Je suis revenue à moi dans la voiture avec le son des sirènes et une voix qui criait trop de chose que je ne saisissais pas. J'avais le tournis, et peut-être quelques égratignures, mais sinon ça allait. J'avais sûrement perdue connaissance, mais j'étais revenue à moi quelque seconde après. Puis, je vis les ambulanciers arrivés à côté de la voiture pour me prendre en charge. Ils me posèrent une tonne de questions auxquelles je répondis vaguement.
Je me sentais parfaitement bien en comparaison aux nombreuses où j'avais passé à deux doigts de la mort. À l'hôpital, les médecins ne me virent pas immédiatement. Vu l'état dont j'étais, on me mit dans la salle d'attente de l'urgence. Par miracle, les ambulanciers avaient réussi à sortir mon sac intact de la voiture. C'était la première fois que je me rendais à l'hôpital pleinement consciente. Je me félicitai un peu pour avoir réussi cet exploit.
À la suite de la rencontre avec le médecin, il fut surpris de voir que je n'avais rien. À part quelques égratignures qui partiraient rapidement, j'étais en pleine forme. Il me donna un congé, me suggérant d'appeler quelqu'un pour venir me chercher. La seule personne proche d'ici était les garçons. Je ne pouvais pas me téléporter jusqu'à chez moi pour deux raisons, les longues distances après ce genre d'événements ce n'était pas trop une bonne idée et ça aurait l'air suspect et je ne devais pas attirer l'attention par peur des chasseurs. Je ne pouvais pas non plus appeler quelqu'un de chez moi puisque je venais de bousier la seule voiture. Je me sentais un peu mal, mais on en rachèterait une autre. Ce n'était pas comme si on s'en servait souvent. J'ai donc essayé d'appeler Sam, mais il n'a pas répondu. Je ne voulais pas appeler Dean par orgueil. Alors, appela un taxi pour la première fois de ma vie. Je savais que c'était un peu loin, mais l'argent n'était pas un problème.
Il m'a déposé devant le bunker, un peu perturbé de l'endroit. Je l'ai remercié avant de débarquer. Je me suis arrêté devant la porte en tôle, hésitant à cogner. Je crois que je suis restée planter là un bon 5 minutes. Je ne savais pas s'ils allaient m'entendre, mais j'espérais que oui. Je ne voulais pas rester là pendant des heures à découvert puisqu'il commençait à pleuvoir. Je me suis finalement décidé à cogner. Ça a pris un autre 5 minutes avant que quelqu'un vienne ouvrir. En me voyant Sam perdu la face. Il était choqué que je sois là.
- Elizabeth ? Mais qu'est-ce que tu fais là, sous la pluie... et blessée en plus... Est-ce que ça va ? me demanda-t-il inquiet.
- Ouais, euh...bafouillai-je un peu gênée. J'ai besoin d'un endroit où dormir. J'ai eu un accident et je ne peux pas retourner chez moi comme ça. On me poserait de questions... si je suis encore debout.
Il regarda derrière lui un peu nerveux, son regard revint sur moi et me détailla rapidement. J'étais trempé et j'avais l'air un peu mal pris.
- Ouais, aller rentre, fît-il en me faisant signe d'entrer.
- Merci.
En descendant les escaliers, je remarquai quelqu'un que je n'avais jamais vu. Une fille probablement dans la trentaine comme les garçons. Elle avait les cheveux bruns et avait l'air de porter un vieux t-shirt ringard tout droit sorti de 2009. Elle s'est retournée et elle m'a souri en me voyant. Elle est venue me tendre la main en se présentant. Elle s'appelait Cassie et elle avait l'air un peu nunuche. Je l'ai regardé de haut en bas avant de sourire poliment comme on m'avait appris et à me présenter.
- C'est toi la fille que Dean m'a parlé. La sorcière.
Au son de son nom, mon cœur rata un battement. Je déglutis et souris légèrement en signe d'affirmation.
- Apparemment que c'est un vrai casse-tête leur enquête. Et que c'est toi qui les aides.
- Ce n'est pas la leur, c'est la mienne. C'est eux qui m'en ont informé, mais ça ne concerne que moi et personne d'autre.
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Bleu nuit (Sorcière et chasseur réécrit)
FanfictionJ'ai essayé de faire de mon mieux. De rendre la vie de tout le monde agréable. J'ai essayé d'échapper au destin. De le défié comme je l'ai toujours fait. J'ai essayé de couper le fil entre moi et notre réalité. Je n'ai pas récolté grand-chose. Des p...