- Droite! Gauche! Droite! Droite! Gauche! Coup de pied! Super! Droite! Droite! Encore! Gauche! Gauche! Gauche! J'ai dit gauche! cria Jonathan.
Kathlyn essuya la sueur sur son front et frappa encore et encore, comme le commandait Samuelle.
- Gauche! Très bien! Droite! Bien! Plus fort!
Samuelle attrapa le poignet de Kathlyn et la poussa vers l'arrière.
- J'ai dit plus fort, dit-elle en croisant les bras.
Kathlyn soupira et pris une grande inspiration les mains posées sur les genoux.
- Je suis fatiguée...
- Ce n'est pas mon problème, encore une dernière fois.
Kathlyn prit une autre inspiration et fonça vers Samuelle en essayant de la frapper, sans succès comme depuis qu'elle avait commencé son entraînement. Samuelle poussa Kathlyn et celui-ci lui attrapa l'épaule l'entraînant dans sa chute.
- Très bien, dis la soldate en se relevant et tendant la main à Kathlyn pour l'aider à se relever. Simplement la prochaine fois, ne t'attrape pas à mon épaule, j'aurai pus me retourner et te frapper, fait plutôt une clé de bras, comme ça.
Elle attrapa le bras de Kathlyn et fit une démonstration au ralenti de ce qu'elle disait. Julian entera dans la salle de café qui avait été modifié en salle d'entraînement, une serviette autour de la taille, les cheveux mouillés, il sortait de la douche. Il regarda les deux filles couchées sur les matelas éparpillés au sol et secoua la tête.
- De toute façon, ça ne sert à rien tout ce que tu lui apprends, elle n'arriverait même pas à tuer une mouche...
Kathlyn plissa des yeux et regarda son ventre ou un énorme hématome commençait à se former.
- Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire peut-être? demanda-t-elle en se levant.
Julian croisa les bras et leva un sourcil. Samuelle se leva et se planta entre les deux.
- Ça suffit, dit-elle sèchement, toi, tu devrais te reposer, tu ne devrais même pas t'entraîner, tu es malade. Et toi le nudiste, retourne dans ton trou.
Julian sourit et tourna les talons pour aller s'enfermer dans une salle où il pouvait se changer. Dialy marcha vers elles, un plateau contenant plusieurs seringues à la main. Kathlyn alla directement vers lui.
- C'est le remède?
Il pinça les lèvres et secoua la tête. Au même moment, Samuelle toussa.
- Ce sont des vitamines, elles arrêteront le processus de transformation pour le moment. Tenez.
Il attrapa deux seringues qu'il tendit à Samuelle et Kathlyn.
- Reposez-vous, vous en avez besoin.
- Merci.
Kathlyn planta la seringue dans son bras aussitôt qu'il fut parti. Samuelle la regarda faire un sourcil levé et planta la sienne plus lentement, puis poussa le piston.
- Ce n'est pas la première fois que tu fais ça toi...
- Non, en effet.
- Tu veux en parler?
- Non.
*
Zack et Elizabeth parlaient séparer par une vitrine qui faisait en sorte qu'Elizabeth ne pouvait pas transmettre son virus. Les deux étaient assis sur le sol, dos à dos, et parlait doucement de ce qui se passait dans la ville. Le trois quarts de la ville était tombé malade et la moitié avait fini transformer, le quart qui restait s'était réfugié à la ferme et dans les chambres. Zack, Dialy et Julian avaient passé les deux derniers jours à rassembler tout le monde et les trier selon le stade de transformation. Dilay travaillait sur un remède, mais pour l'instant, il n'avait que réussi à stopper la progression du virus.
Après quelques minutes sans parler, Daka coupa le silence.
- Zack?
- Hmm?
- Tu sais t'as sœur?
- Kathlyn?
- Non, Alica, elle est malade...
Il se tourna vers elle et la regarda au travers de la vitrine, essayant de comprendre ce qu'elle lui disait.
- Malade? Elle a attrapé le virus? C'est dangereux pour le bébé?
- Non, justement, c'est ça le problème... Ici, à Dallas, les mamans... ne survivent pas à l'accouchement.
Elle baissa les yeux et détourna la tête. Zack soupira et colla sa tête contre la vitre.
- On ne vient pas de Dallas... On vient de Light, là-bas les mamans avaient pleins d'enfants! Elle survivra non?
Elizabeth soupira et se passa une main dans le visage.
- Zack, c'est une maladie qui se transmet par les airs... Une femme ne peut pas accoucher sans mourir par la suite.
Zack frappa contre la vitre avec colère, des larmes vinrent pointer aux coins de ses yeux. Elizabeth posa sa main contre la vitre en soupirant.
- Je suis désolée...
Il secoua la tête et se tourna pour poser à nouveau son dos contre la paroi.
- Et Samuelle? Elle a bien survécu à son accouchement!
- Je te rappelle qu'elle n'a pas d'enfant, soupira Elizabeth, en se replaçant dos à la paroi.
- Qu'est-ce qui est arrivé exactement?
- Il a eu des complications, et le bébé est mort dans son ventre. Si elle accouchait, elle allait mourir, mais puisque le bébé est mort, ça ne servait à rien de prendre la chance de la perdre. Julian a..., il lui a ouvert le ventre à froid et il a sortie le bébé. Elle lui en veut terriblement pour ça, pour elle le bébé n'était pas mort, donc dans sa vision des choses, son frère à tuer son enfant... La dernière chose qu'elle a vue avant de s'évanouir est Julian qui tenait Lily dans ses bras.
Zack soupira et posa sa tête sur ses genoux relevés.
- Et faire une césarienne, ce n'est pas envisageable?
- On a déjà essayé, le bébé et la mère sont morts.
- Peut-être que...
- Zack, il n'y a pas de peut-être, c'est la stricte vérité et elle va devoir le savoir un jour...
Alica qui attendait que Dialy sorte d'une pièce au coin du couloir avait entendu toute la conversation. Malgré elle, elle s'y attendait un peu. Une main sur son ventre gonflé, elle laissa le plateau sur le sol et s'en alla dans la salle de bain où Samuelle y était et replaçait un tissu autour de ses poignets. Alica éclata en sanglots et tomba sur le sol. Samuelle fronça des sourcils et se pencha vers elle.
- Qu'est-ce qu'il a?
- Promets-moi que mon bébé naîtra et que je ne vivrai pas sans lui.
Samuelle se mordit la lèvre et hocha la tête.
- Je te le promets. C'est trop dur...
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Survivre au futur
Science FictionLe monde est divisé en deux, l'intérieur et l'extérieur. À l'intérieur, tous les habitants sont en sécurités. Une vie normal à l'intérieur des murs et l'enfer à l'extérieur. Toute votre vie, vous vivez dans une ville parfaite où vous ne manquez de r...