Stone cold (2017)

Dinguerie

J'y pense chaque soir. Je me sens bizarrement heureuse lorsque que je nous vois ensemble. Tu as ces yeux rieurs et moi ce sourire timide. J'espère secrètement que tu en pinces pour moi. Et moi je suis folle de toi. Ça tourne dans ma tête et je me dis qu'on va jamais se revoir. Merde, c'est triste d'être dingue d'un inconnu. Il y a tellement de gens autour et pourtant, j'y pense toutes les nuits. C'est pas pareil, c'est bien d'y penser. Mais des fois j'aimerai bien te revoir. Cet été je ne pourrais pas, ça me fout en l'air. T'es peut être plus là. Et un amour est peut être gâché. Peut être que c'était toi et pas un autre. Et sûrement que tu m'aurais blessée de toute façon. Puis je m'imagine à côté de toi, sur une chaise de jardin. Tu me regardes comme la première fois, et je suis toujours folle de toi. L'âge n'est qu'un chiffre et puis, j'ai sentis une chose. Comme une montagne russe un peu, je suis tombée d'un coup. De ton côté je sais pas si c'est le cas mais, t'as sûrement dû faire ta petite vie. J'ai mal à mon cœur. Arrête d'y penser. La chaise de jardin est verte et il y a des gâteaux apéritifs. Je souris pour rien, parce que t'es là. C'est bizarre tout de même ce truc que l'amour procure. C'est une sorte de phrase de film, mais c'est beau. Et je ne peux pas parler de manque, car on ne s'est pas vraiment parlés. Mais tu sais j'y pense souvent. J'en sais rien, c'est peut être un signe, un message du destin. C'est peut être complètement stupide aussi. Ces soirs là, ça me rend triste et heureuse à la même seconde. En fait c'est con. Mais c'est sûrement beau d'y croire. Idiot et gamin mais beau d'espérer. Alors si un jour on se revoit, viens. Pis peut être qu'un petit temps plus tard on se regardera. Comme la première fois, sur une chaise de jardin. Verte.