Chapitre 15: Une longue route

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(pdv Juvia)

Cela fait pratiquement trois heures que l'on est à cheval. Je décide donc de faire reposer les chevaux. On se dirige vers une clairière. On descend des chevaux et on les fait boire, dans la rivière. Je m'assois contre un arbre et soupire. Gray remplissait une bouteille que nous avait donné l'homme qui vendait les chevaux. Puis il s'assoit au bord de l'eau les jambes dans la rivière.

Le calme régnait. Nous n'entendions que le chant des oiseaux et le coulis de l'eau. Puis on entendit comme des rires. Des rires étranges, on dirait des rires non humains...

Mon hypothèse se confirma lorsqu'un énorme singe venu de l'autre côté de la rivière sauta sur Gray. Celui-ci essayait de le repousser mais en vain, l'énorme animal avait beaucoup trop de force. Je commençai à courir vers lui pour l'aider mais son cheval jeta d'une drôle de manière la bête dans l'eau. Gray se releva mais fut de nouveau au sol suite au fait qu'un autre singe lui ait sauté dessus. J'atteignis alors rapidement Gray et commençai à donner de gros coup sur le nouveau venu. Celui-ci se retourna vers moi et m'attrapa avec ses grosses mains. Gray se releva encore et frappa à son tour sur le singe. Il mit d'un petit coup Gray dans l'eau et commença à me secouer dans tous les sens d'un air fou.

Juvia: AAAAAAHHHHHHHHHHHH LÂCHE MOI !!!!!

Ce qu'il fit en me jetant tel une vieille chaussette au sol. Puis il me reprit et recommença à me secouer. Gray remonta et sauta sur son cheval. Il le fit rapidement prendre le galop et son cheval donna un fort coup de sabot dans le ventre du monstre. Il se plia en deux et me lâcha. Je courus vers mon cheval et montai dessus. Je le fis prendre le galop et Gray me suivit de près, voyant au loin plusieurs singes apparaître tour à tour, éclatant de rire sans jamais s'arrêter.

Après avoir fait galopé les chevaux pendant environ dix minutes, nous nous arrêtâmes. Nous laissons alors les chevaux marcher là où ils voulaient (toujours sur leurs dos). Il nous menèrent alors de nouveau à une clairière, mais pas la même, ça avait l'air tranquille et plus rassurant.
Je laissai boire mon cheval et m'assis de nouveau contre un arbre. Gray fit de même mais cette fois-ci il s'assit à côté de moi. Il me tendit la gourde que je refusai n'ayant pas soif. Il but alors "à ma place", referma la bouteille et la rangea dans l'une de ses poches.

Juvia: Je crois que nous avons un problème.

Gray: C'est quoi ?

Juvia: Nous n'avons pas à manger sur nous et nous n'avons rien mangé à la genre de taverne. Et je commence à avoir faim. De plus, les gens de notre monde qui nous connaissent ne savent pas où nous sommes et je crains qu'ils s'inquiètent. Et je pense que le roi ne nous ramènera pas chez nous sans avoir quelque chose en échange. Et j'ai peur de ce qu'il va nous demander. Si ça se trouve il ne sais même pas comment retourner sur Terre. Puis il y a trop de choses étrange dans ce monde et j'ai peur que l'on ne survive pas... Regarde avec les singes, si il n'y avait pas eu les chevaux, nous serons peut-être déjà morts...

Gray ne dit rien et me prit dans ses bras. Il me serra fort, pendant un long moment, sans me lâcher. Puis il déposa un baiser sur mon front. Et me reprit dans ses bras. Moi, j'étais bien sur rouge comme une tomate. Il s'écarta de moi après un long moment et se remit bien contre l'arbre. Et il me prit la main ce qui me fit encore plus rougir.

Gray: Je te promet qu'on s'en sortira... même si je dois y laisser ma vie pour te sauver, je le ferais... Je veux pas que tu meurs... Je veux pas te perdre une fois de plus...

Il était rouge, même très rouge. En même temps dire une chose pareille, c'est compliqué. Alors qu'il l'ait dit aussi facilement...

Sans m'en rendre compte, je pleurais. Mais avec de grosses larmes.

Le Jour Où Je T'ai Parlé [Gruvia]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant