Là-Bas. [EN PAUSE]

Chapitre XXIV.

    Merci à toutes pour vos suggestions d'acteur et bien-sûr pour vos commentaires! ^^ Pour celles qui veulent me partager des photos, envoyez un message et je vous passerai mon adresse mail! :)

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PDV AIDEN:

   Eliana était sur lui, le rouge lui étaient monté aux joues et ses yeux pétillaient d'envie... Elle était éblouissante. Il releva le torse et la fit s'assoir sur lui. Naturellement, elle l'entoura de ses jambes. La bouche légèrement entrouverte, le regard encré dans le sien, elle était à sa merci. Il adorait être le seul à pouvoir la mettre dans cet état. Il leva les mains et lui repoussa les quelques mèches qu'elle avait devant le visage. Du bout des doigts, il le lui effleura. Ses traits l'hypnotisaient. Il ne regrettait pas d'avoir enlever sa carapace pour lui dévoiler ses sentiments. Tous ses efforts valaient la peine pour simplement la tenir dans ses bras. Même si ça n'était que quelques secondes. C'était cliché mais auprès d'elle, il avait décidé de vivre l'instant présent comme s'il était le dernier. Bordel, son cœur était inondé d'amour pour cette fille.

- En fait, tu es mon petit volcan... Murmura t-elle en caressant ses abdos à travers son tee-shirt.

    Il baissa les yeux sur cette main qui le fascinait. Il y avait du sang, celui de l'enfoiré. En fait, ce qu'il regrettait ce n'était pas de lui avoir dégommé la gueule, juste qu'elle est assistée à cela. Il regrettait même de ne pas lui avoir fait plus de dégâts. Il enleva rapidement son tee-shirt et le jeta loin d'eux. Il ne voulait pas que ce merdeux s'immisce entre eux de n'importe quelle façon. Il se mit à trembler légèrement rien qu'en pensant à lui. Evidemment, il n'avouerait jamais cela à Eliana. Elle prendrait peur et il la perdrait. Déjà qu'elle le voyait comme "son" petit volcan, si elle savait! Tout d'abord, oui, il était le sien. Cependant, elle était proche de la vérité et pourtant elle en était si loin! Elle remonta la main le long de son ventre, de son torse et la passa dans sa nuque. Il s'humecta les lèvres. Rien qu'à la regarder, il était excité comme un fou alors quand elle le touchait ainsi, son côté animal le torturait pour sortir.

- En plus, tu es bouillant! Remarqua t-elle en posant la main sur son front.

     Elle se mit à rire en pensant que ce n'était qu'une coïncidence. Alors que non, chacune des quatre familles maîtrisait à la perfection un élément: l'Eau, le Feu, l'Air et la Terre. Inutile de préciser quel était celui de la famille Crow. Il ne devait pas penser à sa famille. Elle gâcherait ce moment. Leur moment.

- Oh tu n'as pas idée! Dit-il en passant doucement la langue sur les lèvres de Eliana.

    Il avait toujours eu ce feu en lui, celui qu'il peinait à contrôler et qui lui provoquait des excès de rage. D'ici quelques mois, celui-ci ne serait plus un soucis, ce feu deviendrait sa force. Cependant, depuis qu'il connaissait Eliana, ce feu avait évolué, il se focalisait sur la jeune-femme. D'où son obsession démesurée pour elle, pour ses caresses, son corps ou encore chacun de ses gestes. Leur relation avait débuté la veille et pourtant, il était déjà dingue de cette fille. Il commença à lui déposer des baisers sur tout le visage, y laissant son emprunte. Il l'aimait, putain merde... qu'est-ce qu'il l'aimait! D'un amour irrationnel, aussi démesurée que le pouvoir l'habitant. Celui qu'il découvrirait enfin entièrement à l'initiation. Il n'était pas un garçon ordinaire, cela était donc logique qu'il l'aime au point d'en perdre la tête.

     Il descendit le nez dans sa nuque et l'embrassa. Puis, du bout de la langue, il y traça des cercles. Elle gémit. Il avait envie de la prendre maintenant. Malheureusement, il devait attendre ce soir. En effet, elle méritait que leur première fois soit inoubliable. Elle méritait tout ce qu'il y avait de mieux. Tant qu'elle était heureuse, il le serait. Submergé par l'émotion, il enfuit sa tête dans son cou et la serra fermement. Il avait peur de la perdre. Et il savait que cela arriverait. Un jour où l'autre, il devrait lui dire adieu. Soit elle rentrerait en France, soit il serait obligé de la quitter. Comment arriverait-il à surmonter cette épreuve? Il secoua doucement la tête. Et elle, dans quel état finirait-elle? Ce n'était pas le moment d'y penser. Il devait vivre l'instant présent. Il se fit la réflexion que la veille, c'était lui qui avait parlé. Outre ses gestes, elle n'avait pas avoué ce qu'elle ressentait. Il posa le front contre le sien et joua avec l'une des mêches de ses cheveux. Il ferma les yeux et se laissa enveloppé par son odeur. Elle le relaxait.