Là-Bas. [EN PAUSE]

Chapitre XXXIII.

En lisant vos commentaires, j'ai voulu éviter que vous mettiez le feu chez vous comme Aiden! Donc je suis gentille, voici un chapitre! :p

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PDV AIDEN:

Allongé dans son lit, un joint à la bouche, Aiden se demandait comme Eliana et lui avaient pu en arriver là. D'abord, il avait décidé de se venger de ce connard de français avec son putain de béret et de faire souffrir moralement Eliana. Il est alors revenu chez lui car après tout, ce n'était pas à lui de fuir et au moins il pouvait mettre son plan en action. Finalement, il l'avait faite souffrir physiquement en la foutant dehors. Il n'en revenait toujours pas d'avoir osé lui faire ça. Il avait passé la journée à déprimer en jouant de la gratte. En lui envoyant un sms, elle avait fait le premier pas. Il ne lui avait pas répondu car il préférait lui parler en face. Cette idée avait basculé lorsqu'il avait appris par Sab et Doudou qu'elle venait accompagnée de cet enfoiré. Il avait alors décidé d'être aussi accompagné. Et lui, par deux filles. Il avait voulu faire mieux. En fait, c'était une compétition entre eux.

Alors qu'il épiait Eliana et qu'il avait toujours envie d'en coller une au français lorsqu'il l'approchait, l'une des filles avaient commencé à le chauffer. Il avait pensé que cela l'aiderait peut-être à apaiser sa haine et lui faire oublier sa peine. Il avait suivi la fille, oui il ignorait son prénom, jusque dans l'une des chambres. A chaque geste, chaque baiser, la nausée lui était montée. Et lorsqu'elle avait voulu le sucer, il avait carrément eu un haut le cœur. Donc, il s'était cassé sur la terrasse pour prendre l'air et là... Putain. Il tira longuement sur son joint, ils les avaient vu s'embrasser. Avant qu'il ne comprenne ce qui se passait, la robe d'Eliana s'enflammait. Il n'avait pas eu le temps d'intervenir qu'un mec lui avait jeter un seau de glaçons. Il était tellement en rage contre elle, qu'il n'avait pu s'empêcher de sourire. C'est là qu'il avait croisé son regard. Celui-ci l'avait bouleversé. Il était si triste. Et le pire était qu'il y avait aussi lu de la peur. Elle avait peur de lui. Cette fois, il avait été trop loin. Finalement, elle avait raison. Même lui se faisait peur. Il ne se contrôlait plus.

Il avait beau lui en vouloir, il avait conscience que ses réactions étaient disproportionnées. Malheureusement dans ces moments de colère, il n'était plus lui-même. Plus rien n'arrivait à le calmer. Même pas elle. D'autant plus lorsque c'était elle la raison de ses crises. Par ailleurs, quand il repensait au fait qu'elle est pu hésiter une seconde, il sentait le feu ressurgir en lui. En plus, elle l'avait blessé dans son amour propre. Non, il ne pouvait pas se mettre à sa place car lui, c'était la première fois qu'il aimait. Et plus le temps passait, plus il la sentait s'éloigner. Leur histoire était en train de leur glisser entre les mains. Le joint avait un gout salé. Il remarqua qu'il avait laissé échapper quelques larmes. Pour la première fois de sa vie, il était en train de chialer comme une merde. Bordel! Il était totalement perdu! Cette situation le faisait souffrir et pourtant il ne savait pas comment s'en dépêtrer. Rageusement, il se ressuya les yeux. Il éteint le joint dans le cendrier. Ca ne le détendait quasiment pas. Il passa les mains derrière la tête. Il fixa le plafond. Il se demandait ce qu'elle faisait. Lorsqu'il était revenu de la soirée, la bande discutait dans le salon. Il n'avait pas la tête à discuter. Il n'avait pas le cœur à la voir. Il avait trop honte pour oser la regarder. Et puis, cela lui ferait trop mal. Il n'arrivait plus à vivre une seconde en sachant qu'elle n'était pas à lui. La porte de sa chambre s'ouvrit à la volée et vint se claquer contre le mur. Putain à l'avenir il devait penser à vérifier ce fichu verrou! En s'asseyant, sa colère diminua à la vue des larmes de Sabrina. Quant à elle, la colère déformait progressivement les traits de son visage.

- T'es content !? Elle s'en va!

- Et bien qu'elle se casse à l'hôtel de ce coton tige!