Arrivée à l'aéroport, je me mis à cogiter sur mon action précédente, j'étais vraiment partie, je n'avais pas simulé ou rêvé ce fait.
Étrangement le fait d'y penser me faisait un très grand bien, plus de problèmes à l'horizon, plus de trahisons, plus rien, juste moi et ma satanée famille.
Je me présentai au guichet et payai un ticket pour la Californie, la secrétaire me prévint que l'avion décollait dans une demie-heure, ce qui voulait dire que je ne devais pas patienter ou encore attendre des heures à entendre ces bébés pleurer. Je l'a remerciai d'un vaste sourire et courus jusqu'à ma porte d'embarquement.
Une fois arrivée, je présentai mon billet et l'hôtesse de l'air m'invita à entrer dans l'avion et m'installer, ce que je fis très rapidement.

Une dizaine de minutes plus tard, l'avion décollait et je m'endormis en écoutant mon album et en me remémorant tous les souvenirs de ce voyage aussi bien incroyable que blessant.
Une larme coula, mais je l'a chassai, je ne devais pas pleurer, mais rester forte.
Petit à petit les maisons devinrent minuscule et c'est ainsi que je me rendis compte que je m'en allais et que je le laissais sans un au revoir.

Point de vue d'Alex :
J'en peux plus, Laurena m'a collé au cul toute la soirée et n'a pas arrêté de me souler avec sa couleur de sous-vêtements. Qu'est-ce que je m'en branle, sérieusement. Evidemment je me suis barré quand elle s'est éclipsée aux toilettes.
Cassidy me manquait trop et je n'avais qu'une seule hâte, l'a retrouver pour m'expliquer auprès d'elle.
Je l'ai blessé et j'en suis conscient, mais j'avais perdu tous mes moyens quand Laurena a surgi de nulle part et Cassidy est restée vaguement en colère. Il va falloir que je lui fasse comprenne à quel point je tiens à elle, cette fille est une perle et je ne peux pas me permettre de l'a perdre, déjà que le fait qu'elle s'en aille pour deux semaines me démoralise.
Je tiens tellement à elle, mais j'ai merdé avec Laurena, pourtant rien ne s'est passé, mais je n'ai pas su comment gérer la situation et ai appelé Cassidy "mon amie". Je m'en veux tellement. Je veux juste l'a voir sourire comme elle le fait si bien.
J'attend que le détective privé me rappelle pour me donner quelques nouvelles par rapport à cette recherche si compliquée. Si j'avais su un jour que l'a retrouver serait aussi dur, j'aurais demandé du renfort.
Je rentrais tranquillement de cette soirée pourrie, les mains dans les poches et m'approchai petit à petit de l'hôtel. Le stress me montait. Et si elle ne me pardonnait pas ?
Laurena m'envoya un message :
T'es ou ?
Je lui répondis sèchement :
Là ou tu n'es pas.
Je reçus une réponse aussi vite :
Mon chou, tu ne crois quand même pas que cette Cassidy te rendra heureux de toutes les manières, hein ? ;)
Elle m'énerve :
C'est bien pour ça que je t'ai quitté, tu ne me rendais plus heureux et je t'aimais plus. Tout comme maintenant :)
Elle ne répondit pas, bon débarras.
Je rentrai dans l'hôtel et filai vers l'ascenseur, bizarrement personne n'était au ras-de-chaussé.

Arrivé au quatrième étage, je me précipitai dans notre chambre pour l'a retrouver, mais à peine eus-je le temps d'ouvrir la porte que je me doutais de quelque chose. J'entrai dans la chambre et ce que je découvris me cloua au sol. Il n'y avait PERSONNE. Elle n'était pas là, son lit était comme neuf et ses affaires n'était plus là.
- Elle est partie.
La voix de Conrad résonna dans ma tête comme un écho, c'est pas possible, je ne le crois pas.
- Elle est partie, mec.
- Co..co...comment ? balbutiai-je.
- Elle était en pleur, elle n'en pouvait plus et elle avait besoin de faire le tri tout simplement, m'expliqua-t-il.
Je me retournai et le vis dans l'entre-bâillement de la porte.
- Pourquoi ? Pourquoi ? répétai-je dans le vide.
- Tranquille mec, elle va revenir, me rassura-t-il.
- Non, c'est ce qu'elle vous a fait croire.
La colère me rongeait de l'intérieur et j'essayai de ne pas me mettre dans tous mes états.
Comment a-t-elle pu s'en aller sans me prévenir ? Comment ? Je saisis mon téléphone et composai son numéro, il fallait que j'entende sa voix, putain.
Conrad me retira le téléphone des mains et par un excès de colère, le poussai contre le mur.
- Alex, elle a besoin de temps seule, laisses-lui faire ce qu'elle demande. Elle reviendra, je te le promets.
Je me calmai et m'excusai auprès de Conrad.
- Elle est partie,  mec, sans même dire au revoir, putain, m'énervai-je.
Je lançai mon téléphone contre la commode.
Conrad ne fit rien, il restait passablement calme.
Soudain mon téléphone sonna et j'ouvris le message, quand j'aperçus son nom, je sautai de joie.
" Alex, tu dois surement être en pleine incompréhension totale et je suis désolée pour cela. Mais comme t'a surement dit Conrad, j'ai du partir, je ne pouvais pas rester. Je t'avoue que cela fait plusieurs jours que rien ne va, j'en peux plus. Je devais rentrer, ne m'en veux pas. Tu es la meilleure chose qui m'ait arrivé depuis des années, mais chaque conte de fée à sa fin et le mien devait se terminer maintenant. Je ne veux pas que tu m'appelles. Respectes mon choix, après tout, je suis toujours en colère contre toi. Sache que je t'aime toujours autant.
- Cassidy. "
Je reste de marbre après ce message froid et insistant. Elle souffrait, elle n'en pouvait plus, elle était brisée chaque jour un peu plus et moi à la place, je suis sortie avec mon ex.
Qu'est-ce qu'il m'a pris ? Cette fille était incroyable, magnifique, sublime, drôle et heureuse quand elle en avait la possibilité, mais jamais je n'ai voulu l'a blesser. JAMAIS.
Conrad s'assit à mes côtés et me rassura en me sortant les phrases toutes faites d'un meilleur ami à son autre meilleur ami. En fin de compte peut-être que ces phrases me rassureront.
- Elle t'aime, Alex, mais tu l'as fait souffrir et elle souffrait déjà. Elle avait besoin de rentrer juste pour se retrouver, elle est complètement perdu frère, Cassidy a besoin de repères et si elle n'en a pas, c'est le néant, m'expliqua-t-il.
Il avait totalement raison, mais je refusai de l'admettre, ça faisait trop mal de se dire qu'elle était partie.
Mon téléphone sonna une seconde fois et j'aperçus un numéro inconnu, Conrad me fit signe de répondre.
- Allo ?
- Oui, Alex, c'est moi Détective Privé Mr. Jonathan.
- Oh, oui bonsoir.
- Je crois l'avoir trouvée, malheureusement elle ne vous fait pas confiance et veut retrouver sa fille au plus vite, fit-il au bout du fil.
- Dites-lui de se rendre à son ancienne maison à Beverly Hills, lui confiai-je.

" Des secrets en cachent d'autres. "

Awful distraction, but beautiful addiction.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant