t'es vu ?

Il alla vers une voiture qui était garé sur le côté et il se regarda dans la vitre.

Younes en criant et enlevant mon bonnet: Ah Starf'Allah , on dirait un zemel !
Moi en riant: Voila donc rend-moi le , s'il te plait.

Il revint vers moi , s'asseya sur le rebord du banc et me regarda dans les yeux.

Moi: Quoi ?
Younes en me montrant mon bonnet: Tu le veux ?
Moi: Oui.
Younes: Fais-moi un gros câlin , alors.

Je lui sauta dessus et lui fis un gros gros câlin. Franchement sur le coup je m'en foutais de récupérer mon bonnet , je voulais juste serrer mon fiancé d'amour dans mes bras. Il me remit mon bonnet sur la tête , me fit un bisou sur la joue et me raccompagna chez moi.

Plus tard , j'eue un appel de ma cousine Emilia qui était partie quelques temps en Espagne. Elle me demanda comment ça se passait à la boutique , je lui expliqua que tout allait bien , que les chiffres étaient même en haussent puis elle s'excusa de ne pas avoir pu être présente lors de mes fiançailles mais me promit qu'elle sera là au mariage civile accompagnée de toute ma famille qui vit en Espagne.

Nyliah: « Pas du même monde mais on a su s'aimer. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant